"Depuis la retraite de Fidel Castro, la mort d’Hugo Chávez et l’interdiction faite à Mahmoud Ahmadinejad de présenter un candidat à l’élection présidentielle iranienne, le mouvement révolutionnaire n’a plus de leader mondial. Ou plutôt, n’en avait plus. Cependant, l’incroyable ténacité et sang-froid de Bachar el-Assad a fait de lui le seul chef d’Exécutif au monde qui ait survécu à une attaque concertée d’une vaste coalition coloniale conduite par Washington et qui ait été largement réélu par son peuple. Bachar el-Assad ne souhaitait pas entrer en politique. Il se destinait à être ophtalmologue. Cependant, à la mort de son frère Bassel, il rentra du Royaume-uni où il poursuivait ses études et accepta de servir sa patrie et son père. À la mort de celui-ci, il consentit à lui succéder pour maintenir l’unité du pays. Ses premières années de gouvernement furent une tentative de modifier la composition des classes sociales de manière à rendre possible un système démocratique que personne ne lui réclamait. Patiemment, il démantela le système autoritaire du passé et commença à associer la population à la vie publique. Cependant, à peine arrivé au pouvoir, il fut informé que les États-Unis avaient décidé de détruire la Syrie. Aussi sa présidence fut-elle principalement tournée vers le renforcement de l’Armée arabe syrienne, l’élaboration d’alliances extérieures, et des tentatives de déjouer le complot. Dès 2005, avec la commission Mehlis, il dut affronter l’opposition du monde entier qui l’accusait de l’assassinat de Rafic Hariri. Mais ce n’est qu’en 2011, que les puissances coloniales s’unirent à la fois contre lui personnellement et contre la Syrie. Quelle ne fut pas sa surprise, au début des événements, en recevant une délégation de la bourgade syrienne où s’était tenue la plus importante manifestation, d’entendre celle-ci lui réclamer pour toute revendication l’expulsion des alaouites de la ville. Révolté, il mit fin à l’entretien et décida de défendre jusqu’au bout la civilisation syrienne du « vivre ensemble ». Durant trois ans, le timide médecin se transforma en chef de guerre. D’abord soutenu presque exclusivement par son armée, puis progressivement rejoint par son peuple, il fut élu en pleine guerre pour un troisième mandat par 88,7 % des suffrages exprimés, soit 65 % du corps électoral. Son discours d’investiture exprime à quel point il a changé au cours des événements. L’idéal qu’il y exprima est d’abord celui du service de la Patrie républicaine. Il s’est battu pour défendre ces hommes et ces femmes que l’on destinait à vivre sous la férule d’une dictature religieuse au service de l’impérialisme. Et parfois, il s’est battu pour eux, et contre leur volonté. Il s’est battu pour eux en doutant de parvenir à la victoire, préférant mourir pour la Justice que d’accepter l’exil doré mais honteux que lui proposaient les « Occidentaux ». Pourtant, peu avant, les dictateurs Zine el-Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak avaient cédé dès les premières injonctions de Washington, et laissé leur pays aux mains des Frères musulmans. Pis, l’autocrate Hamad ben Khalifa Al Thani avait abdiqué, comme un enfant docile, au premier froncement de sourcils de Barack Obama, préférant jouir de sa fortune volée que de combattre. Il s’agissait au départ pour Bachar el-Assad de résister aux coups de l’impérialisme. Mais alors que s’approche la victoire, la volonté lui est venue d’aller plus loin, de remettre en cause le désordre mondial. Il s’est découvert comme un vrai leader révolutionnaire, exactement comme Hugo Chávez l’avait perçu alors que le monde le prenait encore pour un simple fils-à-papa. Et à ce titre, et quelle que soit la félonie de certains politiciens, il ne peut pas ne pas prendre la défense du peuple palestinien que les colons israéliens massacrent à Gaza. La Révolution de Bachar el-Assad est d’abord un combat de libération contre l’obscurantisme religieux, que les monarchies wahhabites d’Arabie saoudite et du Qatar incarnent dans le monde arabe. Elle entend garantir le libre épanouissement de chacun quelle que soit sa religion et s’affirme donc comme laïque, c’est-à-dire qu’elle s’oppose au conformisme religieux. Elle pose que Dieu ne soutient aucune religion en particulier, mais la Justice commune à tous. De fait, elle renvoie la croyance en Dieu dans la sphère privée, pour en faire la source de la force qui permet à chacun de lutter contre un ennemi supérieur en force et de le vaincre collectivement. Comme tous ceux qui ont traversé une guerre, Bachar el-Assad n’a pu admettre l’idée que les horreurs commises l’aient été par des hommes mauvais plantant « leurs crocs dans le corps syrien, semant mort et destruction, dévorant cœurs et foies humains, égorgeant et décapitant ». L’accepter aurait été perdre tout espoir en l’espèce humaine. Aussi a-t-il vu derrière leurs agissements l’influence du Diable, les manipulant à travers les soi-disant « Frères musulmans ». Le nom du « Diable » fait étymologiquement référence au double discours qu’il tient. Le président el-Assad a donc démonté le slogan des « printemps arabes », imaginé par le département d’État pour placer les Frères musulmans partout au pouvoir au Maghreb, au Levant et dans le Golfe. Partout l’asservissement à l’impérialisme suivait les drapeaux coloniaux, celui de la monarchie wahhabite des Sénoussi en Libye, celui du mandat français en Syrie, tout en se réclamant paradoxalement de « la Révolution » aux côtés des tyrans de Riyad et de Doha. La guerre fut pour lui un long cheminement personnel. Il l’a vécue guidé par sa morale : le « service de l’intérêt public », ce que les Romains appelaient « la République », mais que les Britanniques considèrent comme une chimère masquant des ambitions autoritaires. Comme Robespierre « l’Incorruptible », il a compris que ce service ne souffrait aucune trahison, donc aucune corruption. À l’instar de son père, Hafez el-Assad, il vit sobrement et se méfie du luxe ostentatoire de certains capitaines du commerce et de l’industrie, fussent-ils de ses proches. Il est devenu un leader révolutionnaire ; le seul chef d’Exécutif au monde qui ait survécu à une attaque concertée d’une vaste coalition coloniale conduite par Washington. Ce faisant, il entre dans l’Histoire."
