Jean-luc Drouin's photos with the keyword: femme

Portrait Ladakhi

17 Aug 2025 35 16 405
Lamayuru (India) – Portrait d’une jeune femme ladakhi, pris sur le bord d’une route. La jeune femme était avec un groupe de femmes dans leur tenue traditionnelle, alors qu’elles attendaient le passage d’un Grand Lama qui revenait de Kargil. Au Ladakh, de nombreuses femmes portent encore régulièrement ces vêtements traditionnels, particulièrement les jours de fêtes. Il arrive cependant de croiser aujourd’hui encore des habitants vêtus de la sorte dans les villes et villages de cet État du Nord de l’Inde. Ici, les traditions sont toujours vivantes.

Zébu street

08 Aug 2021 55 13 451
Mahabalipuram (Inde) - Cité côtière de l'Etat du Tamil Nadu, Mahabalipuram est un petit paradis encore préservé du tourisme de masse. Comme dans beaucoup de villes indiennes, les zébus errent dans les rues sans autre but que de trouver un peu d'herbe à brouter.

Antique lave-vaisselle

19 May 2021 74 27 617
Alleppey (Inde) - Scène de la vie quotidienne sur les rives des canaux d'alleppey. Pour prendre cette photo, j'était sur une petite barque, ce qui facilite les prises de vues au ras de l'eau.

Séance de repassage

02 May 2021 63 21 679
Cochin (Inde) - Nous somme dans le bâtiment collectif de la communauté Dobi-Wallah. C'est une salle multifonctions. On y sèche le linge lorsqu'il pleut, mais c'est surtout la salle de repassage. Malgré la présence de l'électricité, les repasseuses préfèrent toujours utiliser leurs vieux fer à repasser alimenté par des braises brûlantes. S'ils sont très lourds par rapport aux fers électriques, selon cette dame, l'antique fer à braises offre une qualité de travail incomparable. Don't forget to see the second photo : N'oubliez pas d'aller voir la seconde photo, il n'y en a que deux à voir faites un petit effort : www.ipernity.com/doc/1922040/50745314

Corvée de repassage

13 Apr 2021 64 21 493
Fort-Dauphin (Madagascar) - Claudia est la femme de ménage du maire de Fort-Dauphin. Ce jour-là, elle était de corvée de repassage. Elle a également la fonction de nounou pour les trois enfants du maire. C'est une autre employée de maison qui est chargée de la cuisine et du ménage. Il faut dire que le maire et sa famille résident dans un ancien presbytère transformé en hôtel. Quand il y a quelques années les Canadiens sont venus installer les infrastructures d'une exploitation minière dans la proche région, l'activité hôtelière était florissante. Maintenant que la mine a commencé son activité d'extraction, techniciens et ingénieurs sont moins nombreux et l'hôtel ne reçoit plus que de rares voyageurs de passage se dirigeant vers le Grand-Sud. Le maire n'a pourtant pas licencié une partie de son personnel qui reste à son service.

Envoie la monnaie !

31 Mar 2021 55 25 473
Ambositra (Madagascar) - Cette femme croisée sur un marché en fin de journée à Ambositra en 2016 me dit : "Envoie la monnaie". En français dans le texte. Chez nombre de malgaches dans le besoin, demander de l'argent est un réflexe. "Donne moi de l'argent..." c'est la phrase préférée des enfants qui voient arriver un "vaza" (ce qui signifie étranger). Ces demandes ne sont jamais faites de façon agressive, ni insistante comme dans d'autres parties du monde. Il suffit d'afficher un sourire et les demandes s'arrêtent instantanément. J'ai pour principe de ne jamais donner d'argent pour une photo quand on me le demande. Je peux donner quelques billets, mais ce sera à mon initiative et rarement quand j'ai pris une photo. Sauf pour les mendiants. C'est leur gagne-pain. J'estime qu'il s'agit là, d'un échange et non d'une aumône. Cette femme qui me demande de lui "envoyer la monnaie" parce que je la photographie a eu droit à mon sourire en échange. Sa tenue vestimentaire qui n'a rien de guenilles et le smartphone (hors champ) qu'elle tient à la main, démontrent qu'elle n'est pas dans le besoin. Je réserve ma générosité à ceux qui en ont réellement besoin. Et souvent, ceux-là, ne demandent jamais rien.

