Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Himachal-pradesh
Berger himalayen
| 28 Jul 2025 |
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Kokhsar (Inde) - J'ai pris ce portrait de berger dans l'Himalaya, alors que son troupeau de chèvres pashminas bloquait la route Manali-Leh.
Travaux publics à la pelle et à la pioche
| 09 May 2020 |
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Himachal-pradesh (Inde) - La route, encore et toujours... Nous sommes sur un haut plateau (environ 4.000 m d'altitude). Il doit être 13 heures, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Nous nous sommes accordé une grasse-matinée ce matin car nous n'avons repris la route qu'à 8 heures.
Nous en sommes au troisième jour de voyage et malgré le spectacle grandiose de cette nature minérale himalayenne, je commence à somnoler malgré des amortisseurs fatigués et les secousses du véhicule sous l'effet de la piste chaotique.
Je suis tiré des ma rêverie par une forte odeur de goudron. Avachi sur la banquette arrière, je me redresse intrigué. Je me retrouve alors face à cette scène improbable.
Une brigade de terrassiers armés seulement de pelles et de pioches tentent de niveler la piste alors que certains de leurs collègues sont affectés à la fabrication du goudron dans les bidons de récupération.
Cette vision surréaliste qui semble issue d'une séquence d'un film de la série "Mad Max" me réveille immédiatement. Je suis de nouveau en pleine possession de mes sens. Un peu trop pour l'odorat en raison des émanations du goudron chaud, de plus en plus insistantes au fur et à mesure que nous approchons du chantier. Nous sommes obligés de nous recouvrir le nez et la bouche d'un foulard.
Les ouvriers eux, respirent ces fumées à plein poumon. Malgré l'odeur désagréable, je fais quelques photos. Mes compagnons de voyage ont bien compris que la scène est photogénique. Ils ne disent rien. Mais je sais bien qu'ils aimeraient que je termine au plus vite cette séance de prise de vue et que nous quittions ce lieu nauséabond et poussiéreux..
Nous reprenons le 4x4 et roulons lentement au milieu des ouvriers. Nous leur donnons plusieurs paquets de cigarettes. Je me demande si c'est une bonne idée car ils ont déjà les poumons bien chargés avec ces fumées toxiques.
Deux kilomètres plus loin, l'air est redevenu respirable.
- Avoir de préférence en grand format.
Nikon F 90 - 80-200 mm Nikkor f : 2,8 (calé sur le 200 mm) - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.
Cavalerie indienne en altitude
| 08 May 2020 |
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Himachal-pradesh (Inde) - Col du Rothang (3.978 mètres), première étape sur la route Manali-Meh. Pour moi, c'est la dernière étape, puisque cette photo a été prise à mon retour du Ladakh.
A l'aller, nous étions arrivés en pleine nuit. Le temps de manger une assiette de riz et de boire un thé sous l'une des gargotes faites de pierres et de bâches, avant de repartir pour dormir dans le 4x4, à une trentaine de kilomètres plus loin.
Mon guide et ami indien estimait que le lieu n'était pas sécurisé. Je pense que Pappu était un peu Paranoïaque.
Certes, les visages des camionneurs et des ouvriers qui travaillaient sur la route qui s'apprêtaient à passer la nuit au Col du Rothang, n'étaient pas très engageants sous l'éclairage blafard des lampes à pétrole. Et comme dans ces contrée la vie est très dure, les gens n'ont pas souvent l'occasion de sourire.
Comme j'étais accompagné d'un ami cameraman free-lance qui gardait en permanence sa caméra bétacam avec lui, j'admet qu'un tel matériel ait pu susciter certaines convoitises.
Personnellement, j'aurais bien passé la nuit sur place, en raison justement de l'ambiance étrange qui régnait.. Ma femme, elle non plus n'était pas d'accord. J'étais minoritaire.
Une bonne dizaine de jours plus tard, nous étions de retour au col du Rothang. En plein jour cette fois et sous la pluie. L'endroit était toujours animé, mais le côté "coupe-gorge" du lieu avait disparu.
Je reste convaincu qu'il n'y avait aucun danger. Il est vrai que je suis assez friand des ambiances "borderlines". Ca donne souvent des photos intéressantes. Je me suis toujours fié à mon instinct qui, jusqu'à ce jour, m'a rarement trahi.
La photo de ces cavaliers à pied a été prise alors que j'étais sur la "terrasses" d'une gargote comme celles qui se trouvent sur la photo. Je n'ai jamais su s'ils avaient trouvé des clients pour une expédition en montagne ?! Nous étions les seuls occidentaux sur place.