Thierry Meyssan
Quand un peuple républicain et laïque se réjoui et se met à espérer ça donne ça :
regardez quelle joie débordante, on dirait les français quand ils ont gagné la coupe du monde de football !
participation : 73% de votants (beaucoup plus qu'aux élections européennes ! ....) - ce qui veut dire aussi que les "rebelles" (venus du monde entier et payés par le Qatar, les USA et la Turquie) ne dominent pas une si grande partie du territoire, que ça, contrairement à ce que les médias nous disent, puisque l'élection n'a pu avoir lieu dans ces zones - Dont 92% pour Bachar.
http://www.wikibusterz.com/le-journal-de-syrie-25092013-al-assad-avait-raison-depuis-le-debut-video/
Et Michel Collon ! http://youtu.be/9GDFi4KP6bE
le début de tout ça :
La Syrie n'est que la victime collatérale de la guerre du gaz entre
la société russe Gazprom et l’américaine Nabucco. Le reste n’est que de la littérature. la France va encore violer les droits de l'homme sous prétexte de l'ONU et cautionner la mort de civils pour sa course à l'énergie.
La religion n'est qu'un prétexte et un poker menteur qui permet de manipuler les peuples via la CIA et les monarchies comme le Qatar et l'Arabie saoudite dans le seul but de renverser les Etats et d'implanter l'impérialisme...N'oublions pas qu'il s'agit essentiellement d'une course à l'énergie et cela va s'accentuer car nous arrivons au pic du pétrole et la démographie augmente et les banques n'ont pas de Patrie car leur objectif est le GAIN.
autre motivation : http://actualidad.rt.com/actualidad/view/104111-siria-iran-ataque-rusia
Le document fait état de 70 % des Syriens soutenant le président Bachar el-Assad ; 20 % sans opinion et 10 % soutenant les « rebelles ».
Autre problème : les Djihadistes - bien-aimés de Fabius ! - venus de France et qui là-bas se sont formés à se servir d'armes US sophistiquées, tuer, écorger, éxécuter tout en criant "allahou akbar" à chaque décharge, quand ils vont revenir en France, ça va donner quoi ????????
http://www.jacques-lacaze.com/article-syrie-reagir-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard-118666805.html
SCOOP ! http://hackersnewsbulletin.com/2013/09/exclusive-pentagon-may-involved-chemical-attack-syria-us-intelligence-colonel-mail-hacked.html Des "hackers" ont réussi à pénétrer dans la boite "mail" d'un haut responsable de l'Etat-Major US, ANTHONY J. MACDONALD, et de sa femme. Et là dans ces echange de mails, on trouve des propos fort louches, qui conduisent à penser que les photos d'enfants gazés serait une opération de désinformation - "Good job !" - organisée par les USA, et la photos une mise en scène, les enfants n'étant pas vraiment morts, ce que la dame a visiblement appris entre le 23 et le 25 août. Lisez l'article et surtout lisez les taxtes des mails (en anglais bien sûr).
Maintnant, quand on entend tout ce que disent les usoniens pour aller en guerre en Syrie, il faut se souvenir d'il y a 10 ans; et aussi de ce que ça signifie sur le plan juridique (et pénal ...) : http://www.upr.fr/actualite/monde/crime-contre-paix-crime-guerre-5-fevrier-2003-lonu-washington-presentait-ses-preuves-bombarder-lirak
En Syrie, l'une des localités où on parle encore l'araméen, la langue du Christ, vient d'être envahie et ravagée par les "rebelles" : 4 heures mercredi 4 septembre, un grand nombre de terroristes de l’ASL, du Front Jabhat Al-Nosra et de l’État islamique d’Irak et du Levant, ont attaqué la ville antique de Maaloula et commencé à tuer des personnes innocentes, et à détruire leurs maisons, monastères et églises.
http://www.youtube.com/watch?v=mbHWMGzzsZM&feature=player_embedded
Les forces recolonisatrices ont tenté au Moyen- orient de prendre prétexte de dictateurs pour tenter d’implanter des régimes à leurs bottes mais en Afghanistan comme en Irak ce furent des échecs; tout juste y laissèrent -elles après leur passage que ruines et populations anéanties et divisés comme on peut le voir aux environs de Bagdad ou à Tripoli.
La Syrie a réagit victorieusement a ce coup d’état occidental qui voulait précipiter les communautés religieuses ou ethniques les unes contre les autres et remodeler l’espace arabe en de multiples provinces ethniquement pures avec pour conséquence de dévitaliser le nationalisme arabe reposant après les indépendances sur de grandes unités nationales ou la religion était secondaire.
Bachar el Assad est certainement un dictateur mais c’est surtout du point des américain - qui aime tant par ailleurs les dictateurs ! - un dictateur rétif au pouvoir américain comme Khadafi très récemment ou Saddam Hussein et Nasser hier, ou des chefs d'états élus comme Allende ou Mossadegh, ou Arbenz, ou Chavez, ou, ou, ou (ou De Gaulle, ne l'oublions pas, et relisez les mémoires de Gonzalez-Mata ex-espion au service de l'OTAN)
http://lejournaldusiecle.com/2013/08/26/syrie-le-regne-de-la-terreur/
http://mai68.org/spip/spip.php?article5444
Maintenant regardez, quand régnait encore le droit et la paix : un president qui conduit sa voiture, sans garde du corps a ses cotées
la patience de celui ci, avec le peuple qui viens au devant de lui
son sourire http://allainjules.com/2013/05/31/video-syrie-avant-le-complot-mondial-contre-la-syrie-que-faisait-bachar-al-assad/
(lire aussi les commentaires qui suivent la vidéo, et les infos et autres vidéos postées dans les commentaires)
« Il n’y a plus de Révolution, il n’y a plus de manifestations. Il y a seulement du banditisme et le monde entier refuse de le reconnaître. » Ces paroles ne sont pas celles du président syrien Bachar el-Assad, ni celles d’un de ses ministres, ou celles d’un membre d’un quelconque gouvernement arabe soutien du régime, mais celles du patriarche de l’Église grecque-catholique melkite, dont la résidence est à Damas.
