Un grand-père heureux
Programme de reboisement
Le pompier pyromane
Le baptême du feu
La lutte contre le feu
Pense à arroser les murs !
Le feu est éteint, on remballe
L'heure du débriefing
Après le feu... L'eau !
Le malheur des uns…
T'aurais pas un tuyau ?
La décrue est amorcée
La baleine dans le port de Fort-Dauphin
Dans le panneau... solaire
L'œil amusé
Discrète transaction
Retour vers la passé
La nuit tombe, le soleil se couche !
Quand le soleil se couche, la nuit tombe
Rebelote !
Jour des protéines animales à la cantine
L'envers du décor
Fort-Dauphin
L'indispensable pirogue malgache
Préparation du radeau
Tout le monde descend, sauf le chauffeur
Attention ça glisse !
Une petite route de brousse au petit matin
Forte activité autour du bac n°1
Bac n°1
On ne passe pas !
Le 4x4 Nissan Patrol, le roi de la piste
Un petit bonjour de Madagascar
Ultime hommage à mon copain Cuzco
Souvenir heureux d'une balade en forêt
A fond la forme
Les jours heureux
Adieu Cuzco ! Le plus gentil chien du monde s'en e…
Serre cambodgienne
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Brousse malgache
(Madagascar) - Avant-hier, je suis retourné sur un petit marché aux zébus qui se tient tous les mardis et les jeudis à une quarantaine de kilomètres de Fort-Dauphin. Quand j'y suis allé la première fois, nous avions mis une heure et demi en raison de l'état déplorable de la route. Cette fois en un peu moins d'une heure nous étions arrivés à destination. L'état de la piste s'est améliorée grâce aux travaux, toujours en cours, réalisés par une grande entreprise française de BTP. Cependant, il ne faut pas s'attendre à voir une route asphaltée à l'européenne. C'est toujours de la piste, mais elle a été élargie à certains endroits et les ornières nivelées.
Cette photo a été prise un peu à l'écart de marché aux bestiaux. L'homme en bleu qui tire un zébu vient de l'acheter et retourne chez lui à pied, probablement dans un rayon de trente kilomètres. Il est facile de savoir si un zébu vient changer de propriétaire car il est souvent attaché à une corde neuve comme c'est la cas sur la photo. Dans le cas contraire, elle ne serait pas si blanche. Sur les marchés aux zébus il y a toujours des vendeurs de cordes de chanvre.
Il faut garder en mémoire qu'à Madagascar, le zébu est un symbole de richesse. Un tel bovin selon son sexe, son âge et sa condition physique se vend entre 100 et 250 euros. Une fortune ici. Alors quand vous croisez un propriétaire de zébus habillé en guenilles qui vous demande de l'argent, vous êtes en droit de l'envoyer balader. Ce que je ne prive pas de faire en clamant bien fort que s'il a des zébus, il a de l'argent et que je ne vois pas pourquoi il m'en demande ? Ce qui à chaque fois provoque l'hilarité générale au dépens du quémandeur. A Madagascar demander de l'argent à un étranger est une seconde nature. Presque un sport national.
Cela dit, tout le monde n'a pas un ou plusieurs zébus. La pauvreté progresse statistiquement dans la Grande île. Dans les villes, mais aussi dans les campagnes. Entre deux périodes de récoltes, il peut se passer plusieurs mois pendant lesquelles on assiste à de véritables famines. C'est pour réduire cette période appelée "période de soudure" que les agronomes de l'ONG française Inter-Aide, cultivent avec les paysans de nouvelles espèces végétales (comme le pois de terre qui compense le manque de protéine animale) et leur apprennent des techniques pour améliorer les rendements. L'une de ces techniques est simple ; il suffit d'inciter les paysans à produire du composte avec tous les déchets naturels. Lors de mon reportage sur cette ONG dans les montagnes du sud de Manakara au début du mois, j'ai pu constater que cette aide avait permis de multiplier par sept le rendement d'un pied de Manioc. Avec plus de 7 kilos par pied, on permet de nourrir pendant une journée une famille de 9 personnes. Neuf personne étant la composition moyenne d'une famille de paysans malgaches.
L'objectif de l'ONG française est d'accompagner quotidiennement pendant deux ans les paysans pour qu'ils maitrisent les techniques enseignées et assurent leur propre autonomie alimentaire.
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Cette photo a été prise un peu à l'écart de marché aux bestiaux. L'homme en bleu qui tire un zébu vient de l'acheter et retourne chez lui à pied, probablement dans un rayon de trente kilomètres. Il est facile de savoir si un zébu vient changer de propriétaire car il est souvent attaché à une corde neuve comme c'est la cas sur la photo. Dans le cas contraire, elle ne serait pas si blanche. Sur les marchés aux zébus il y a toujours des vendeurs de cordes de chanvre.
Il faut garder en mémoire qu'à Madagascar, le zébu est un symbole de richesse. Un tel bovin selon son sexe, son âge et sa condition physique se vend entre 100 et 250 euros. Une fortune ici. Alors quand vous croisez un propriétaire de zébus habillé en guenilles qui vous demande de l'argent, vous êtes en droit de l'envoyer balader. Ce que je ne prive pas de faire en clamant bien fort que s'il a des zébus, il a de l'argent et que je ne vois pas pourquoi il m'en demande ? Ce qui à chaque fois provoque l'hilarité générale au dépens du quémandeur. A Madagascar demander de l'argent à un étranger est une seconde nature. Presque un sport national.
Cela dit, tout le monde n'a pas un ou plusieurs zébus. La pauvreté progresse statistiquement dans la Grande île. Dans les villes, mais aussi dans les campagnes. Entre deux périodes de récoltes, il peut se passer plusieurs mois pendant lesquelles on assiste à de véritables famines. C'est pour réduire cette période appelée "période de soudure" que les agronomes de l'ONG française Inter-Aide, cultivent avec les paysans de nouvelles espèces végétales (comme le pois de terre qui compense le manque de protéine animale) et leur apprennent des techniques pour améliorer les rendements. L'une de ces techniques est simple ; il suffit d'inciter les paysans à produire du composte avec tous les déchets naturels. Lors de mon reportage sur cette ONG dans les montagnes du sud de Manakara au début du mois, j'ai pu constater que cette aide avait permis de multiplier par sept le rendement d'un pied de Manioc. Avec plus de 7 kilos par pied, on permet de nourrir pendant une journée une famille de 9 personnes. Neuf personne étant la composition moyenne d'une famille de paysans malgaches.
L'objectif de l'ONG française est d'accompagner quotidiennement pendant deux ans les paysans pour qu'ils maitrisent les techniques enseignées et assurent leur propre autonomie alimentaire.
Leo W, kiiti, ROL/Photo, Jean Paul Capdeville and 32 other people have particularly liked this photo
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TOZ
From your interesting narrative, it's clear to see that good work is being done here to improve peoples lives.
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