Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Hindou

Pèlerin hindou

09 Nov 2021 43 18 460
Varanasi (Inde) - J'adore Madagascar, mais j'ai envie de changer d'air. Je continue cependant ma série sur les portraits, mais cette fois je met le cap sur l'Inde. Et je commence avec ce pèlerin hindou qui, les pieds dans le Gange, chante en tapant dans ses mains. Il a l'air un peu tristounet, mais ce n'est qu'une impression. Il prie avec toute sa famille et j'ai d'autres photos où il sourit. Ne jamais se fier aux apparences.J'ai des photos de personnes qui semblent rire alors qu'elles hurlent de douleur après avoir pris une enclume sur le pied.

Le gardien du temple

23 Jan 2021 74 22 480
Orchhâ (Inde) - L’homme qui profite des premiers rayons de soleil du matin est le gardien d’un temple hindouiste du centre-ville. Pendant plusieurs jours, je suis passé tous les matins devant ce temple. Le gardien a fini par s’habituer à me voir le photographier. Même s’il ne comprenait pas ce qu’il devait prendre pour une manie voire une obsession. Ce qu'il ne pouvait comprendre c'est qu'au-delà du lieu et de sa présence, c'est la lumière qui m'intéressait. Chaque jour elle était différente. Je pense que cette photo est l’une des plus intéressantes en terme de colorimétrie. Il est à noter que la veille, le temple avait été le théâtre d’une cérémonie religieuse en l’honneur du « roi d’Orchhâ », d’où la présence de nombreuses tentures colorées.

L’Inde vue… d’une terrasse

07 Nov 2020 50 14 475
Jaipur (Inde) - Je prends un café sur une terrasse. En bas, un temple. Il ne se passe rien de particulier. Une dizaine de minutes plus tard, une cloche se met à te à tinter à toute volée. Je me penche et je vois tous ces hindous qui sortent du lieu saint dans un véritable brouhaha. Je me saisis de mon boîtier toujours à proximité. Il est équipé d’un 80-200 mm f : 2,8. Je me précipite car j’ai peur que les dévots ne s’en aillent rapidement. Finalement, il restent sur place, attendant je ne sais quoi. Tant mieux, j’ai largement le temps de faire quelques photos en couleur, que je double aussitôt avec du N&B toujours chargé dans mon second boîtier équipé d’un 35 mm. Finalement, j’ai même le temps de monter mon 80-200 mm sur le boîtier N&B avec lequel je prends cette image. Personne ne s’est rendu compte de ma présence ; sauf le petit garçon qui se trouve un peu devant les vaches sacrées. Nikon F90 - 80-200 mm f : 2,8 -Ilford HP5 +

La banalité d'une scène de rue

22 Oct 2020 37 8 282
Pour prendre connaissance du commentaire suivez ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50431630

Un prêtre hindouiste en pause syndicale

22 Oct 2020 53 22 466
Pushkar (Inde) - Je poursuis ma série en numérique N&B sur Pushkar avec ce portrait en situation d’un prêtre hindouiste. Selon cette religion, seuls des membre mâles de la plus haute caste de l’Inde, les brahmanes, sont autorisés à accéder à la prêtrise. Malgré leur caste d’origine, socialement favorisée, ces prêtres ne vivent que des offrandes des fidèles. Mis en raison du nombre incroyable des fidèle, ils sont rarement dans le besoin. Ils sont les intermédiaires incontournables entre les dieux et les hommes. La religion est omniprésente en Inde. Elle ponctue le quotidien de croyants. C’est le prêtre qui fixe les jours favorables à tout événement, comme le mariage qui ne peut être célébré qu’au cours de 9 mois propices dans l’année. Et tous les hindous s’y conforment car ils sont maladivement superstitieux. Ces prêtres qui peuvent se marier, ne doivent pas être confondus avec les sadhus qui eux, sont des ascètes ayant renoncé à toute attache matérielle pour se consacrer essentiellement à leur quête spirituelle. Sur cette photo, le prêtre est au repos si je puis m’exprimer ainsi. Il lit certes un texte sacré, mais il ne porte pas son turban. Signe qu’il n’est pas en activité. Sur la photo en couleur (PIP ou en suivant ce lien www.ipernity.com/doc/1922040/50431628 ) c’est ainsi que le religieux m’est apparu. J’ai pris cette première photo car j’avais dans l’idée de faire une série sur les rues de Pushkar. J’ai tout de suite compris que cette image n’aurait qu’un intérêt relatif. Pour moi, même si l’on voit le prêtre sur la droite, la rue manque d’animation à mon goût pour en faire une bonne photo selon mes critères. En m’approchant du religieux, je lui ai demandé la permission de le photographier. Je ne risquais pas grand chose car tous les indiens, prêtres ou simples fidèles, aiment être photographiés. Il était souriant, jusqu’au moment où j’ai porté le viseur à mon oeil. Là, il m’a fait un signe de la main pour que j’attende. Il s’est alors redressé, à lissé sa moustache et pris cet air empreint de gravité. La photo prise, le sourire est revenu.

Tu veux ma photo ?

24 Jul 2019 57 23 898
Rameswaram - Encore une photo qui nécessite une légende, sous peine d’en faire une mauvaise interprétation. Celle qui vient à l’esprit, serait de penser homme réalise que je photographie sa femme à son insu. En un sens, il ne se trompe pas. J’ai d’ailleurs plusieurs portraits de cette dame. A voir sa tête, si je n’étais pas l’auteur de cette photo, je me dirais : « ça va mal se passer pour le photographe ». En réalité, s’il est vrai que l’homme à été surpris de ma présence quand il a tourné la tête, malgré les apparences, il n’était pas en colère. Son regard certes peu aimable, m’a surpris. Alors quand il m’a demandé de voir la photo, je me suis exécuté pour ne pas envenimer la situation. Je m’attendais à ce qu’il me demande d’effacer le fichier numérique. Mais non ! Lorsqu’il a vu l’image, il a appelé sa femme pour qu’elle voit la photo. Elle était ravie, surtout que j’en ai profité pour lui montrer les portraits que j’avais fait d’elle quelques instants auparavant. Le mari lui, a gardé le même air grave et renfermé tout le temps de la discussion qui s’en est suivie. Mais il ne montrait aucune agressivité et restait légèrement en retrait. Quand je suis parti, il a joint ses mains et baissé légèrement la tête en signe de respect, pour me dire au revoir. Ne jamais se fier au apparences. J'avais écarté cette photo lors de ma première sélection, car l'homme torse nu, situé derrière la femme qui fait sécher son sari, était mal placé. Mais le regard du mari est tellement fort à mon avis, que j'ai décidé de la réhabiliter. A voir sur fond noir.