Le prélat n’a pas fait usage de termes vagues pour décrire l’actuel état de crise dans lequel se trouve plongé la Syrie : « Des éléments étrangers sont entrés dans le pays [voir vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xyjes7_voix-de-russie-2013-03-27-thierry-meyssan-sur-la-situation-en-syrie_news ) et ont même commencé à frapper les chrétiens, qui ont dû quitter Homs étant donné la dangerosité de la situation », a expliqué le patriarche, qui n’a pas caché une certaine insatisfaction vis-à-vis de la situation jugée trop souple du Vatican à son égard.
Grégoire III s’en est pris ensuite à la presse européenne avec laquelle il a eu affaire lors de récentes visites sur le Vieux Continent pour raconter ce qui était justement en train de se passer en Syrie. « Je n’excuse pas le régime comme j’ai pu l’entendre en France, mais je soutiens une réalité. Les journaux sont stéréotypés, ont des sources uniques et ne sont prêts à écouter personne, pas même moi », a avancé le prélat qui n’a pas hésité à parler d’une vraie « dictature de la presse au service des États-Unis ». Le patriarche a même raconté une anecdote arrivée au neveu d’un évêque travaillant à Dubaï (Émirats arabes unis), qui, alors qu’il se rendait un jour à son travail, a entendu derrière lui un homme annoncer au téléphone qu’il se trouvait à Homs, pendant que les troupes gouvernementales faisaient l’assaut de la ville, en tuant femmes et enfants.
« On a parlé de complot, mais c’est bien plus grave que cela : il y a une volonté internationale de nuire à la Syrie », a encore affirmé Grégoire III tout en se demandant comment certains États pouvaient changer en peu de mois « le régime qui a tant fait pour sa population », alors que ces mêmes États ne réussissent pas à mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Enfin, répondant à une question des journalistes relative aux actions de l’armée syrienne vis-à-vis de la population, le patriarche n’a pas hésité à affirmer que l’intervention des forces armées a été « tardive et trop légère » pour espérer mettre fin aux violences des bandes rebelles.
1) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, il est interdit de donner la parole aux agressés.
2) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, il faut imposer un black-out sur toutes les informations ou interventions en provenance du pays ciblé – sauf celles qui vont dans le sens ou servent le discours dominant.
3) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, le seules « informations » issues du pays sont celles qui seront sélectionnées, filtrées, charcutées et commentées par les commentateurs officiels et attitrés du pays agresseur.
4) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, toute tentative de relayer in extenso, sans tripatouillages ou coupures, des informations provenant du pays agressé ou toute tentative de contre-balancer a minima la campagne de propagande sera qualifiée de rouge-brunisme (en attendant le jour où ils emploieront le mot « trahison »).
5) Pour toutes les raisons qui précèdent, lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, toute la presse – y compris « rebelle », « anar », etc. – s’alignera.
ci-dessous gentil rebelle "syrien" (peut-être un peu-beaucoup Qatari ou afghan) égorgeant un méchant méchant républicain syrien, qui la France va aider ? le gentil bien sûr ! http://www.egaliteetreconciliation.fr/local/cache-vignettes/L650xH380/Krampon_syrie-97ea7.jpg
les "rebelles" ce sont en fait 65.000 mercenaires : http://www.alterinfo.net/Plus-de-65-000-mercenaires-combattent-en-Syrie_a85663.html (attention ! plein de gentilles armes lourdes)
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2127
http://www.youtube.com/watch?v=SU7yqJKRzrw le site internet de ce monastère (méchant, puisque non islamiste) http://www.maryakub.org/ ne répond plus depuis janvier, que leur est-il arrivé ??
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-mediamensonges-en-Syrie-12450.html
Après les cadavres de Timisoara, les bébés du Koweit, les "armes de destruction massives" inexistantes, les faux camps de Bosnie, les faux massacres en Lybie, etc etc, les gens ne se méfient pas encore ? et croient sur parole tout ce que leurs disent nos "Pravda" aux ordres ?
Hollande "porte-coton" de l'impérialisme Américano-saoudien :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-gWx_MfRyow#
Le Qatar a racheté le Quai d’Orsay
Cette attitude est ubuesque, mais elle s’explique. Par le « formatage » de Hollande, complètement acquis, comme nombre de ses amis socialistes et de es rivaux UMP, à la vision atlantiste du et libérale du Monde, dont l’européisme politique n’est qu’un avatar. Complètement soumis aussi aux divers lobbies sionistes, tout en géopolitique, et singulièrement au Proche-Orient, étant vu par nos « élites » à travers le prisme de intérêts et des analyses des dirigeants de Tel-Aviv. Complètement vendus aussi – le terme parait fort, mais qu’on nous en trouve un autre – aux pétro-potentats du Golfe, et au premier d’entre eux, l’émir du Qatar à qui une équipe gouvernementale en perdition a déjà cédé le renflouement de la petite couronne parisienne, en attendant de vendre – c’est, en ce qui concerne le dossier syrien, virtuellement déjà fait – le Quai d’Orsay.
Tout ceci est assez lamentable pour un grand pays qui fut jadis dirigé par Charles de Gaulle, et qui l’est plus ou moins à présent par BHL.
