Les siècles ont défié les misères du monde

Mais n’ont su vaincre sa tristesse profonde.

Le vent de la colère s’est levé, balayant les poussières

D’antan pour redonner l’espoir, à nous, pauvres hères.

Les temps irrévocables ont fui et l’heure s’achève.

Dans un dernier soupir, frissonnera la Terre.

Tremblez alors ceux dont les promesses frelatées

N’ont pas eu d’échos sur nos cœurs blasés !

Pourvu que ne s’entrouvre le gouffre de la colère !

Ce serait de sombres jours. On pleurerait la lumière.

Rejoindre la mémoire de nos pères

Reste rêves, espoirs et chimères…

(c)Valériane