Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Truck

On the road again !

26 Jul 2025 21 11 129
(Inde) – L'un de mes endroits préférés sur la route Manali-Leh. À chaque fois que je passe ici, je m'arrête au moins une demi-heure pour faire des photos des véhicules qui passent. Sauf en 2011. Il tombait une pluie diluvienne, au point que nous sommes passés sans voir l'arche naturelle. Nous étions concentrés sur la route qu’on voyait à peine, tellement il y avait d'eau sur le pare-brise... Et sur la route. C'est trois kilomètres plus loin qu'à l'époque (2011) la boîte de vitesse du véhicule a lâché et que nous avons évité de justesse d'être emportés par une coulée de boue. Ceux qui ont de la mémoire se souviennent d'avoir vu cette photo, publiée ici, mais dans une version N&B. Elle est toujours sur IP.

Des gaz d’échappement dans un décor grandiose

24 Jul 2025 27 18 235
(Inde) – En 2011, j’avais pris, pour la seconde fois, la route Manali-Leh. Certains tronçons ressemblaient enfin à une route, plus qu’à la piste défoncée d’autrefois. Mais les virages en épingle à cheveux, qui s’enchainent (photo) sur une soixantaine de kilomètres, étaient encore en terre et cailloux. Cette fois, en 2017, il était possible de circuler sans que des nuées de poussières terreuses enveloppent tous les véhicules. Ce qui ne veut pas dire que les poumons des voyageurs sont désormais en sécurité. Si la poussière est moins présente, les fumées noires crachées par les pots d’échappement des camions, qui ne connaissent pas les contrôles antipollution, obligent ceux qui tentent de les doubler à se protéger avec des foulards et à serrer les dents. On était avant le Covid et les masques étaient peu utilisés dans ces contrées. De toute façon, dans cette ambiance de gaz d’échappement, ils ne seraient d’aucune efficacité. Pas plus que les foulards. En Inde, l’air n’est jamais pur. Pas même en altitude.

La route du toit du monde

18 Jul 2025 31 19 262
Sarchu (Inde) – la route Manali-Leh est une route mythique. Elle s’étire en altitude entre 1500 et plus de 5000 mètres d’altitude. Certes aujourd’hui, elle est asphaltée sur la quasi-totalité des 409 km qui séparent les villes de Manali (Himachal-Pradesh) et Leh, la capitale du Ladakh. Autrefois, selon la météo et l’état de la piste, on pouvait mettre plus d’une semaine pour effectuer le voyage. J’ai pris cette route trois fois. La première en 1995. À l’époque c’était l’aventure. Elle était surnommée « la route de la mort ». La seconde fois en 2011, la route s’améliorait, mais elle n’était pas terminée. Ce qui ne nous a pas empêché de casser la boîte de vitesse de notre 4X4. Il a fallu abandonner le véhicule menacé par des coulées de boue. On a été pris en stop, sous la pluie, par un camion militaire. Il nous a déposés quelques kilomètres plus loin au poste de contrôle militaire. Là nous avons passé la nuit, avant de retrouver un autre véhicule pour nous acheminer sains et saufs jusqu'à Leh. La photo ci-dessus a été prise en 2017, lors de mon dernier passage sur cette route. Là le trajet s’est effectué en seulement deux jours. Nous étions à Sarchu, situé sur un haut plateau à 4 300m où nous allions passer la nuit sous des tentes. Malgré le soleil, il faisait - 5°. Mais quand le soleil a disparu, la température est tombée à -10 °. Heureusement, les tentes étaient équipées de « duvet Himalaya ». De sorte qu’on a pu dormir sans mourir de froid. À l'extérieur, le vent glacé était difficile à supporter. - Si vous voulez en savoir plus, si ce n’est déjà fait, vous pouvez lire mon article : www.ipernity.com/blog/1922040/4731498?t=106985&c=1&s=edit