"ils sont beaux "Les Amis de François Hollande". Ces Occidentaux ont non seulement perdu leur ÂME en Syrie mais aussi la guerre même s’ils la gagnaient un jour
A cause de leurs problèmes économiques les Occidentaux sont prêts à tout même à bouffer des ÊTRES HUMAINS. Ils n’ont aucune conscience. S’ils en ont UNE elle s’appelle : L’ARGENT DU QATAR"
comme dit un lecteur du site de RFI :
LA SYRIE était un beau pays, plein de liberté, la liberté de la Syrie dépasse largement celle de l'Arabie Saoudite !! avec la complicité des occidentaux, de la ligue arabe, du Qatar, de l'Arabie saoudite, les rebelles combattent le régime Syrien, de quel droit?????????? et ce qui ce passe au Bahreïn ????, en Arabie Saoudite, ????? pays vachement démocratiques ! et qui respectent vachement les droits de l'homme ! ... curoeix ! Fabius de dit pas que leurs rois moyenageux et sanguinaires "ne méritent pas de vivre" ! qu'attend-il pour envoyer des armes aux chiites martyrisés du Bahrein ? ou pour s'inquiéter des femmes saoudiennes qui n'ont même pas le droit de conduire une voiture, remarquez si il veut défendre les femmes il aura assez de boulôt quand ses copains djihadistes auront pris le pouvoir en Syrie et qu'ils instaureront la charia (après avoir massacré les alaouites et chassé les chrétiens)
même si les mass-médias (propriétés des grands trusts bancaires) répètent leur discour gouvernemental de haine, à la manière de la Pravda du temps de l'URSS, leur lecteurs ne s'en laissent pas tous compter, en fait les rubriques "commentaires" qui suivent leurs articles sont le plus souvent fort sceptiques envers toute cette désinformation, et emettent un autre son de cloche, exemples tirés de lecteurs du Figaro :
"Qu'on le veuille ou non Assad semble être soutenu par la majorité des syriens. Toute ingérence des pays étrangers, dont la France en particulier, est contraire aux principes élémentaires du droit international que nous bafouons sans vergogne et a la la limite de l'obscénité quand on sait les massacres qui sont perpétrés dans cette guerre civile avec le soutien de l'OTAN et allies regionaux au nom des droits de l'homme (je tousse...). Je crois que si l'on veut que le probleme en Syrie se règle, laissons les syriens le régler eux-mêmes et ne jouons pas les apprentis sorciers, nous n'en avons ni les compétences (Hollande et Fabius sont minables sur ce dossier) ni les moyens militaires et économiques."
"Le problème c'est que s'il (Assad) se présente aux élections et que ceux ci soient totalement libres et honnêtes, il a de très grande chances d'être plébiscité. Il faut garder en tête que malgré 23 mois de guerre par proxy menée contre lui et la Syrie, son régime a permis au pays de continuer à fonctionner.
Les récoltes ont été faites, les usines continuent de fonctionner, les enseignants et fonctionnaires d'être payés etc... etc.. Tout cela n'a pas été facile à assurer, et pourtant....
Le problème viendrait des frères musulmans, car ils savent que seul la lutte armée avec le support international y compris par l'envoi de terroristes leur permettrait d'imposer leurs conditions."
"Vous oubliez qu'Assad est soutenu par le peuple et surtout les minorités qui voteront pour lui car elles savent qu'il est le seul à pouvoir les protéger du génocide que prépare contre eux les islamistes."
Et si on n'a pas encore compris quels sont les interets géopolitiques et capitalistiques derrière ! ça saute au yeux, comme le nez au milieu du visage :
encore mieux : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Syrie-Le-trajet-des-gazoducs-qataris-decide-des-zones-de-combat-14936.html
la Syrie avant, Alep c'était comme ça :
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Khaldihieh :
Le quartier de klhaldihieh est sur la droite et en montant quand on garde le rond-point dans le dos Et, en plus de ces ateliers ,du bas du quartier, tout le quartier haut de khaldihieh était devenu prospère en devenant le site d’un grand marché de légumes et produits alimentaires.les gens de ce quartier avaient débuté leurs boutiques en offrant aux Alepines des légumes tout prêts, nettoyés et creusés pour les" mahchis" et pour toute la délicieuse cuisine alépine. Puis, peu à peu, on y trouva des traiteurs,des pâtissiers s renommés, de très bon bouchers, des laiteries très soignées et c’était le premier grand plaisir en arrivant à Alep d’aller chercher toutes ces bonnes choses et des plats parfaitement cuisinés !
C’était la bonne surprise que je faisais à mes invités venus de France découvrir Alep ! On allait faire les courses à Khaldihieh ! Viande parfaite d’agneau, de veau, de boeuf et de poulet ; fromages en tout genre, en tortillons, en cubes avec sésame, roulés dans la poudre de piment ou d’herbe, ou en petites boules baignant dans l’huile d’olive… Chez les traiteurs : kebbés encore tout chauds, feuilles de vigne farcies, viande aux coings ou aux griottes selon les saisons, Kabab avec l’accompagnement… tous tout emballé et tout prêt à être consommé. Et encore : fruits et légumes et herbes aromatiques toutes fraîches et toutes parfumées et à foison et bon marché, rifs et pains chauds, au tannour ou au four ou pains et brioches même comme en France, pizzas au thym ou à la viande , beignets à la viande ou à l’épinard, sambousak, falafels, et bien sûr houmos juste fait, et toutes les pâtisseries chez Maroussé qui avait là aussi son magasin à côté du coin traiteur, et sans oublier le passage chez le vendeur passionné par son miel syrien….
ET le soir l’été, on allait déguster des glaces délicieuses chez Sallora qui, après sa boutique de Jamilieh au centre d’Alep, et comme Maroussé, s’était agrandi en ouvrant de belles boutiques sur le côté sud de khaldihieh avec vue sur Alep.
Khaldihieh était le quartier très fréquenté jour et nuit et en plus l’été parce que plus aéré !
Je vus garanti que je m'en souviens de cette soirée, et que j'y repense à chaque fois que nos médias nous présentent un chef d'Etat étranger (élu, contrairement à l'actuel premier ministre italien ...) comme un affreŭx, un "dictateur", etc, je me méfie !
