Travail en rizière (2)

Laos 2015


Travail en rizière (2)

25 Jul 2015 37 6 384
Viang-Vieng (Laos) - Rizière dans la très proche périphérie de Viang-Vieng. Voir le commentaire en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/49970030

Travail en rizière

25 Jul 2015 63 23 616
Viang-Vieng (Laos) - Photo prise à 15 bonnes minutes à pied du centre-ville en 2015. Cette ville aujourd’hui peuplée de 20.000 habitants, était considérée jusqu’au milieu des années 1990, comme l’un des paradis terrestres. Je n’y suis malheureusement pas venu lors de mon premier voyage en 1991. De paradis terrestre, Viang-Vieng s’est muée en enfer touristique en moins de deux ans, sous les assauts des investisseurs chinois et vietnamiens, attirés par un décor de rêve autour de la rivière Nam-Song, cernée de majestueuses montagnes calcaires truffées de grottes plus ou moins sacrées. Le tourisme de masse s’est abattu du jour au lendemain sur cette jolie vallée qui attirait également tous les junkies du monde entier. Conséquence ce un lieu est devenu peu fréquentable avec un fort taux de criminalité. Viang-Vieng a été rebaptisée " le cancer du tourisme " dans les années 2000. Mais en 2012, après avoir largement profité de la corruption, le gouvernement laotien à été obligé de mettre un coup d’arrêt à cette débauche, peu compatible avec l’image qu’il voulait donner du pays. Aujourd’hui, la région est redevenue plus apaisée et sécurisée. C’est toujours un haut lieu du tourisme avec ses quads pétaradants, perturbant la tranquillité des campagnes environnantes. Mais il est possible de pratiquer un tourisme plus respectueux de l’environnement en parcourant la région à pied ou à vélo. J’y suis venu en juillet 2015. Je voulais y passer une petite semaine, mais les pluies diluviennes et l’humidité ambiante qui pénétrait les os, mont incité à reprendre mon sac à dos et à poursuivre ma route vers des climats plus accueillants. La photos que je présente aujourd’hui a été prise en milieu d’après midi du troisième et dernier jour de ma présence à Viang-Vieng. J’ai profité d’un arrêt de la pluie pour me rendre sur un petit marché où l’on m’avait indiqué que l’on vendait des animaux sauvages pour la cuisine locale : chauves-souris, écureuils, grenouilles et crapauds buffles, serpents d’eau, oiseaux en tous genres etc. Pas de pangolins cependant. En tout cas, je n’en ai pas vu. En marchant vers ce petit marché paysan, situé à l’extérieur de la ville j’ai traversé ces rizières en cours de plantation (voir PIP : www.ipernity.com/doc/1922040/49970014 ). Comme il avait plu toute la matinée, le ciel était très nuageux. Mais j’ai eu la chance de bénéficier de quelques rayons de soleil qui tentaient de percer les nuages, m’offrant une lumière irréelle. Cette lumière peut laisser penser que j’ai passé mon image aux filtres d’un post-traitement poussé. Il n’en est rien. J’ai même dû réduire les teintes naturelles chaleureuses de la photo, renforcées par le capteur de mon Nikon D 800 dont le réglage-usine a une fâcheuse tendance à forcer sur le «jaune». Dominante qui reste présente sur l'épreuve finale, mais qui correspond à la réalité du moment. Si cette région est encore une destination touristique très prisée, le paysage reste grandiose. En évitant la pleine saison et en prenant quelques chemins de traverse, il est encore possible de tomber sur des scènes locale authentiques.

Pêche artisanale

23 Jul 2015 42 10 372
Vientiane (Laos) - Si en 1991, j'avais apprécié photographier les rives du Mékong à Vientiane, en 2015, le plaisir était intact. Comme les pêcheurs aux filets n'étaient plus en ville en cours d'urbanisation, j'ai dû louer un scooter pour remonter le fleuve en amont. Je n'ai pas eu à aller bien loin. Au bout de 5 ou 6 kilomètres, j'ai retrouvé mes pêcheurs. Essentiellement des femmes malgré la force physique nécessaire pour remonter les filets. Si les tenues vestimentaires sont désormais occidentalisées, la technique de pêche reste la même. J'ai passé une bonne heure avec ces femmes en fin de journée et pendant ce laps de temps, ces femmes n'ont capturé que de microscopiques poissons. JE M'ABSENTE AU MINIMUM 48 H.

