Cambodge
Au détour d'un monastère
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Siem Reap - Photo prise ce dimanche matin, au détour d'un monastère. Les moines attendaient sagement l'heure de la prière, à l'extérieur d'un temple. J'ai demandé aux deux moines assis au premier rang, l'autorisation de les photographier. Celui qui est sur l'image a accepté, l'autre est parti en se cachant le visage dans ses mains. Son copain a essayé de le retenir. En vain. Alors, de bonne grâce, il s'est laissé photographier seul. Comme il avait l'air désolé sans son moine de copain, je n'ai fait qu'une seule et unique photo.
La mariée était en mauve
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Siem Reap - Aujourd’hui repos, avant d’attaquer l’incontournable visite des temples d’Angkor. Départ à 5h30 heure locale (+ 5h par rapport à Paris). Donc ce matin je suis allé faire un tour dans Siem Reap en me disant que cette ville touristique ne devrait pas m’offrir grand chose d’intéressant à photographier. Pas plus que les temples d’Angkor avec des touristes courant en tous sens, une perche à selfies tenue à bout de bras. Il ne faut jamais jurer de rien. Dans Siem Reap, je me suis engagé, comme à mon habitude, en dehors du centre touristique, quand j’ai été attiré par des chants entonnés au rythme des tambours. Une centaine de mètres plus loin, je suis tombé sur un petit temple où en ce dimanche, de jeunes mariés se faisaient bénir et photographier. Il y avait beaucoup de monde et lorsque je suis entré dans le temple après m’être déchaussé, je ne faisais guère d’illusion sur le potentiel photographique du lieu. Les mariés en costumes traditionnels avaient fière allure. Mais dès que le braquais mon appareil photo, il n’y avait pas moyens de cadrer sans se retrouver avec un bout de tête, un pied ou tout autre élément parasite. J’ai donc adopté, sans grande conviction, la technique de l’embuscade. Je me suis faufilé jusque devant l’autel, j’ai choisi un cadre et attendu qu’il se remplisse de lui même. Bouddha a été bienveillant à mon égard. La photo que j’e n’attendais même pas, est arrivée. Une jeune mariée est venue se placer à côté de deux statues et a fermé les yeux pour prier. Elle s'est mise là pour se faire photographier. Et comble de bonheur, dans le cadre gauche de mon viseur, deux femmes sont apparues pour faire des offrandes. La scène telle que vous la voyez, n’a duré que le temps du déclenchement. C’est à dire, 1/60è de seconde (1600 iso f : 4). Avant et immédiatement après, les têtes et des bouts de flashs des photographes cambodgiens, étaient de retour dans mon viseur. Si je m’étais planté, je n’aurais eu que mes yeux pour pleurer. Car sur ce coup là, il n’y avait pas de séance de rattrapage.
Seul point négatif, un coup de flash du photographe officiel de la mariée apparaît au-dessus de sa tête. J’essaierai de retravailler à ça à mon retour en France. Mais je ne vais pas trop pinailler cette fois.
A voir sur fond noir de préférence.
Angkor Wat
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La photo ci-dessus, prise à Angkor Wat, ne reflète aucunement l’ambiance d’hystérie collective qui règne dans ces lieux classés à l’Unesco. Elle a été prise quelques minutes avant que je ne reprenne la route vers mon hôtel, après une visite de… 15 h. Je suivais un moine et ses deux jeunes disciples depuis plusieurs minutes. Ils allaient enter dans l’une des nombreuses salles obscures du temple, quand l’adulte s’est déporté sur la droite pour se mettre à l’ombre. J’ai visé, sans déclencher car il y avait une personne accroupie. J’ai attendu que le « saint homme » se place devant l’homme au sol, pour qu’il apparaisse le moins possible sur la photo. Ce qu’il a heureusement fait en se tournant vers moi. J’ai déclenché, alors que l'un des moinillons entrait dans l'une des salles du temple. La version couleur fonctionne bien aussi. Mais ce N&B me repose de cette éprouvante journée.
Plus sympa sur fond noir.
Santuk Mountain Heritage
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Il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis. J’avais annoncé la fin de ma série sur le bouddhisme. Et bien, je m’étais avancé un peu vite. C’est ma production du jour qui décide. Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’une photo de bonze, mais de bonzesse. Une nonne bouddhiste. Les bonzesses se distinguent des moines, en étant vêtues de blanc. Même si j’en ai vu en Inde et au Népal, qui portaient la même couleur que les moines.
