Jean-luc Drouin's photos with the keyword: hommes
Sur la marché de Munnar
| 03 May 2021 |  |  |  | 
    Munnar (Inde) - Photo prise sur le marché de Munnar  sans autre raison que de tenter de capter la lumière difficile d'un matin fortement ensoleillé.
Munnar est une petite ville montagneuse du Kerala perchée au milieu des plantations de thé. Cette ville ne devait être qu'une étape de nuit sur la route qui me ramenait à Fort-Cochin. Finalement, j'y suis resté 5 jours. Malgré la fraîcheur nocturne et des petits matins, j'ai découvert une ville et une région très agréables où j'envisage de retourner un jour...
  
 
  
 Dobi Wallah
| 28 Apr 2021 |  |  |  | 
    Cochin (Inde) - Comme partout en Inde, à Cochin dans l'Etat indien du Kerala, la communauté Dobi Wallah est organisée en coopérative. Les membres de cette caste dite inférieure se chargent de laver le linge pour les hôtels, les restaurants ou les particuliers. En raison de cette organisation collective, cette communauté s'en sort plutôt bien économiquement. 
A l'origine, la communauté a été créée pour les besoins de l'armée néerlandaise pour laquelle les Dobi Wallah lavaient, séchaient et repassaient les uniformes des militaires.
Les posters accrochés sur les murs de la blanchisserie à ciel ouvert, représentent l'une des plus grandes stars du cinéma indien dont c'était l'anniversaire le jour où j'ai pris cette photo. En Inde, les actrices et acteurs de Bollywood sont vénérés comme des dieux vivants.
  
 
  
 Un petit matin sur Fort-Dauphin
| 06 Apr 2021 |  |  |  | 
    Fort-Dauphin (Madagascar) - Il n'est pas 6h30 (ne vous fiez pas aux données Exif dont l'heure est restée sur celle de paris). J'ai RDV dans une demi-heure chez Mam Georges, le maire, avec qui je dois partir toute la journée dans les villages de brousse de la région. Comme j'ai un peu de temps et que la lumière est belle, je décide d'y aller à pied. 
La mer est au bout de la route à moins de 500 mètres de mon hôtel. Il y a encore peu de monde dans la rue. Au loin, j'aperçois des pêcheurs en contre-jour qui se rendent au vieux port français abandonné où sont stationnées leurs pirogues. Je presse la pas et je parviens à faire cette photo.
J'ai légèrement accentué la densité au bas de la photo pour que l'inesthétique mur de brique le long duquel les pêcheurs marchent, ne réduise pas à néant l'ambiance de cette photo.
  
 
  
 Marchands de tapis
| 21 Mar 2021 |  |  |  | 
    Jaisalmer (Inde) - Je termine cette série consacrée à Jaisalmer et au Rajasthan par ce double portrait d'un père et de son fils. La photo a été prise dans la forteresse, alors que les deux hommes regardaient par la fenêtre du premier étage de leur demeure. 
Ce sont des commerçants spécialisés dans le commerce de tapis artisanaux. Magnifiques ces tapis, mais aux tarif prohibitifs. Après avoir pris la photo, il m'ont proposé d'entrer chez eux où ils disposent une énorme stocks. J'ai aimablement décliné l'invitation car je connais par coeur ce genre de commerçants. On ne parvient jamais à s'en débarrasser et si j'avais accepté d'entrer "juste pour voir" comme ils me l'avaient suggéré, ils auraient essayé par tous les moyens de me vendre tout leur stock. Ils sont tellement insistants qu'il faut redoubler d'efforts pour rester poli.
Les Indiens sont des commerçants acharnés et persuasifs. Je sais de quoi je parle, je me suis fait avoir une fois. Pas deux ! De vrais marchands de tapis.
  
 
  
 Le Gange : un fleuve sacrément sale
| 01 Mar 2021 |  |  |  | 
    Varanasi (Inde) - Les pèlerins se lavant et priant dans les eaux du Gange pour s’y purifier est une image iconique de la cité la plus sainte de l’Inde. On en profite, comme sur cette photo, pour y faire sa lessive ou… se brosser les dents. 
Personnellement, j’ai toujours refusé de me baigner dans le Gange. Nager au milieu des carcasses de cadavres mal incinérés ou de corps gorgés d’eau, faute d’avoir eu les moyen de payer le bois pour la crémation, ne m’a jamais tenté. Dans ma vie j’ai souvent pris des risques, mais ils étaient calculés. Mais je ne suis pas suicidaire.
Pas la peine d’avoir fait des études poussées pour voir que le fleuve sacré est sacrément sale.
La première fois que j’ai posé mon sac à dos à Varanasi, je me suis renseigné auprès des habitants pour savoir s’ils n’avaient pas peur d’attraper des cochonneries. 
Nous sommes sous la protection du dieu Shiva m’a-t-on répondu en substance. Dont acte. Mais j’ai poussé l’enquête et découvert dans une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que la présence des cadavres dans le fleuve n’est rien, à côté de la triste réalité. 
Malgré la présence de 3 usines de traitement des eaux usées, le taux de matières fécales présentes dans l’eau, serait entre 2 à 4000 fois supérieur à la limite recommandée par l’OMS pour une eau de baignade sans danger.
De plus, le rendement des usines de traitement ont une capacité de 102 millions de litres par jour pour une ville qui en génère 260 millions. Et petite précision qui a son intérêt, elles ne sont pas équipées pour traiter les matières fécales. 
Shiva serait-il plus efficace que les usines de traitement de l’eau pour protéger ses adorateurs ? Que nenni ! Ce que ne disent pas les usagers du fleuve, mais que révèle l’étude de l’OMS, c’est que 66 % des habitants de Varanasi qui sont au contact avec le fleuve, souffriraient de gastro entérites aiguës , de dysenterie chronique ou d’hépatites voire du choléra. Excusez du peu.
Lors de mon prochain voyage dans la cité sainte, je peux vous assurer que je n’investirai toujours pas dans un nouveau maillot de bain.
  
