Valeriane ♫ ♫ ♫¨*'s most commented articles

Et puis, Elle est venue doucement sur ses pieds nus... Chantait dans sa tête une petite ritournelle Bruissante comme les ailes d'une tourterelle. La vie, l'amour, la nature, toutes ces merveilles, Elle et ses délires, ses éclats de rires saugrenus, Elle, étourdie d'air, de joie, de lumière et de soleil, Dansante, étouffant ses pas, sur ses pieds nus... Dans la lueur éblouissante d'un beau jour vermeil, Elle se souvint, languissante, de l'enfant qu'elle fut, Du moment , impatient…

Je me souviens d’un chemin creux Derrière notre jardin, tout sinueux. Mon frère et moi, nous y faufilions par jeu, Par une trouée entre les buissons épineux. Un ruisselet en longeait ses abords serpentins. Le verger de notre vieux voisin Etait, pour nous, pleins de trésors. Il regorgeait de bien des délices. Pommiers, pruniers, noyers, noisetiers Offraient leurs fruits en abondance. On s’en goinfr…

Dans l’or des palais, ma tourterelle Dans le vert des jardins, parée de dentelles Vous serez pour toujours éternelle O celle que j’aime, ma tendre belle Sous les frondaisons des tonnelles Je n’ai vu que le blanc naturel De vos atours ma douce agnelle O celle que j’aime, ma jolie gazelle… Dans vos yeux bleu-aquarelle Lire votre amour, ma jouvencelle Fair…

Je vous aimais bel inconnu Comme une tendre ingénue… Mais comment avez-vous pu ? Des vos mots, de vos écrits, Attacher mon cœur Pauvre de lui… Il ne bat plus, cet insensé Que dans l’attente de vos baisers. Courtisan que vous êtes N’avez-vous donc aucun préjugé ? Vous dites que vous êtes poète Savez-vous si vous êtes le préféré ? Sur ma joue roule cette p…

Tous ces mots que j’aurais voulu te dire Toutes ces phrases que j’aurais aimé écrire Tous ces regrets étouffés dans les brumes De ton indifférence, de mon amertume Ne sont à présent que des lambeaux De souvenirs accrochés aux linteaux D’une porte de simple apparence. Ô vaines étaient mes errances ! Les ombres d’hier se sont enfuies Après que tu sois à jamais parti… N’est resté…

J’ai la rime fantasque Comme une bourrasque Parfois coquine Mais sans masque. Je suis ainsi, un tantinet mutine. J’aime bien que l’on me bichonne Comme une rose mignonne… Gare aux épines ! Mais si vous savez Me caresser dans la douceur Vous aurez toute ma candeur… Poétesse, vous me dîtes, Sans cynisme, sans moqueries… Dois-je vous en accroire mes amis ?…

Le ciel était bleu comme de la soie Avec un voile de nuages qui poudroie, Resplendissait un beau soleil Qui pleuvait des rayons de merveilles et de miel. Quelques clochettes de fleurs Tentaient dans le silence, des couleurs. Mes yeux dans le lointain, j’ai pris la pose Et de ma plume coule enfin ma prose, Dans cette mer de bourgeons roses. J’imagine le printemps qui rigole De v…

De ma plume, les mots s’écoulent. Flots incessants comme les vagues de houles. Ils débordent et se bousculent sur ma page En longs concertos et lamentos qui font rage. Ils se veulent doux et charmants Parfois acides mais jamais méchants. J’y mets souvent toute ma douceur, Mélancolie, chagrin et romance du cœur. Je les veux apaisants pour les plus grands, En ronde familière, ils vont chanta…

Aimer à en perdre son âme… C’est triste mais ça m’affame… Je longe des couloirs d’angoisse, noirs Poussant parfois au désespoir. Dans l’épaisseur de mes nuits, Je parfume ma chambre du souvenir De ton brûlant désir. S’élève alors un chant étrange, Une prière qui dérange, De ma gorge nouée En une douce mélopée, Un appel silencieux dans le soir gris Que,…