La photo a été prise près du monastère de « Santuk Muntain Heritage ». Il est situé en haut d’une colline. On y accède par un escalier en pierre, fort de 809 marches. J’ai connu pire. En 35 minutes le tour était joué. Je m'attendais à pire. J’avais eu la bonne idée d’attaquer l’ascension vers 8h quand le soleil est encore supportable.
Je m’étais initialement mis au ras du sol pour cette photo. Mais ce cadre manquait de perspective et de relief. Je me suis donc relevé pour cadrer d’un peu plus haut. A part ça, pas de difficulté particulière. Il faut juste faire attention aux singes qui peuvent parfois se montrer agressifs.
J'allais oublier. La dame prépare son repas et les singes en réclament une part.
Enfants du Mékong
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Région de Kampong Cham - Sur le bordsd’une route qui longe un bras du Mékong, je me suis arrêté pour acheter un bouteille d’eau dans l’une des nombreuses gargotes qui vendent de tout : eau, bière, soda, soupe de chien ou de poisson pêché à proximité, voire des poignées d’insectes pour les connaisseurs. Quand la commerçante, maman des deux enfants, a vu mon appareil photo, elle m’a demandé d’immortaliser ses bambins sur ma carte mémoire. Sitôt dit, sitôt fait. A l'heure qu'il est, elle a déjà reçu la photo sur son smartphone. Celui avec lequel la petite fille joue.
Un nouveau petit Cambodgien
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Encore une photo du jour qui ne date pas d’aujourd’hui. J’ai passé ma journée dans le car qui m’a acheminé à Kratié. Toujours sur les rives du Mékong. Arrivé en fin de journée, je n’ai qu’une série de couchers de soleil sur le fleuve, sans élément humain. Je préfère publier une photo prise le lendemain de mon arrivée au Cambodge. J’étais allé dans la belle-famille d’un ami à une vingtaine de km de Siem Reap et j’en ai profité pour apporter dans le dispensaire local, du petit matériel médical (gants et ciseaux de chirurgie, pansements etc.). Au départ j’en avais 30 kilos. C’est lourd ces truc là dans les sacs à dos. Ce qui me reste - environ une dizaine de kilos - je dois le livrer, dans une semaine, au responsable d’une antenne de Handicap international, situé à la frontière vietnamienne.
La jeune femme sur la photo ci-dessus, venait d’accoucher de son premier bébé. Selon l’infirmier qui gère le dispensaire, elle était déboussolée. Au Cambodge, c’est la famille qui se charge collectivement de l’intendance quand un bébé arrive. Mais la jeune maman n’a plus ses parents, ni ses beaux-parents. Juste un mari qui travaille 6 jours sur 7, comme guide dans les temples d’Angkor. L’équipe soignante a préféré la garder quelques jours, le temps qu’elle s’habitue.
Elle est pas belle la vie ?!
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Kratié - Location de scooter à 7 h (1h du matin heure de Paris) et direction la route qui longe le fleuve. Je dois rejoindre une série d’installations flottantes sur lesquelles les villageois pratiquent la pêche avec un système de filets et de treuils. Après quelques difficultés pour trouver, j’y suis enfin. Manque de chance, le «village flottant» est vide. J’avais oublié que nous sommes dimanche. Et les Khmers, eux aussi, ne travaillent pas le dimanche. Pour me consoler du manque de photos à faire et l’absence de soleil, malgré une température d’une quarantaine de degrés, je moffre une balade au milieu des habitations des pêcheurs, qui longent le Mékong. C’est là que j’ai pris cette photo qui illustre mon propos : « dimanche, pas de boulot, c’est repos ! »
Brigade de bonzes terrassiers
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Oui, je sais j’avais dit : « plus de bonzes ». Mais que voulez-vous ? Une brigade de terrassiers en « gilets oranges », je n’ai pas pu résister. Ça change du traditionnel portraits. J’en ai plein mes disques durs. Et encore, vous avez échappé il y a deux jours, à une équipe de moines qui débroussaillaient les rives du Mékong, face à leur temple. Et puis en les fréquentant en ce moment, ça confirme ce que je savais déjà. Tout moines qu’ils sont, ils ne dédaignent pas faire de nombreuses pauses dans leur quête quotidienne de spiritualité. Ceux rencontrés ces derniers jours, fument comme des pompiers. Surtout les jeunes. Et ils possèdent tous des smartphones, achetés avec les aumônes accordées par les généreux dévots. Plusieurs paquets de cigarettes et briquets étaient bien en vue du grand maître qui faisait office de chef de chantier. Il faut savoir qu’on peut-être bonze une partie de sa vie et retourner à la vie laïque. Ou l’inverse. Finir sa vie dans un monastère. En ce bas monde, rien n’est éternel.