A l'époque (1995) le tourisme indien commençait à peine à émerger. Enfin, s'ils étaient là, c'est qu'ils y avait probablement des candidats pour des randonnées à cheval en altitude.
Nikon F 90 - 35 mm Nikkor f : 2 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.
Rencontre du premier type... A pied !
| 07 May 2020 |
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Himachal-Pradesh (Inde) - Nous nous étions arrêtés pour faire quelques photos sur l'un de plateau à plus de 4.000 mètres d'altitude, sur la route du Ladakh.
Au loin, j'au vu un homme qui arrivait à pied, comme venu de nulle part. Au début, je n'y ai pas vraiment prêté attention. Il était encore loin et moi j'étais occupé à photographier les paysages himalayens, tout en attendant qu'un camion passe pour que la photo soit utile pour mon reportage.
Au bout d'un moment, je me suis retourné et j'ai vu l'homme, son bagage dans le dos, discuter avec mon ami indien qui m'accompagnait dans ce voyage. Ce brave homme venait de Manali, à pied, à travers les montagnes. Nous étions à près de 200 km de Manali... Ouvrier agricole saisonnier, Il retournait dans son village perdu -et sans route- dans ce coin d'Himalaya, pour passer l'hiver avec sa famille.
Parti depuis cinq jours, il lui restait deux jours de marche. Il ne suivait pas la route officielle, coupant à travers les montagnes "pour gagner du temps", selon son expression. Le temps de cette pause, nous lui avons offert un thé et une cigarette. Nous lui avons aussi donné une bouteille d'eau. Et il est reparti comme il était venu, à pied en coupant à travers montagnes (voir PIP).
Nikon F 90 - 20 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.
Seul à pied dans l'Himalaya
| 07 May 2020 |
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Himachal-pradesh (Inde) - Cet homme nous l'avons croisé sur la route Manali-Leh. Après avoir partagé un thé et une cigarette, il a repris sa route, à pied, à travers les montagnes pour retrouver sa famille dans un village perdu en altitude.
Nikon F 90 - 20 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.
Panne en altitude
| 03 May 2020 |
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Himachal-Pradesh (Inde) - La route Manali-Leh longe en partie la frontière Chinoise (Tibet). Les relations entre l'Inde et l'Empire du Milieu s'étant normalisées, la route est démilitarisée en 1986. Son entretien reste cependant supervisé par les militaires.
Cette ouverture est rendue nécessaire par la fermeture de l'autre axe routier qui passe par le Cachemire, en raison des tensions grandissantes avec le Pakistan.
Les premiers camions civiles saturés de marchandises inaugurent donc cette voie en 1986.
Depuis, de mi-mai à mi-octobre les 4X4 sont autorisés à s'aventurer sur la route. De mi-juin à mi-septembre, c'est au tour des bus et des camions. Si les conditions météorologiques sont favorables, on assiste alors à un ballet incessant de véhicules sur cet axe ténue, qui s’étire sur 480 km.
Pour rallier Leh, la capitale de l'Etat du Ladakh, il faut franchir six cols, dont deux culminent à plus de 5000 mètres : le Tangland-La (5360 mètres) et le Lachung-La (5079 mètres). Les autres oscillent entre 4000 et 4800 mètres.
J'ai pris cette photo en 1995, alors que je réalisais un reportage pour "Montagne Magazine". Mais cette photo ne s'intègre pas dans la série pour le magazine.
Comme j'ai été fasciné par ces chauffeurs routiers qui risquent leur vie sur cette route, j'avais décidé de leur consacrer une série, parallèlement à ma commande qui était plus consacrée à la nature. Des aventuriers du quotidien qui n'ont pas conscience d'être faits de l'étoffe des héros.
Nous venions de franchir un col au petit matin, lorsque nous avons aperçu ce camion en panne sur le bord de la piste. Nous en avions croisé plusieurs, mais là j'ai décidé de m'arrêter car il y avait de l'activité autour du véhicule.
D'après mon regretté ami Pappu (1960-2014) qui m'accompagne et me sert de guide-interprète, une pièce est cassée et il n'est pas possible de réparer. Le chauffeur va devoir attendre au moins une semaine sur place avant que la pièce ne lui parvienne de New-Delhi. Et comme en 1995, il n'y avait pas de téléphones portables en Inde, C'est son équipier qui va devoir trouver un embarquement dans un camion pour rejoindre Manali - à deux jours de route- pour trouver un téléphone analogique et prévenir son employeur afin qu'il se charge d'acheminer la pièce de rechange.
Comme les camionneurs sont très solidaires dans ces contrées où le danger est en embuscade au moindre virage, il a pu sauter dans le premier camion qui passait par là vingt-minutes après que cette photo ait été prise.
Nikon F 90 - 20 mm f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.
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