Qui a dit que l’indifférence ça n’existe pas ? Il se trompait…Je le sais…Voilà… Entends-tu sangloter mon âme Tandis que peu à peu se dessèchent mes larmes ? Jamais tu ne m’aimeras, ton cœur ne me connaît pas. Quand tu cueilles sur mes lèvres un baiser, Tu voles une parcelle de mon éternité. L’amour n’a pas de préférence. Il ne se nourrit pas d’indifférence. Doucement, il meurt en silence…

J’ai erré sur des landes obscures, Dans la brume, sur des chemins de pierres. Longtemps, j’ai cherché ta silhouette fière Mais plus je m’avançais, plus la morsure Du froid tombait en larmes glacées, meurtrissures. Je devinais plus que je ne voyais, ton visage Dans ce désert-crépuscule, comme un mirage. Sentir la caresse de ton baiser, douceur de ta langue, Palais de velours, sur ma peau exsangue !…

Poupée brisée ayant perdu pied. Jeune fille fragile jetée En pâture à la nature débridée D’un guerrier, un démon dénaturé Que de noirs desseins avaient troublés Un jour de libations exacerbées. Morte plusieurs fois, mais la rage au ventre, Put éclore sur le fumier d’infamie Sur lequel on l’avait jetée, impuissante. La vraie beauté est dans l’existence, Mais rien ne peut rachet…

J’ai traversé des miroirs pour te retrouver. Mais derrière le tain, je n’ai rien trouvé. Une autre que moi y était installée. En vain, je me suis dédoublée. Suis-je ce corps qui t’inspire une liberté, Une mélodie, un éclat de rire ou la joie d’aimer ? Sur le sable du temps, je pensais, écumant mes printemps. Je me voyais murmurer au silence passager Quelques bribes légères au lointain songe altier…

Songes et enchantements fantasques De mondes remplis d’entrelacs… Pays de brumes et d’âmes égarées Dans la blême lueur d’une aube de rosée. Je chemine par de petits sentiers. Mes pensées me ramènent à mes souvenirs d’enfance, Aux odeurs et aux saveurs d’innocence. Je revois mes parents, du temps heureux Où ils étaient si jeunes et joyeux. Les grands arbres des sous-bois se prosternent.…

Avez-vous, mon ami, des désirs impromptus Que votre lyre chante en trilles si pointues ? Amours incertaines diront ces messieurs Vous transportent en des cieux radieux. J’eusse aimé que vos belles rimes Atteignissent les plus hautes cimes Que son cœur affaibli par tant d’indifférence Ne battit plus que pour l’espérance D’être aimée de votre douceur angélique. Il est des êtres purs que le s…

Mon âme se libère au feu de ta tendresse Dans les profondes nuées de mon esprit, j’espère tes caresses. Et je frissonne au vent de mes désirs de toi. Dans les tendres moments d’abandon, mon cœur est en joie. Ma passion vive et brûlante devient source d’émoi. L’exil du temps te ramène souvent vers moi. Je savoure, de ta peau, le parfum musqué et délicat Et te dévoile mes charmes cachés sous les draps.…

Cela fait longtemps que tu es là, ma douce compagne ! T’ai-je connue, t’ai-je aimée ? Je le crois, mais toi, m’as-tu aimée vraiment ? De rivages en naufrages, nous sommes arrivées Toutes deux, sorties de tempêtes en orages. Nous étions dans le même sillage, toi et moi. Tu croyais être seule mais nous étions deux. Moi, qui te regardais subir les dérives, les blessures, Les joies, les peines, les trahis…

Arôme exquis de la Provence, la lavande C’est du bonheur parfumé en offrande. Elle pousse aux quatre vents de l’été Et par son odeur alléchante Sait, nos sens, aiguiser. Leurs couleurs mauve ou bleu Noient le paysage d’épis prestigieux. Si vous la mettez sous votre oreiller, Vous entendrez les grillons chanter. Elles embaument nos armoires De senteurs délicates d’espoirs.…