Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Fuji XPro2

Christian Clères, réalisateur

14 Jul 2020 54 22 609
Etretat (France) - Christian Clères, le réalisateur-scénariste du documentaire consacré à l'écrivain normand Guy de Maupassant. Après une carrière d'auteur bien remplie, Christian a aussi à son actif plusieurs documentaires sur les écrivains. Après le succès de son dernier long métrage intitulé "J'aime pas Proust", France Télévision lui a commandé deux autres documentaires pour la même série intitulée "J'aime pas...". L'un consacré à Flaubert et l'autre à Maupassant. Sur cette photo, Christian est en contre-champ de la précédente photo où les techniciens se préparent à tourner une séquence dans laquelle il va lire un passage de l'oeuvre de Maupassant. Les techniciens sont prêts à tourner. Je vais sortir de la pièce pour sortir du cadre, mais au dernier moment, sans réfléchir, je me penche et je prends cette photo. A l'instinct. Christian est un gars plutôt amusant qui aime bien blaguer, mais là… il est concentré.

Derniers réglages

13 Jul 2020 36 12 546
Etretat (France) - L'équipe de tournage du prochain film-documentaire consacré à l'écrivain Guy de Maupassant, effectue les ultimes réglages pour une séquence du film. Nous sommes dans la maison de l'écrivain normand. Aujourd'hui la villa appartient à un particulier qui y réside. Ce n'est pas un musée. Même si le propriétaire fait parfois visiter le jardin. La séquence va montrer le réalisateur-scénariste Christian Clères assis dans un fauteuil lisant un livre de l'auteur. Un plan qui s'inscrira dans le film sur fond de voix off. Vous ne voyez pas le réalisateur puisqu'il est hors champ. Etant donné la position des techniciens, il n'était pas possible d'avoir une vue générale. Ça n'a guère d'importance car je cherchais à photographier les techniciens. Tout était prêt pour filmer, mais l'équipe m'a laissé quelques instants, afin que je puisse faire ma photo. Le chef opérateur en profite pour peaufiner sa mise au point. A la caméra : Nicolas Ependre, chef opérateur ; assise sur le sol Anaïs Denis, assistante image ; Benjamin Le Calvé, opérateur de prise de son.

Les trois amis

08 Jul 2020 59 21 469
Varanasi (Inde) - Ces trois là sont copains depuis leur plus tendre jeunesse. Ils sont nés dans le quartier et ne l'ont jamais quitté. Je le sais, parce qu'ils me l'ont dit. La photo a été prise dans l'une des multiples ruelles de la cité sacrée qui surplombe le Gange. Une rue pavée qui mène à ma Guest-house. Chaque soir après ma promenade sur les rives du fleuve, je m'arrête systématiquement devant une boutique ouverte sur la rue, pour acheter un bouteille d'eau minérale. En plus d'un mois passé dans la ville, je commence à avoir mes petites habitudes, mes rituels mes manies. Les trois papys étaient très souvent là, à discuter. Celui situé au centre, est le propriétaire de la boutique ou je me fournis en eau minérale. Elle est désormais tenue par ses enfants et petits-enfants. Comme je passais mes journée dans le bidonville de Kashi, la léproserie ou à l'hôpital des grands brûlés pour les besoins de mon reportage, le soir, je faisais des photos d'illustration pour me changer les idées. Mais parfois, je manquais un peu d'enthousiasme pour des images ne correspondant pas à mon projet. Je n'avais donc jamais pris en photos les trois compères. Ce soir là, j'étais d'humeur enthousiaste et je suis allé discuter avec ces messieurs que je croisais depuis plusieurs semaines. C'est au cours de cet échange que j'ai appris qu'ils étaient copains d'enfance. Quand ils ont su que je travaillais pour l'organisation non gouvernementale (ONG) Action Bénarès, celui qui se trouve au centre m'a apposé la main sur la tête en guise de bénédiction. Il m'a même dit que j'étais "un saint homme ! " Il ne faut quand même pas exagérer ! Ce n'est pas moi qui soigne les intouchables. C'est l'équipe soignante. Et c'est vrai que leur boulot est un vrai chemin de croix. Moi, je me contente de les photographier. Pour en revenir à nos trois amis, je les photographie alors que la nuit est tombée depuis longtemps. La rue est éclairée par des lampes au sodium, donnant cette dominante orange sur la partie droite du mur et sur deux des personnages. Le troisième, situé à gauche a son vêtement moins orangé, parce qu'il se trouve sous un néon qui neutralise le sodium. On voit quand même derrière lui, une légère dominante verte due à la colorimétrie du néon (on devrait parler de température). Bien entendu, j'ai des photos posées de ces trois braves amis. Celle-ci est plus naturelle car le m'étais écarté pour acheter ma bouteille d'eau et il ne faisaient déjà plus attention à moi.

En attendant le client

07 Jul 2020 42 12 454
Varanasi (Inde) - Varanasi, c'est le Gange et les gaths où les incinérations en public. Mais il serait réducteur de résumer cette ville à son fleuve et à ces perpétuelles cérémonies religieuses. Cette ville a d'autres ressources que seuls les touristes et voyageurs qui s'attardent dans la cité la plus sacrée de l'Inde sont en mesure d'apprécier : les ruelles étroites de la vieille ville qui surplombent le fleuve, où il est bon de se perdre. C'est là que l'on peut avoir un bon aperçu du quotidien des indiens. Des ruelles marchandes où les gargotes côtoient de petits marchés improvisés à même le sol. Des lieux où j'adore m'immerger. Comme je ne suis pas à une contradiction près, la photo ci-dessus a été prise sur une route un peu plus large que les ruelles évoquées. Elle mène vers l'un des plus importants gaths à l'ouest de la ville. Un gath moins central, principalement fréquenté par les indiens et quelques "routards". Mais là on est déjà en retrait du Gange et plus près du quotidien des indiens. Les photos qui suivront vous emmèneront dans ces étroites ruelles centenaires où à certaines heures, il n'est pas rare de se retrouver dans de véritables embouteillages de piétons. - Sur le PIP, un portrait du vélo-taxi.

Fier d'être vélo-taxi !

07 Jul 2020 39 8 359
Varanasi (Inde) - Lire le commentaire en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50123946