Le philosophe et médecin arabe Averroès nous avait prévenus : « Il n’est pire ennemi de l’Islam que l’ignorant qui accuse les autres de mécréance ». Neuf siècles plus tard, les semeurs de ténèbres dénoncés par Averroès sont à l’oeuvre en Syrie. Avec la bénédiction de l’Europe… des Lumières ?
L’an dernier, quelque part en Syrie, un ami de Hollande, BHL, Verhofstadt, Cameron et Cie surnommé Abou Hafs le Libyen promettait face caméra de décapiter tous les "mécréants" qui ont "trahi" le calife Abou Bakr et sa fille Aïcha, troisième épouse du prophète de l’Islam. C'est à dire menace de génocide visant les millions d’alaouites et de chiites en Syrie pour un différend politique vieux de quatorze siècles.
Dans le quartier Tichrine à Damas, la Brigade Amar Ben Yasser affiliée à l’Armée syrienne libre (ASL) a procédé à un autodafé dans un local chiite. Les terroristes y ont également brûlé des étoffes brodées d’inscriptions chiites
Au même moment, les islamofascistes ont détruit et ce pour la deuxième fois en quelques mois, la mosquée des Omeyyades située à Alep, joyau culturel et spirituel inestimable de l’Islam et de l’humanité
En automne dernier, ils ont fait sauter une mosquée à Homs aux cris d’Allah u Akbar pour ensuite accuser l’armée syrienne de « mécréance » :
Il y a un mois, les mercenaires à la solde de la maison des Saoud et de l’émir du Qatar ont décapité la statue du poète et philosophe médiéval Abou Alaa Al Maari
Avec un millénaire d’avance, Al Maari avait été un peu taquin envers les bigots en déclarant : « Les personnes vivant sur terre sont de deux sortes : ceux avec un cerveau, et pas de religion, et ceux avec une religion, mais pas de cerveau. » Actuellement, les mercenaires de l’Occident sont occupés à piller le musée archéologique de Raqqa.
Sans compter les dizaines d’églises chrétiennes, de mausolées alaouites, de musées qu’ils ont endommagés, détruits ou pillés.
Sans compter les milliers de prisonniers qu’ils ont violés, torturés ou exécutés aux cris d’Allah ou Akbar, en violation totale des lois de la religion qu’ils prétendent défendre.
Visiblement, le vénérable philosophe Al Maari a au moins oublié une troisième catégorie de gens : ceux qui, à l’instar des terroristes anti-syriens, n’ont ni cerveau ni religion.
Et ce sont ces gens que l'Occident voudrait mettre au pouvoir en syrie ?!
son éconnomie est socialisante : largement nationalisée donc imperméables au capitaux occidentaux (capital = controle de fait)
Comprenez que nos alliés dans la région SONT justement les pires autocraties islamiques sunnites : Arabie saoudite, Qatar, Koweit, Emirats.
et nos ennemis ont toujours été les régimes nationalistes plus ou moins laiques Egypte de Nasser, Iran de Mossadegh, Irak de Saddam (qui était bien un gros con), Libye de Kadhafi (mégalo et con, mais pas le monstre qu'on nous dépeint), Syrie de Bachar...
Les régimes islamiques adoptent tous une éconnomie ultra libérale, de tout temps... depuis les accords Roosevelt/Saoud de 1945 : à nous le pétrole, à vous notre protection militaire contre les nationalisme et l'Iran, et à vous le pouvoir spirituel et religieux dans la région (Libye et Egypte au mains des freresmusulman (qui s'apprêtaient à PRIVATISER LE CANAL DE SUEZ ! juste après leur révolutions, ca nous convient très bien...)
Pour renverser les pays génants, quoi de mieux que le levier de l'islam radical : jihadistes de tout poils que l'on recrute, arme et envoie dans un pays pour foutre le bordel, semer la division et le chaos (Irak, Libye, Syrie...esperons que l'Egypte ne sombre pas, ni que l'algérie ne replonge...)
C'est à un sinistre jeu de billards à plusieurs bandes auquel "jouent" nos dirigeant...
et la Syrie est leur terrain de jeu du moment."
et puis il y a les réserves de pétrole qu'on vient de trouver au large de ses côtes !!
En Francio KAJ en Britio la amaskomunikiloj (rememorigu al mi al KIUJ apartenas la amaskomunikiloj ? tiu "voĉo de niaj mastroj" !) CENZURAS kaj PROPAGANDAS laŭ la interesoj de la imperialistoj, pli kaj pli senhonte, kial antaŭe la Pravda, kaj ili mutigas la legantojn ! legu tiun komenton de brita esperantisto :
"Duono de la britoj malfavoras bombadon de Sirio.
Nur 9% favoras.
En la unuaj horoj post la anonco pri la ĥemia atako la tradiciaj amaskomunikiloj daŭre asertis, ke oni ne scias kiu faris, sed implicis, ke kulpas Baŝar El-Assad, kaj diskutigis la demandon, kion "ni" faru pri tio. Orvela duobla parolo.
Multaj el ni lobiis la nacian gazetaron. Mi skribis pri la hipokriteco de Daily Mail, kiu daŭre kondamnas Tony Blair, sed kirlas militfervoron rilate al Sirio. Kiam poste mi demandis, kial ili blokis mian komenton ili FERMIS LA KOMENTOJN ENE DE SEKUNDOJ. Daily Telegraph ricevis amason da similaj protestoj, kaj ili FORVIŜIS ĈIUJN PROTESTOJN. Ĵus iu en Daily Telegraph, iu jxurnalisto en la blogejo, verkis por pridemandi kiu vere faris la atakon. Iu komentisto skribis, ke li miras, ke la jxurnalisto fine verkis ion sencohavan.
Iu trovis malnovan artikolon en Daily Mail pri usona planado de fals-flaga ĥemia atako en Sirio, kiun ili forvisxis de sia retejo.
