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Sais-tu qu’en de lointains territoires boisés
il est des animaux que les ombres caressent,
des chiens fauves, fougueux, fiers, inapprivoisés,
de grands loups qui dans la nuit se dressent?
Ce soir leur meute court par les mondes épars.
Elle approche; Et déjà son échine se cabre
sur nos vastes coteaux, par devant nos remparts.
Elle vient, silhouette imposante et macabre,
rallier une armée d’animaux ténébreux:
lycanthropes, vautours, hyènes, salamandres,
et puis plantés devant, indistincts mais nombreux,
de grands épouvantails, muets, couleur de cendres.
Tous ont traîné vers nous leurs ongles de taureaux,
par des chemins pavés de carne et de décombres.
Ils ont par ces labours gangrené les terreaux
et dans un sillon large ont décuplé leurs ombres.
Les yeux fixés sur nous ils semblent hésiter.
Ils attendent sans bruit que l’ordre ultime éclate.
Sens-tu, dit moi? Sens-tu trembler notre cité ?
Entends-tu retomber la bruine écarlate?
Ils dévalent les monts, sortant griffes et dents,
les uns précipités sous ceux qui les talonnent
et les autres s’armant des os des précédents,
grossissant vers nos murs l’implacable colonne.
Mais ils ne t’ont pas vu, ni ton arme sortir;
Alors tu fermes l’œil; Le premier loup s’effondre.
La foudre maintenant va mordre à chaque tir.
La meute aux cris du feu, ne sait plus que répondre;
Et pris dans la stupeur ces êtres étrangers
n’ont plus rien d’une armée. Leurs troupeaux en déroute
sans plus un étendard, s’évadent mélangés,
laissant fumer les champs que les cadavres broutent.
Laisse moi m’en aller! Sous leurs ventres véreux
je veux lécher leurs pas, peureux comme l’hyène.
L’effroyable est ici. Je veux ramper vers eux
loin de l’humanité barbare qui est tienne!
Car, frère, c’est toi le pire, l’empereur
qui domine à toi seul cette bourbe vorace;
Et rien n’inspirera jamais plus de terreur
qu’un seul de tes regards, toi l’enfant de ma race.
"L'oeil fermé du chaos" par Gabriel (texte en ligne)
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