Viens près de moi que je te vois frémir

En songes inaboutis, en divins désirs !

Laisse mes doigts fleurir ton âme et la caresser.

Dépose enfin les armes un instant

Sans souci d’être fait prisonnier.

Sous l’armure de tes non-dits d’antan,

Je raviverai ton soleil de mon amour si grand.

Viens près de moi que je t’aime de mon chant !

Un frémissement lent me remue en dedans.

De ton baiser, ce reflet de lumière en sang,

Je boirai à tes lèvres, ton souffle haletant.

Je capterai ton cœur, figée dans le silence.

Viens plus près de moi, j’ai froid de ton absence !

Je ne vis qu’en lisière du ciel et de ses anges,

Mais quand tu apparais c’est la vie en mouvance

Qui revient éclairer ma solitude de ta présence.

C’est un délire inanimé, un rire, un baiser chaud

Une brume de tendresse qui s’étend sur ma peau.

Viens tout près de moi, écoute cette mélodie

Juste pour ses sons qui résonnent à l’oubli !...

Viens auprès de moi, tout contre moi !...

(c)Valériane