Estis hieraux manifestacio ĉe Downing Street, en kiu kolego mia parolis pri fals-flagaj atakoj - tio en si mem estis granda trarompo, cxar eĉ en la militprotestaj rondoj tiu temo estis pli frue tabua. Okazos amaskunveno en Londono sabaton.
Mi opinias, ke ne estis tiom tuja elkrio de la publiko pri io tia depost la falsflaga atako fare de la amikoj de Cecil Rhodes en Sudafriko en 1895 (la sturmo Jameson) kiu estis fuŝita. Pro tio William T Stead distancigis sin de Rhodes kaj lancxis kampanjon "Cxesigu la Militon" en siaj tre influhavaj gazetoj en Britio. Eble tio prokrastis la militon, kiu antauxen iris en 1899. Kvar jarojn poste Sted kunfondis La Londonan Esperanto-Klubon, kaj la postan jaron li farigxis la unua Prezidanto de La Brita Esperantista Asocio (Inc). Nuntempe la britaj Esperantistoj gxenerale ne interesigxas pri tiaj aferoj - ili vivas en aparta mondo. Ni devas tion ŝanĝi.
magistral !
youtu.be/OkKRrHIvK44
Question : Monsieur le Président, l’Agence France Presse vous remercie infiniment pour cet entretien, certainement très important puisqu’il intervient avant la conférence de Genève. - Qu’attendez-vous de cette conférence ?
Réponse : la chose évidente dont nous parlons constamment est que la Conférence de Genève doit aboutir à des résultats clairs concernant la lutte contre le terrorisme en Syrie, et l’envoi de terroristes, ainsi que d’argent et d’armes aux organisations terroristes, notamment par l’Arabie Saoudite et la Turquie, et bien entendu par les pays occidentaux qui assurent la couverture politique à ces organisations terroristes. Telle serait la décision ou le résultat le plus important de la Conférence de Genève. Tout autre résultat politique auquel sans la lutte contre le terrorisme n’aura aucune valeur.
Il n’est pas possible d’avoir une action politique avec un terrorisme qui se propage partout, non seulement en Syrie, mais dans les pays voisins. Sur le plan politique, la Conférence pourrait être un catalyseur du processus du dialogue entre les syriens eux-mêmes. Il faut qu’il y ait une action syrienne qui se produise à l’intérieur de la Syrie, et Genève pourrait être un catalyseur mais non une alternative à une action politique qui se produise entre les syriens eux-mêmes et à l’intérieur de la Syrie.
Q. : Monsieur le Président, après trois ans d’une guerre destructive en Syrie et le grand défi de la reconstruction du pays, serait-il possible que ne soyez pas candidat aux prochaines élections présidentielles ?
R. : Cela dépend de deux choses : ma propre volonté ou ma décision personnelle, et l’opinion publique en Syrie. En ce qui me concerne, je considère que rien n’empêche que je me porte candidat Quant à l’opinion publique en Syrie, il nous reste encore 4 mois environ avant l’annonce des dates des élections. D’ici là, s’il y a une volonté populaire, si l’opinion souhaite que je me porte candidat, je n’hésiterai pas une seconde à le faire. Bref, on peut dire qu’il y a de fortes chances pour que je me porte candidat.
Q. : Avez-vous pensez, même pour un instant durant ces dernières années, que vous allez perdre la bataille ? Avez-vous pensé à un scénario alternatif pour vous-même et votre pour famille ?
R. : Dans toute bataille, les possibilités de gain et de perte sont toujours présentes, Mais quand on défend son pays, on n’a qu’une seule alternative, c’est celle de gagner. Car si la Syrie perd la bataille, cela signifiera le chaos pour toute le Moyen Orient. Il ne s’agit pas seulement de la Syrie. Il ne s’agit pas d’une révolte populaire contre un régime qui opprime son peuple, ni d’une révolution en vue de la démocratie et de la liberté, comme les médias occidentaux voulaient présenter les choses.
Tous ces mensonges sont désormais clairs pour tout le monde. Une révolution populaire ne saurait durer 3 ans puis échouer. Une révolution ne saurait répondre à des agendas extérieurs. Quant aux scénarios que j’ai établis, dans ce genre de bataille il y en a évidemment plusieurs et cela peut aller d’un seul scénario jusqu’à dix. Mais tous ces scénarios consistent à défendre la patrie et non à fuir. Fuir n’est pas un choix dans ce cas-là. Je dois être au premier rang des défenseurs de la patrie. C’étaient les seuls scénarios dès le premier jour de la crise et jusqu’à l’heure actuelle.
Q. : Monsieur le Président, pensez-vous avoir gagné la guerre ?
R. : Cette guerre n’est pas la mienne pour que je la gagne. C’est notre guerre à tous, syriens.
Je pense qu’il y avait deux étapes dans cette guerre : ce qui a était planifié au début, à savoir renverse l’État syrien en quelques semaines ou quelques mois ; et maintenant, au bout de trois ans, nous pouvons dire que cette étape a été vouée à l’échec, c’est-à-dire que le peuple syrien a gagné cette étape à travers laquelle certains pays voulaient faire effondrer l’État pour aboutir à la division de la Syrie en petits mini-états.
Cette étape a donc certainement échouée et le peuple syrien l’a emporté. Mais il y a une autre étape de la bataille, à savoir la lutte antiterroriste, que nous vivons quotidiennement. Elle est donc toujours en cours, et nous ne pouvons pas parler de victoire dans cette étape sans irradier définitivement les terroristes. Nous pouvons dire que nous réalisons un progrès dans ce sens. Nous allons tout droit vers notre but, mais cela ne signifie pas que la victoire est imminente. Ce genre de bataille est compliqué. Il n’est pas facile et demande beaucoup de temps. Mais j’affirme et je répète que nous réalisons un progrès, sans pouvoir dire à présent que nous avons emporté la victoire.
Q. : Monsieur le Président, de retour à Genève, seriez-vous favorable à un appel lancé par la conférence pour que tous les combattants étrangers quittent la Syrie, y compris ceux de Hezbollah ?