Partie de pêche sur les rives du Mékong

23 Jul 2015 50 14 470
Vientiane (Laos) - Si en 1991, j'avais apprécié photographier les rives du Mékong à Vientiane, en 2015, le plaisir était intact. Comme les pêcheurs aux filets n'étaient plus en ville en cours d'urbanisation, j'ai dû louer un scooter pour remonter le fleuve en amont. Je n'ai pas eu à aller bien loin. Au bout de 5 ou 6 kilomètre, j'ai retrouvé mes pêcheurs. Essentiellement des femmes malgré la force physique nécessaire pour remonter les filets. Si les tenues vestimentaires sont désormais occidentalisées, la technique de pêche reste la même. J'ai passé une bonne heure avec ces femmes en fin de journée et pendant ce laps de temps, ces femmes n'ont capturé que de microscopiques poissons. Voir le PIP ou cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/49973462

Scène champêtre au Laos

25 Jul 2015 59 21 496
Viang-Vieng (Laos) - Priorités familiales obligent, je ne suis pas passé sérieusement sur Ipernity depuis deux jours. Comme je n'ai pas eu le temps de choisir une photo avec une histoire, aujourd'hui je suis obligé de me contenter d'une illustration. Un paysage dont l'intérêt réside surtout dans ce ciel nuageux, typique de l'Asie du Sud-est. Rien de spectaculaire. Une rizière en plan large avec quelques paysans qui, pour une fois, ne tiennent pas le devant de la scène.

Entre tradition et modernité

22 Jul 2015 49 8 379
Vientiane (Laos) - Si la capitale Vientiane s'urbanise activement, en longeant les rives du Mékong en ville ont constate que la vie des laotiens garde ses aspects traditionnels. Si les pêcheurs de poissons d'eau douce ont troqué leurs vestes de travail traditionnelles et leurs chapeaux en paille de riz, contre des T-shirts et des casquettes, les techniques ancestrales de pêches perdurent. L'essentiel est préservé. Ce qui fait du Laos un pays encore fréquentable pour les photographes-ethnologiques.

Pêcheur à l'épervier perdu sur un bras du Mékong

24 Jul 2015 34 10 375
Vientiane (Laos) - Pêcheur à l'épervier dans les eaux du Mékong, sur fond de végétation luxuriante. Comme je le signalais sous ma précédente photo publiée hier, malgré une urbanisation accélérée de la capitale, Vientiane, les populations locales restent attachées à leur mode traditionnel de vie. Je ne peux dire avec certitude si c'est par obligation ou par choix ? Mais je penche pour la première hypothèse. Les traditions locales sont en sursis. Cette photo a été prise à quelques kilomètres de Vientiane. Quand j'ai aperçu ce pêcheur, au loin, il remontait lentement son filet. J'ai arrêté mon scooter, me suis saisi de mon appareil photo et je me suis rapproché au maximum. Mon Nikon n'était pas équipé de la bonne focale pour prendre une telle scène. Je n'ai pas pu prendre immédiatement la photo. L'homme a rejeté une nouvelle fois son filet dans les eaux du fleuve, avant de le remonter, sans le moindre poisson. Entre temps, j'avais eu le temps de monter mon 70-200 mm. Quand le pêcheur a une nouvelle fois lancé son filet, j'étais prêt. Comme j'étais à fond de focale (200 mm), je je pouvais pas avoir l'homme en plan plus serré. C'est pourquoi j'ai préféré l'intégrer dans son environnement. J'ai en quelque sorte utilisé mon téléobjectif comme un grand-angle. Ici, l'humain n'est qu'un élément du décor. Mais sans lui, selon moi, ce paysage, malgré un ciel très présent, n'aurait que peu d'intérêt. A voir de préférence en grand format.