La femme du chamelier

13 Mar 2021 61 20 564
Rajasthan (Inde) - Cette photo a été prise dans le hameau, aux portes du désert, où réside le propriétaire des dromadaires (sur la photo d'hier) et sa famille. Il possède une vingtaine de dromadaires. Et en cas de besoin, il lui arrive d'en louer une dizaine d'autres. Un cheptel qui fait de cet homme ; un homme riche. Dans la plupart des déserts du monde, on estime la fortune d'une famille au nombre de dromadaires ou de chameaux qu'elle possède. Le chamelier réside pourtant dans une minuscule maison en brique en forme de cube, mal construite. Elle fait plutôt penser à une baraque de bidonville. S'il a une vieille télévision à tube et un téléphone portable de la première génération, il n'a pas l'eau courante, ni de sanitaire. Juste un puit. Il vit comme le faisaient ses ancêtres nomades. Sa fortune, son capital, c'est son cheptel. Le portrait de cette femme est celui de sa jeune épouse, mère de trois enfants.

Femmes d'orchhâ

12 Jan 2021 70 30 499
Orchhâ (Inde) Je n'y croyais plus... Félicitation tout de même aux informaticiens bénévole qui se sont dévoués pour rétablir le téléchargement.

Madame Schangatram

05 Jun 2020 43 19 494
Cette adorable femme souriante est l'épouse de mon ami Schangatram. Ce couple m'a accueilli ou recueilli devrais-je dire, en 1982, lorsque je suis arrivé aux abords de Malana, littéralement épuisé après 3 jours de marche en pleine montagne. Je n'étais pas équipé pour mon premier trek qui, à ce jour, reste le plus dur de ma vie : baskets, chemise légère, un t-shirt de rechange enfoncé dans mon sac photo et jeans. Un petit sac de riz cuit (attaqué par la moisissure au bout de 24 h), quelques biscuits locaux et une gourde de 2 litres d'eau purifiée. Bien entendu les 2 litres se sont vite taris. Il a fallu que je boive l'eau des torrents. Et puis pour parfaire cet équipement d'amateur, une couverture militaire empruntée dans une gargote où j'avais passé la nuit avant d'entreprendre mon ascension à la recherche de Malana. J'avais une vingtaine d'années et j'étais inconscient du danger. J'avais confiance en ma bonne étoile. Et puis cette expédition n'était initialement pas prévue à mon programme. A l'époque, le village n'était pas indiqué sur les cartes et j'étais parti sans savoir ce qui m'attendait. Je demandais mon chemin à de rares montagnards ou bergers -que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas-, croisés lors de ma progression hasardeuse en altitude, où j'ai dû franchir un col à plus de 3.000 m. Je m'exprimais en faisant des gestes et prononçant le mot "Malana", sur un ton interrogatif le doigt pointé vers les hautes cimes. Cette aventure et l'histoire du village, je la raconte dans le texte que je publierai prochainement. J'apprendrai plus tard, qu'il y a un chemin nettement moins compliquée. Finalement ce reportage aura été initiatique pour moi. C'est la raison que lors de mes séjours suivants dans cette région je me suis évertué à reprendre le chemin le plus long et le plus difficile. Il faudra attendre 1994 pour que je vienne avec mes deux enfants (6 et 11 ans à l'époque), leur épargnant une telle ascension en empruntant la "route" la plus accessible. 16 heures de marche tout de même. Quand j'y repense...Quelle inconscience. En tout cas, ils ont récupéré plus vite que moi. A ma décharge c'est moi qui portait le sac à dos de 20 kilos. Aujourd'hui, ils parlent encore de cette "expédition". Même si à l'époque, ils n'étaient pas enchantés d'être là, regrettant ne pas être restés sur la côte normande avec leurs grands-parents. En 2009, lorsque j'ai fait cette photo de madame Schangatram, elle était veuve depuis deux ans. Son mari, mon ami, n'avait pas eu la force d'attendre mon retour. Il a été emporté par une crise d'asthme plus forte que les précédentes. Le stock de ventoline que je lui avast apporté lors de mon précédent passage était épuisé depuis trop longtemps. Je cherchais une photo de femme arborant de nombreuses boucles aux oreilles pour illustrer mon commentaire d'hier. Je suis tombé sur une série d'images de madame Changatram prise en 2009. J'ai hésité à la publier car elle me fait un peu mal quand je la regarde. Mais son sourire m'a décidé. Aujourd'hui, cette dame, si gentille et si douce, est peut-être partie rejoindre son mari auprès du dieu Jamlu, le dieu protecteur du village et " patron " des divinités de la vallée ? On dit qu'il ne faut jamais s'impliquer émotionnellement dans un reportage. C'est raté !

Portrait indien

15 Oct 2015 3 2 219
Village de pêcheurs à Rameswaram