Aimerais-tu, mon cœur, que frissonne mon corps

A l’orée des soupirs susurrés aux « encore » ?

Emporte-moi loin au plus profond de ton âme,

Je veux que s’éclaire la nuit de nos flammes.



Aimerais-tu, Amour, savourer par centaines

Tous mes souffles courts à en perdre haleine ?

Et de ma peau satin dominant mes ardeurs,

Je frôlerai la tienne en retenant ma ferveur.



Aimerais-tu, Aimé, tous les mots que je tais ?

Je les dessinerai de cette encre de jais

En douceur et folie jusqu’à en mourir

Avant que tu ne puisses me contredire.



Je sais que tu aimerais tous mes silences.


Etre chatte serait esquisse indécente

Délicate et féline sous tes mains qui quémandent.

Dans tes yeux m’évader, serait pure offrande.


Aimerais-tu que je t’aime, Prince de mon cœur ?...

(c)Valériane