Fin de journée sur le Mékong

22 Jul 2015 48 12 511
Vientiane (Laos) - encore une photo de paysage où l'humain ne tient que le second rôle. Pas grand chose à dire sur cette photo prise à 4 kilomètres à l'Ouest de la capitale Vientiane. Le Mékong, toujours le Mékong et en face, la Thaïlande. Il n'est pas 18 heures et la lumière commence à décliner. Dans moins de 20 minutes, il fera nuit. Encore une photo prise au 200 mm, ma focale préférée pour le paysage. Imaginez cette photo prise au grand-angle. Les collines de l'arrière plan seraient illisibles.

Pêche au carrelet

23 Jul 2015 41 9 341
Vientiane (Laos) - Plan serré de la jeune femme qui pêche au carrelet dans le Mékong. Cette photo est issue de la même scène prise en plan large sur la page suivante. En règle générale, j'utilise une technique issue de la télévision où lorsque l'on filme une scène on en fait un plan large, un plan moyen et un serré. Pour la photographie j'ai toujours pratiqué de la sorte, sauf que je ne fais pas de plan moyen. L'expérience m'a démontré -contrairement à la vidéo- que le plan moyen ne sert pratiquement jamais en photo.

Pêche au carrelet dans le Mékong

23 Jul 2015 52 8 450
Vientiane (Laos) - La pêche au carrelet ou à l'épervier sont deux techniques très usitées en Asie du Sud-Est. Ici, au Laos, sur les rives du Mékong, on rencontre de nombreuses femmes qui pêchent en actionnant des carrelets. La technique de l'épervier que l'on lance dans le fleuve est une technique surtout employée par les hommes, même si j'ai pu observer certaines femmes en Thaïlande et au Cambodge, pratiquant la pêche à l'épervier. La jeune femme sur la photo (et en gros plan sur le PIP ou sur la photo précédente) a été photographiée non loin d'autres femmes qui pratiquaient le même genre de pêche : www.ipernity.com/doc/1922040/49973462 www.ipernity.com/doc/1922040/49973464 A priori, si ces femmes ne faisaient pas partie de la même famille, elles appartenaient toutes au même village situé non loin du fleuve. Demain nous quitterons le Laos pour une autre destination.

Un petit air de paradis perdu

14 Apr 2023 40 15 327
Don-Khône (Laos) - Les eaux du Mékong, fleuve mythique, une barque colorée à la peinture écaillée, quelques palmiers, des enfants qui se baignent... On n'est pas loin de l'image du paradis. On y serait presque, si le long de cette rivière, il n'y avait pas de nombreuses Guest-houses pleines de touristes. Cela dit, ce n'est quand même pas l'enfer des lieux adaptés à l'accueil du tourisme de masse qui participe à la destruction de l'environnement. Heureusement, on n'arrive pas ici en bus ou en taxi. On accède à l'île en barque à moteur ou en pirogue. Ça limite le publique. Plus qu'aux touristes, sur l'île de Don-Khône, on a plutôt affaire à des voyageurs qui se déplacent sac au dos. D'anciens routards à la retraite ou des jeunes à la recherche d'une certaine authenticité. Don-Khône a su trouver un compromis acceptable entre un confort raisonnable pour des occidentaux et une certaine préservation de son environnement. Seules ombre noire au tableau, on vient aussi ici pour aller embêter les derniers dauphins d'eau douce, aussi appelés dauphins du Mékong. Ils étaient 200 en 1997 et ne seraient plus que 80 aujourd'hui. Ils sont en sursis car les Chinois viennent d'engager la construction d'un barrage en plein cœur de leur lieu de reproduction. • A voir en grand de préférence

Il est frais mon poisson !

