Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Danse

Ultime répétition

12 Jul 2025 27 13 150
Hémis (Inde) – Il n’est pas encore 14 h. À 15 heures précises, devant les touristes, les moines donneront un spectacle de danses rituelles. Les offrandes et les dons des croyants ne suffisent plus à financer le fonctionnement du monastère, il faut se diversifier. Le développement du tourisme est une aubaine, mais les moines doivent abandonner quelques heures l’étude des textes sacrés pour se faire, quelques heures par jour, intermittents du spectacle. Sur la photo, les religieux répètent les pas d’une danse qu’ils vont produire publiquement pour la première fois, et dont certains moines-danseurs ne maîtrisent pas pleinement. Ils m’ont dit comment s’appelait cette danse, mais elle a un nom à coucher dehors et je ne l’ai pas retenu. • Je ne peux pas garantir l'authenticité des chausseurs des moines-artistes.

Le bal du samedi soir

16 Jan 2024 31 8 492
Cuernavaca (Mexique) - Cuernavaca est une ville mexicaine, capitale de l'État de Morelos. Elle se situe à environ 80 km de Mexico. Cette ville accueille de nombreuses villas de luxe qui ressemblent à des camps retranchés avec de hauts murs ornés de barbelés, des miradors avec des hommes armés et de nombreuses caméras de surveillance. Pour cause, de nombreux narcotrafiquants, en toute impunité, y ont élu domicile pour sa proximité avec la capitale et la douceur de son micro-climat. En revanche, le centre ville est moins austère. Ici, comme partout dans le pays, les mexicains ne ratent jamais une occasion de s'amuser. Tous les week-ends toutes les places du pays se transforment en bals populaires. Là, il est possible de photographier à loisir.

Danse rituelle

18 Jun 2020 46 12 510
Malana (Inde) - La fête annuelle en l'honneur du dieu Jamlu est l'occasion pour les villageois de se détendre. La danse est un élément important dans le programme des festivités. Ce qui m'a étonné, c'est qu'il n'y a qu'une seule et unique danse à laquelle s'adonnent les habitants. Si le rythme musical - terriblement lancinant, obsédant et répétitif - s'accélère légèrement parfois, le pas des danseurs, lui, qui reste le même. Autre raison de mon étonnement, cette danse ressemble au "pidikhtos", une danse traditionnelle grecque. A la différence de la Grèce, à Malana on pratique le "pidikthos" dans une version au ralenti. Les danseurs auxquels se joignent parfois les femmes selon un code compliqué, vont de gauche à droite, sur une demi-douzaine de pas, puis, ils repartent en sens inverse. Et ça dure plusieurs heures. Parfois ils s'accroupissent se se relèvent dans un vague sursaut d'énergie. Energie qui retombe immédiatement pour revenir à une léthargie chorégraphique. Les herbes locales et l'alcool de riz (proche du vitriol) aidant, nombreux sont ceux qui entrent vite en transe. "Ca facilite la communication avec les divinités", m'a confié mon ami Changatram. Le problème c'est que ces substances peuvent parfois chauffer les esprits. Mieux vaut ne pas se trouver à proximité d'un danseur armé d'un sabre dégoulinant du sang des moutons que l'on vient de sacrifier. Je sais de quoi je parle. Le musicien (assis à gauche de l'orchestre), originaire de Kashol, que je connaissais bien, m'a invité à entrer dans le cercle sacré formé par les danseurs, afin que je puisse faire des photos. A deux reprises, la lame acérée du sabre d'un coupeur de têtes de moutons, est passée à quelques centimètres de mon visage. Il n'était pas agressif à mon encontre, mais tout simplement aviné, enfumé et maladroit. C'est la raison pour laquelle j'ai préféré équiper mon Nikon F90 d'un 80-200 mm, pour continuer à faire mes photos à bonne distance et à fond de focale. Voir également le PIP; - Film : Kodachrome 64.

C'est la fête au village

18 Jun 2020 24 3 388
Malana (Inde) - Pour lire le commentaire cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50049426 Nikon F 90 - 35 mm Nikkor f : 2 - Kodachrome 64.

Que la fête commence !

23 Aug 2019 38 15 945
Timisoara (Roumanie 1990) - Cette ville, berceau de l’insurrection qui un mois plus tôt a fait tomber Ceausescu, était la première étape roumaine de l’association «Artistes d’un monde sans frontières». Un groupe hétéroclite d’artistes professionnels et amateurs, venus de tous les horizons. Personne ne nous attendait. L’équipe s’est installée sur la place du centre-ville. Les artistes de rue (clowns, jongleurs, cracheurs de feu…) sont déjà à pied d’oeuvre. Le spectacle improvisé ravi les passants qui semblent apprécier les bateleurs accompagnés d’un quintette de clarinettistes situé hors-champ. C’est à ce moment que Jean-Patrice, dans son rôle de clown, va chercher une femme dans la foule pour faire quelques pas de danse. Quelques minutes plus tard la place centrale se transforme en bal populaire. Rien n’était prévu. Hormis les clarinettistes, les artistes ne se connaissaient pas avant le départ. Malgré l’absence de répétitions, chacun joue son rôle laissant libre-court à la spontanéité. Et comme par miracle, tout fonctionne. Au bout d’une heure et demi de spectacle, les gens sont venus nous remercier, nous assurant du bonheur que cet événement leur a procuré. Ils voulaient parler. Tout simplement. C’était la première fois depuis des années, que leur parole était libérée. Un homme m’a même confié que c’était la première fois depuis 15 ans qu’il assistait à un spectacle. Le directeur d’un théâtre dont l’établissement était fermé depuis plusieurs années, assistait à la représentation improvisée. Il a proposé à l’association qu’elle se produise le soir même pour un grand spectacle gratuit dans son théâtre. Réinvestir un théâtre a été l’un des grands « faits d’armes » de cette association aujourd’hui disparue. Le seul qui n'était pas artiste dans la bande, c'était moi. J'étais chargé d'assurer le reportage de ce road-trip artistique et humanitaire. Nikon F2, 35 mm f : 2, Ilford HP5 +. Négatif numérisé avec un Nikon D 750 sur banc de reproduction.