Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Rajput

Cavalier du Shekhawati

17 Nov 2020 26 6 372
Mandawa (Inde) - Les Rajputs étaient considérés par les colons britanniques comme de valeureux guerriers. Leur cavalerie était particulièrement redoutée de leurs ennemis. Il est donc logique que sur toutes les havélis du Shekhawati on retrouve de nombreux cavaliers, témoignage d’un glorieux passé. Il est logique que le grand photographe Hans Silvester connu notamment pour ses photos de chevaux, se soit intéressé à ces fresques. Il est venu dans le Shekhawati pour photographier tous les cavaliers en peintures murales de toutes les havélis de la région. "Il en a tiré un livre : "Les cavaliers du Shekhawati" aux Editions de la Martinière. Attendez la fin du confinement pour le commander chez votre libraire préféré. On le trouve sur internet, mais soyons solidaires avec nos libraires.

Portrait Rajput

10 Nov 2020 67 26 564
Jaisalmer (Inde) - Toute d'abord je tiens à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien dans le deuil qui me frappe. Vaille que vaille, la vie continue. Aujourd'hui, un portrait d'un fier Rajput, photographié dans l'enceinte de la forteresse de Jaisalmer, ville fortifiée sur la route de la soie. Nikon F90 - 32-70 mm AF f : 2,8 - Ilford HP5 +

Femme rajput

02 Nov 2020 56 22 546
Puskkar (Inde) - Des photos comme celle-ci, j’en ai des centaines. Souvent, je les prends pour moi et ne je les montre que très rarement. Mais en y réfléchissant, si je continue à faire ce genre de photo, c’est en guise d’entrainement. Quand je pars en balade photographe ou quand je suis en reportage, il est important de se « chauffer » pour être en pleine possession de ses moyens quand il faudra passer à l’action. En principe, je préfère soumettre des photos qui dénotent d’un minimum de recherche photographique. Ici, j’ai croisé le regard de cette dame, j’ai visé et déclenché. Pratiquement sans réfléchir. Rien de plus. Prise en 1993, je me suis contenté d’une simple planche contacts pour ce portrait. Je ne l’avais pas sélectionné à l’époque car j’aurais dû cadrer un peu plus large pour que la main soit complètement dégagée. Même si elle est suffisamment visible pour induire sa présence et maintenir un certain équilibre, sans gêner la lecture. Bien qu’imparfaite, selon mes critères qualitatifs, c’est une photo acceptable. Autrefois, même si je pense que j’avais déjà le sens de la composition, il était plus instinctif qu’aujourd’hui et j’avais la fâcheuse tendance à travailler trop vite, ne finalisant pas suffisamment mes cadres. Démonstration par l’image ci-dessus. Depuis que j’ai repris la pratique de la photo après quelques années d’interruption, à la faveur de l’arrivée du numérique, je me précipite moins. Je travaille plus finement les compositions. Mais la vitesse d’exécution reste primordiale pour des sujets humains, même s’ils sont statiques comme cette femme. Le tout est de ne pas confondre précipitation et rapidité.

Avec vue sur la rue

04 Nov 2019 43 19 816
Udaipur (Inde) - Cette ville est le thème d’une nouvelle série sur l’Inde qui comptera 7 photos. Une par jour pendant une semaine, pour ne pas lasser. Comme d’habitude, ce sont surtout les habitants de cette ville du Sud de l’Etat du Rajasthan qui seront à l’honneur. Udaipur est une ville de 450.000 habitants particulièrement agréable pour les voyageurs. Un havre de paix dans la tourmente indienne. Elle est aussi l’ancienne capitale du royaume du Newar, située sur les contreforts des montagnes Aravelli et autour de plusieurs lacs artificiels, dont le premier a été creusé à main d’homme en 1362. Les touristes viennent ici pour visiter l’un des nombreux palais construits à proximité des lacs. Tous ont été transformés en hôtels de luxe. Mais le voyageur-routard verra lui aussi en Udaipur, une halte de choix. La photo ci-dessus a été prise à quelques centaines de mètres en amont du lac principal, dans une ruelle où les touristes ne s’aventurent guère. De part et d’autre de ce passage pavé, se dressent d’anciennes havélis (maison de maîtres ou petits palais) reconverties en immeubles d’habitation. Ce ne sont pas certes des logements sociaux. En Inde l’équivalent des logements sociaux sont… Les bidonvilles. Ici résident souvent des commerçants ou des fonctionnaires. Cs anciennes havélis à l’architecture typique du Rajasthan ou du Gujarat, incitent à se promener en levant les yeux pour admirer ces demeures anciennes. Au risque de marché dans un douze de vache sacrée. C’est parce que je marchais le nez en l’air que j’ai aperçu ce père de famille qui me regardait. Je venais de prendre un chien en photo quelques instantS plus tôt, ce qui semblait amuser ce monsieur. A noter la corde enroulée sur la barre qui sert de garde-corps. Il s’agit d’une poulie improvisée servant à remonter les courses de la journée pour ne pas les transporter dans les escaliers qui sont généralement assez raides dans ces vieilles demeures.