10 Apr 2023 41 19 353
Paksé (Laos) - Ville frontière avec la Thaïlande, Paksé (Laos) est une étape obligatoire pour les voyageurs qui se rendent par la route au Laos du Sud. Le véritable intérêt ici, c'est le marché. Pour le plaisir des yeux (du photographe) simplement car pour les odeurs et les conditions sanitaires, mieux vaut passer son chemin. La preuve par l'image ; au moins pour les conditions sanitaires. Le pic-up (voir aussi le PIP) est arrivé chargé de poissons du Mékong. Ceux qui étaient dans l'habitacle étaient emballés vaguement dans des plastiques pour éviter de trop souiller les sièges en cuir et aussi pour limiter les émanations nauséabondes des poissons qui se décomposent sous les effets de la chaleur (40°). Après avoir assisté à cette scène, je n'ai plus mangé de poisson de tout le voyage. Quant au pic-up, étant donné son utilisation professionnelle, je pense qu'il est désormais invendable sur le marché de l'occasion. Sauf si les éventuels acheteurs ne sont pas indisposés par l'odeur du poisson.

Pas de smartphone pendant la prière... ou presque…

12 Apr 2023 35 13 345
Champasak (Laos) - Je sillonnais depuis un bon moment en scooter les rives du Mékong en ce jour férié. En plus d'une heure je n'avais pas croisé âme qui vive, hormis quelques personnes en motocyclette. En retournant vers ma Guest-house, j'ai vu un pic-up devant ce qui ressemblait à un jardin public faisant face au fleuve. Je me suis arrêté et j'ai assisté à cette scène de prière en plein air. C'est en faisant cette photo que j'ai réalisé que lorsque les asiatiques rendent hommage à bouddha, ils ne tiennent pas leur smartphone à la main. Un moment magique. Enfin, c'est ce que je croyais, car en observant plus attentivement cette photo, j'ai été déçu de réaliser que l'homme debout photographiait avec son smartphone l'une des statues de bouddha.

Le vie sur le Mékong

13 Apr 2023 35 13 360
Champasak (Laos) - Des scènes comme celle-ci, j'en ai des dizaines. Je l'ai déjà écrit, à Champasak, pendant le fête de l'eau, on ne travaille pas. Plusieurs jours sont fériés. Une occasion de s'arroser d'eau et d'arroser l'événement à grands renforts de bière. Les hommes comme les femmes sont tous ivres à la fin de la journée. Bref, comme l'embarcadère est le seul lieu animé, j'y ai passé l'essentiel de mon temps pendant trois jours. Je pensais que les laotiens qui veulent traverser le Mékong pour rejoindre l'autre rive, arriveraient au compte-goutte. Finalement, même s'ils n'y avait pas de files d'attente pour embarquer sur les "passages d'eau", ces derniers ne chômaient pas. Une barque partait, une autre arrivait. De sorte qu'au bout d'une heure j'avais pris de nombreuses photos, sans vraiment m'en rendre compte. J'avais loué un scooter, mais j'ai franchement hésité à utiliser une barque pour rejoindre la rive nord. Je n'avais pas envie de retrouver mon deux roues au fond du fleuve à la suite d'une mauvaise manœuvre du piroguier. J'ai préféré y aller par la route et prendre le pont plus loin. C'est là que j'ai compris pourquoi les passeurs d'eau avaient temps de succès. Pour aller en face, par la route, j'ai parcouru... Trente-cinq kilomètres. Autant pour revenir. Mais j'ai quand même préféré la sécurité de la route que de prendre le moindre risque pour mon scooter sur une barque instable.

Scène de la vie quotidienne sur la rivière Tonlé S…

23 Apr 2023 52 25 515
Kompong Chhnang (Cambodge) - En 2019, lorsque je suis venu pour la première fois dans cette ville, le village flottant était sur la rive ouest du fleuve. Le propre d'un village flottant étant de se déplacer au gré des humeurs du fleuve, cette année, il avait migré sur l'autre rive. J'ai trouvé que depuis mon premier passage, les habitations flottantes sont plus précaires et que leur nombre a diminué. Pour lire la légende publiée lors de mon voyage cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/51867144