 
  
 Offrande du matin
| 28 Feb 2021 |  |  |  | 
    Vanarasi (Inde) - J'ai souvent évoqué ici le rituel des ablutions matinales dans le Gange. Je ne vais donc pas trop m'y attarder. 
Les trois hommes sont venus prier le dieu protecteur de la cité, Shiva, comme ils le font tous les matins. A cette occasion, de nombreuses offrandes sont faites au fleuve sacré avec des pétales et colliers de fleurs, jetés dans l'eau. 
Le partage et la solidarité étant inscrits dans les textes sacrés, on assiste ici à une offrande faite à un autre pèlerin croisés par hasard sur les rives du fleuve. Il s'agit de boulettes de semoule. Celles qui restent dans le plateau seront ensuite livrées au Gange.
  
 
  
 Indian foods
| 09 Feb 2021 |  |  |  | 
    New-Delhi (Inde) - Je poursuis ma série sur les petits commerces dans la capitale indienne et plus particulièrement dans le populaire quartier de Paharganj. 
Si les restaurants et gargotes s’adressant à la population locale restent majoritairement vétustes, de jeunes commerçants ont décidé ces dernières années d’améliorer la décoration de leurs établissements. 
Le développement d’internet n’est pas étranger à ce changement. Ils souhaitent donner une image de modernité en investissant dans quelques pots de peinture. Et s’il n’y a pas vraiment de normes sanitaires imposées pour la préparation des plats, il faut reconnaître que des efforts sont réalisées pour éviter que les clients ne repartent malades après un repas à l’indienne.
  
 
  
 Food street
| 07 Feb 2021 |  |  |  | 
    New-Delhi (Inde) - La légère dominante magenta de ce tirage vient de l'heure tardive à laquelle cette photo a été prise (ne pas se fier aux données exif, l'heure est restée celle de Paris). 
Il fait déjà nuit et comme il n'y a pas d'éclairage public, j'ai dû éclaircir le tirage sous peine de me retrouver avec une ambiance "mine de charbon" totalement illisible. C'est la raison pour laquelle cette photo n'a jamais été sélectionnée. Mais confinement oblige, j'ai eu le temps de l'étudier plus attentivement ces derniers jours et je trouve que les attitudes des personnages sont intéressantes et qu'elle méritait peut-être d'être sauvée.
Nous sommes toujours dans mon quartier de Paharganj face à "l'Imperial cinema", l'un des cinémas les plus célèbres de New-Delhi jusqu'au début des années 1990.
Après avoir pris la photo je suis allé voir ce qui monopolisait l'attention de ces hommes. Il s'agissait d'une balance à plateaux, type roberval, modifiée à l'indienne, dont le balancier était grippé.
  
 
  
 Artisans matelassiers
| 06 Feb 2021 |  |  |  | 
    New-Delhi (Inde) - Je viens de m’engager dans une petite ruelle et passe devant cette boutique. Sur le coup je n’y prête pas attention, d’autant que les trois hommes sont inoccupés. Ils semblent attendre l’heure de fermer leur atelier pour rentrer chez eux. Je me ravise et reviens sur mes pas en me disant que finalement, avec ce fond jaune, il y aurait peut-être matière à photo. 
Je me poste devant la boutique sans porte, qui donne directement sur la rue et avec un large sourire je leur dis bonjour en hindi : Namasté ! Les trois hommes me rendent instantanément mon « namasté ». Ils sont de bonne humeur et je leur propose de les prendre en photo. L’homme qui était au fond comprends ce que je m’apprête à faire et regarde lui aussi dans ma direction. Clic-clac. En une seconde la photo est prise. Je leur montre l’image sur l‘écran de contrôle. L’homme au premier plan qui semble être le patron, me fait signe de m’asseoir et crie quelque chose en hindi. 20 seconde plus tard, quelqu’un nous apporte quatre verres de thé.
Ils parlent et comprennent l’anglais. Pendant la petite conversation qui s’en SUIT j’apprends qu’ils sont spécialisés dans la fabrication de matelas. Des plaques de mousse qu’ils recouvrent de tissus. En tout cas, moi, j’ai passé un bon moment.
  
 
  
 
 
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