Haroun Tazieff et Panayotis Varotsos en Isère

Essertel, Claude, 1959- (photographe)

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localisation: Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00241 001

technique:1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm

historique: On connaissait déjà ses colères, ses déclarations à l'emporte-pièce, ses coups de coeur aussi, qui lui ont bien des inimitiés. Mais le 28 juin 1989, c'est un autre Haroun Tazieff qu'on a vu arpenter la campagne dauphinoise. Un Haroun Tazieff tout sourire. Heureux. Comme peut l'être un prophète qui arrive, enfin, à se faire entendre en son pays. Le projet de réseau de surveillance sismique, que l'ancien Monsieur catastrophes des gouvernements Mauroy et Fabius, conseiller général de l'Isère (en 1989), caressait depuis tant d'années, sort enfin des cartons. Haroun Tazieff et son ami, le professeur grec Panayotis Varotsos, ont repéré leurs premiers sites pour l'implantation du réseau VAN, du nom des trois scientifiques grecs Varotsos, Alexopoulos et Nomikos. L'un à une trentaine de kilomètres au sud de Thonon, l'autre en Savoie, près de Beaufort. Chichilianne, dans le département de l'Isère, a également remporté les suffrages des deux scientifiques. La petite commune qu'abrite le mont Aiguille aura, elle aussi, sa station, la plus importante du réseau et la première à être mise en place à l'automne 1989, si l'on en croit l'échéancier établi avec le Commissariat à l'énergie atomique, maître d'oeuvre de toute cette opération. Source : "S.E.S - Secousses" / dossier réalisé par Marie-France Reymond in Lyon Figaro, 29 juin 1989, p.2-4.

note à l'exemplaire: Ce reportage photographique contient 89 négatifs.

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