R. : Il va de soi que la défense de la Syrie une mission qui incombe aux syriens eux-mêmes, à leurs institutions, notamment à l’armée syrienne. Aucun combattant non syrien ne serait entré, s’il n’y avait pas des combattants de plusieurs dizaines de nationalités venus de l’extérieur et qui ont attaqué Hezbollah et des civils au Liban, notamment sur les frontières syriennes : lorsque nous parlons du départ des combattants, il faut absolument que cela soit une partie d’un ensemble visant à ce que tous les combattants sortent et qu’ils remettent leurs armes à l’État syrien, y compris les syriens. Il faudrait par conséquent établir la stabilité. Ma réponse évidente serait : oui, je ne dirai pas que le départ de toute personne non syrienne est un objectif, mais c’est un des éléments de la solution en Syrie.
Q. : Monsieur le Président, concernant l’échange des détenus et le cessé le feu à Alep, quelles sont les initiatives que vous êtes disposé à présenter à Genève 2 ?
R. : L’initiative syrienne a été lancée il y a juste un an, en janvier de l’année dernière. Il s’agit d’une initiative intégrée avec un côté politique et un côté sécuritaire, ainsi que tous les points qui aboutissent à la stabilité. Tous ces détails font partie de l’initiative déjà lancée par la Syrie. Mais toute initiative, qu’elle soit celle-ci ou une autre doit absolument être le résultat d’un dialogue entre les syriens eux-mêmes.
Tout ce que nous proposons nécessite au fond l’aval des syriens, à commencer par la question du règlement de la crise et de la lutte antiterroriste, et à terminer par la vision des syriens de l’avenir politique de la Syrie et du système politique en Syrie. Aussi, notre initiative était-elle un processus facilitateur de ce dialogue et non un point de vue du gouvernement syrien. Notre point de vue était toujours que toute initiative devait être collective et émaner de toutes les forces politiques en Syrie, et du peuple syrien en général.
Q. : l’opposition qui participera à Genève est divisée. Plusieurs factions sur le terrain estiment qu’elle ne les représente pas. Si les deux parties parviennent à un accord, comment pourrait-on l’appliquer sur le terrain ?
R. : c’est justement la question que nous posons en tant que gouvernement. Lorsque je négocie, avec qui je le fais ! A Genève, il devrait y avoir plusieurs parties. Nous ne savons pas qui viendra encore. Il devrait y avoir plusieurs parties dont le gouvernement syrien. Tout le monde sait maintenant que quelques-unes des parties avec qui on pourrait négocier étaient inexistantes, et qu’elles sont apparues durant la crise à travers des services de renseignement étrangers, que ce soit au Qatar, en Arabie Saoudite, en France, aux États-Unis ou dans d’autres pays.
Lorsque je m’assois avec ses gens-là, cela veut dire que je négocie avec ces pays. Est-il logique que la France fasse partie de la solution en Syrie, ou encore le Qatar, les États-Unis, l’Arabie saoudite ou la Turquie par exemple ? C’est insensé. Lorsque nous négocions avec ces forces, nous négocions avec les pays qui les appuient et qui soutiennent le terrorisme en Syrie.
Mais il existe en Syrie d’autres forces de l’opposition avec un agenda national. On peut négocier avec elles, comme je viens de le dire, sur la vision de l’avenir de la Syrie. Elles peuvent contribuer avec nous à gérer l’État syrien, au sein du gouvernement et dans les diverses institutions.
Mais tout accord avec toute partie, que ce soit à Genève ou en Syrie, doit absolument obtenir l’aval du peuple, et ce à travers un référendum général auquel participe le citoyen syrien.
Q. : Dans ce cadre, est-ce que les accords de cessé le feu entamés à Barza et à Mouaddamieh peuvent être une alternative à Genève ?
R. : En effet, cette initiative pourrait être plus importante que Genève. C’est vrai. Car la plupart des forces rebelles qui perpètrent des actes terroristes n’ont aucun agenda politique.
Certaines d’entre elles sont des bandes de voleurs, d’autres - comme vous le savez- sont des organisations Takfiristes qui visent à établir des Imarats islamistes extrémistes, ou quelque chose de la sorte. Toutes ces forces ne sont nullement concernées par Genève. C’est pourquoi, travailler de près avec ces forces, et ce qui a été réalisé à Mouaddamiyeh, à Barza et dans d’autres régions de la Syrie s’est prouvé utile dans ces mêmes régions. Mais c’est différent du volet politique qui concerne l’avenir politique de la Syrie. Ces réconciliations permettent de rétablir la stabilité et d’atténuer l’effusion du sang en Syrie. Mais c’est le début du dialogue politique que je viens d’évoquer.
Q. : Monsieur le Président, êtes-vous prêt dans un futur gouvernement transitoire d’avoir un premier ministre de l’opposition ?
R. : Cela dépend de ce que représente cette opposition. Lorsqu’elle représente une majorité, disons une majorité parlementaire par exemple, il serait normal qu’elle préside le gouvernement. Cependant, avoir un premier ministre de l’opposition qui ne dispose pas de la majorité, ce serait contraire à la logique politique dans tous les pays du monde.
Dans votre pays par exemple ou dans des pays comme le Royaume Uni, le premier ministre ne peut pas appartenir à une minorité parlementaire. Cela dépend donc des prochaines élections évoquées dans l’initiative syrienne, lesquelles détermineront le vrai volume des diverses forces de l’opposition. Quant à la participation en soi, nous sommes pour, et c’est nouveau.
Q. : Est-ce que par exemple vous êtes prêt à avoir comme premier ministre Ahmad Al-Jarba ou Mouaz El-Khatib ?
R. : cela nous ramène à la question précédente. Est-ce qu’ils représentent le peuple syrien, ou même une partie du peuple syrien ? Est-ce qu’ils représentent leur propre opinion, ou plutôt l’État qui les a fabriqués ? S’ils participent, cela veut dire que ces États participent au gouvernement syrien !! Et de un. Et de deux : supposons que nous acceptons que ces gens-là participent au gouvernement. Vous savez bien qu’ils n’osent pas le faire. L’année dernière, ils prétendaient dominer 70% de la Syrie. Mais ils n’osent pas venir à ces 70% soi-disant libérés. Ils viennent aux frontières pour une demi-heure puis prennent la fuite.