Sen Monorom
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Sen Monorom - A 45 km de la frontière vietnamienne, Sen Monorom est une toute petite ville du Cambodge profond. Ici, on croise quelques voyageurs qui se dirigent ou reviennent du Vietnam, ou qui veulent faire des balades en moyenne montagne, à la rencontre des minorité ethniques. Mais là, tout est aussi organisé. «L’aventure» est bien encadrée. Et payante.
Le monsieur sur la photo, je l’ai rencontré dans une gargote aux abords de mon hôtel. En plus de mon café glacé, la patronne m’a déposé une bouilloire sur la table. Ne sachant pas ce qu’elle contenait j’ai mis la main dessus. Bien entendu, je me suis brûlé. C’était du thé bouillant. Ça a bien fait rigoler le monsieur. Comme il était intrigué par mon appareil photo, je lui ai fait une démonstration. On a engagé la conversation, chacun dans sa langue, puisqu’il ne parle pas l'anglais, ni le français. Personne n’a compris un traitre mots de ce que l’autre disait. Ce n’est pas grave. En tout cas il a été impressionné par mes couchers de soleil. Il en voit pourtant tous les jours.
Sunset Mekong
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Sunset Mekong
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Pour faire plaisir à annaig56, je publie deux couchers de soleil, ohotographiés il y a quelques jours, sur les rives du Mékong, dans la région de Kratié.
Ces photos ont été prises, à 500 m de distance et à une journée d’intervalle. C’est la raison pour laquelle, les couleurs diffèrent. La météo n’était pas la même et l’une (celle avec des personnages au bas de l’image) a été prise une demi-heure avant que le soleil ne disparaisse, alors que la plus colorée (ci-dessus) est un vrai sunset.
Petite montagnarde cambodgienne
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Cette petite fille appartient à l’ethnie des Bunongs. Des montagnards de la région de Sen Monorom dans le district de Mondulkiri, non loin de la frontière vietnamienne l'Est du Cambodge.
Le village où j’ai pris cette photo est habité par des cornacs qui dressent et conduisent des éléphants depuis des générations. L’organisation « Mondulkiri Project éléphant Sanctury », loue leurs parchydermes, afin qu’ils ne les utilisent plus pour des travaux de force. Ils sont alors laissés en semi-liberté dans la forêt à proximité du village.
Ethnie Bunong
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Aujourd’hui, repos. Demain départ à 6h30, heure locale, pour plus de 9 h de mini-bus : Go Ouest ! Je traverse tout le Cambodge (bon c’est un petit pays) pour rejoindre Kampot. La cité du poivre. Mais moi, ce qui m’intéresse, c’est la mer et les pêcheurs. J’ai profité de cette journée de décompression, pour écrire un texte que je diffuserai prochainement dans la rubrique « article ». Ça m’a permis aussi de ressortir cette photo ci-dessus. Prise hier lors de ma balade en montagne dans un village de l’ethnie Bunong, je ne l’avais pas sélectionnée pour la diffusion du jour. Je ne sais pas pourquoi ? Trop fatigué, sans doute. Je n’avais plus les yeux en face des trous. En tout cas, moi, je les trouve de toute beauté ces enfants.
Un guide passionné de chansons françaises
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Je suis tombé dans un "trou à rats". Après plus de 10 h de routes défoncées, j'ai atterri dans un infâme bouge à Kompot. La wifi rame tellement que je ne peux même pas traiter mes photos.Je ne parle même pas de ce qu'ils appellent une chambre. Je ne suis pas du genre à fréquenter les 5 étoiles, mais là, on parle de toiles d'araignées. Et je soupçonne la présence de rats. Il n'y a pas mort d'homme mais avec le temps j'aspire à un minimum de salubrité.
Je livre ici un N&B de Cham mon guide il y a deux jours, dans la forêt des éléphants. Tirage moyen, étant donné les conditions.
Le type est étonnant. Il a appris le français -qu'il parle plutôt bien avec un vocabulaire étendu- en écoutant tous les tubes de la variété française des années 1960. Claude François, Johnny, Dalida, Joe Dassin... Ils connaît toutes les paroles de quasiment toutes leurs chansons. Cham aura les honneurs d'un article que je publierai lorsque je l'aurai écrit. Pour l'heure, j'attends demain pour changer d'hôtel et être dans des conditions moins rustiques.
Il faut sauver les éléphants Cambodgiens
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Cette photo prise il y a quelques jours, illustre le texte sur la sauvegarde des éléphants dans la rubrique "articles".
Il ne faut pas se fier à la taille de l'éléphant. Je suis à quelques centimètres de l'animal, au grand-angle. Cham, le guide, lui est légèrement est plus loi, ce qui donne cet aspect gigantesque de l'animal par rapport à l'homme. Il n'en est rien. Même si la bête est de bonne taille.
www.ipernity.com/blog/1922040/4722240
Qu'est-elle venue faire ici ?
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Kompot - Cité khmère qui pourrait s’assoupir sous la chaleur, si l’affluent qui la traverse et le vent venu de la baie de la Kampong, ne lui a apportaient la fraîcheur nécessaire pour éviter un total endormissement.
Deux spécialités historiques ici : le poivre et le sel. Une troisième, plus contemporaine : le tourisme au long cours. On croise à tous les coins de rues de nombreux expatriés, jeunes et moins jeunes, qui ont déposé leur sac à dos pour un bon bout de temps. Leur activité privilégiée : Ne rien faire. Laisser les journées filer aux terrasses des bars. Si la ville et la région n’avaient un réel charme, on pourrait s’y ennuyer ferme.
Je trouve que la photo ci-dessus, prise hier soir sur le petit marché de nuit, illustre parfaitement l’ambiance qu’il règne ici.
Chienne de sel
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Hier matin, je suis allé avec un scooter en repérage dans les salines situées dans la périphérie de Kompot. Parti à 7 h du matin pour profiter d’une lumière douce, je me suis tout d’abord baladé au hasard à la recherche d’une photo intéressante, sans idée préconçue. Après avoir sillonné les alentours sur des pistes chaotiques, je suis enfin arrivé aux salines. Le problème, c’est qu’il était 9 h et que la luminosité était déjà très forte. De plus, la plupart des salines sont asséchées à cette époque. J’ai pris les pistes les plus hasardeuses sans trouver âme qui vive.
Certaines salines plus proches du chenal étaient encore en eau. Je me suis dit que ce serait un excellent endroit pour admirer le coucher de soleil, puisqu’il n’y avait rien d’autre à photographier. De retour en fin de journée, le soleil était caché par un énorme nuage qui déversait une pluie de mousson à l’horizon. Mais coup de chance. Quand je suis arrivé, il y avait une femme qui ramassait le sel. J’ai fait une série que je pense intéressante. Vous la verrez prochainement. En repartant, je me suis retourné une dernière fois avant que la lumière ne disparaissent totalement et j’ai vu cette chienne. Le temps de ressortir le boîtier, de déclencher et la journée était terminée.
Essayez sur fond noir.
Lumières d'Asie
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Je suis têtu. Pas de coucher de soleil avant-hier, qu’à cela ne tienne, je suis retourné aux salines de Kompot hier soir. Sur un coup de tête. Il faut dire que cet endroit m’avait plu. Je me suis posté au même endroit. Sur la route, j’ai pu faire une autre série de photos d'ouvriers travaillant dans les salines. Avec une autre qualité de lumière.
Arrivé sur place, les forçats du sel de la veille, eux, n’étaient plus là.
Alors que la lumière semblait prometteuse, de nouveaux nuages se sont interposés. Bon, il n’y a pas mort d’homme. De toute façon, les couchers de soleil, c’est juste pour m’amuser. La plupart du temps, ils restent archivés dans mes disques durs de sauvegarde. J’ai donc repris mon scooter. C’est sur la route du retour que cette éclaircie est apparue, comme par magie. Il était juste temps, car après, le premier plan aurait été trop sombre. J'ai déjà dû l'éclaircir un peu en post-production et réduire la dominante jaune-orangée. Magiques ces lumières d’Asie qui magnifient la banalité du quotidien.
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