Comment peuvent-ils alors devenir membres du gouvernement ? Est-ce qu’un ministre peut exercer ses fonctions de l’extérieur ? Aussi de telles idées sont totalement irréalistes. On peut les considérer comme une plaisanterie.
Q. : Monsieur le Président, vous dites que ça dépend des élections. Mais comment pouvez-vous faire des élections alors qu’une partie du pays est sous la main des rebelles ?
R. : Durant cette crise, après le déclenchement des troubles de sécurité en Syrie, nous avons mené des élections à deux reprises : la première fois des élections municipales, et la deuxième des élections parlementaires. Évidemment les élections ne pourront pas être similaires à celles qui se déroulent dans des conditions normales. Mais les chemins sont praticables entres les différentes régions de Syrie, tout le monde peut se déplacer d’une région à une autre. Par conséquent, les personnes qui se trouvent dans les régions sous tension peuvent venir dans des régions voisines pour participer aux élections. Il y aura des difficultés certes, mais ça ne sera pas impossible. Il n’y a vraiment aucun problème à ce sujet.
Q. : Puisque les rebelles combattent à présent les djihadistes, est-ce que vous faites la distinction entre les deux ?
R. : J’aurais pu donner une réponse au début des événements, ou avant même la crise. Mais aujourd’hui, je peux dire que la réponse à cette question est totalement différente, car il n’y a pas à présents deux groupes. Tout le monde sait qu’il y a quelques mois, les organisations terroristes extrémistes qui se trouvent en Syrie se sont emparées des derniers postes de rassemblement des forces que l’occident voulait présenter comme modérées, et qu’il appelle « forces modérées » ou « laïques », ou ce qu’on appelait « l’armée libre ». Ces forces n’existent plus.
Nous sommes à présent devant une seule partie, à savoir les forces extrémistes qui sont des groupes divers. Quant aux combattants qui étaient du côté des forces dites « modérées », selon la logique occidentale, la plupart d’entre eux ont été obligées de rejoindre les organisations extrémistes, soit en les terrorisant, soit pour l’argent. Car ces organisations disposent d’énormes moyens financiers. Bref, nous combattant à présent une seule partie, à savoir les organisations terroristes extrémistes indépendamment des appellations que vous voyez dans les médias occidentaux.
Q. : Il est donc impossible que l’armée et les rebelles combattent côte à côte les djihadistes ?
R. : Nous collaborons avec quiconque souhaite se joindre à l’armée pour combattre les terroristes. Cela a déjà eu lieu, car beaucoup de personnes armées ont quitté ces organisations et rejoint l’armée. C’est possible, mais ce sont des cas individuels, et on ne peut pas dire ici que l’armée s’est alliée avec des forces modérées contre des forces terroristes. Cette image est irréelle. Elle est illusoire. L’occident y a recours uniquement pour justifier son soutien au terrorisme en Syrie. Il veut soutenir un terrorisme déguisé en modéré pour combattre un terrorisme extrémiste. C’est illogique et complètement faux.
Q. : L’État accuse les rebelles d’utiliser les civils comme boucliers humains dans certaines régions qu’ils contrôlent. Mais ne considérez-vous pas que lorsque l’armée bombarde ces régions, elle tue des innocents ?
R. : l’armée ne bombarde pas des régions, elle frappe les endroits où se trouvent les terroristes. En général, et dans la plupart des cas, lorsque les terroristes pénètrent une région, les civils en sortent. Sinon pourquoi nous avons des déplacés ? La plupart des déplacés en Syrie, ils comptent par million, ont quitté leurs régions lorsque les terroristes y sont entrés. Il est donc impossible qu’il y ait des civils là où il y a des groupes armés. Sinon on n’aurait pas eu tant de déplacés.
L’armée combat les terroristes armés. Il y a eu des cas où les terroristes se sont servis des civils comme boucliers humains. Quant aux victimes parmi les civils, malheureusement cela arrive dans toutes les guerres. Il n’y a pas de guerres propres qui ne font pas des victimes parmi les civils. C’est dans la nature des guerres. La solution c’est donc d’arrêter la guerre. Il n’y en a pas d’autres.
Q. : Monsieur le Président, Il y a des organisations internationales qui ont accusé à la fois les rebelles et l’armée d’abus. Est-ce qu’à la fin de la guerre vous accepterez une enquête sur les abus commis en Syrie ?
R. : selon quelle logique peut-on imaginer que l’État syrien tue son peuple, comme disent ces organisations, alors que des dizaines de pays œuvrent contre la Syrie, et que malgré tout cela l’État a résisté pendant 3 ans. C’est totalement illogique. Si vous tuez votre peuple, le peuple se soulèvera contre vous, et l’État ne pourra pas résister plus de quelques mois. Il s’effondra nécessairement par la suite. Si vous résistez durant 3 ans, c’est grâce au soutien de votre peuple.
Est-il possible que le peuple se tienne à notre côté alors que nous le tuons ? Non seulement c’est illogique, mais c’est aussi contre nature. Ce que disent ces organisations reflète leur ignorance de ce qui se passe en Syrie, ou alors, du moins pour certaines d’entre elles, il s’agit d’un discours qui sert l’agenda politique des pays qui leurs demandent de parler de la sorte.
Cependant, l’État syrien défend toujours les civils. Les séquences vidéo et les photos confirment que ce sont les terroristes qui commettent des massacres, et tuent partout les civils. On dispose de documents qui le confirment, alors que ces organisations ne disposent d’aucun document qui prouve que le gouvernement syrien a commis un massacre à l’encontre des civils nulle part depuis le début de la crise et jusqu’à l’heure actuelle.
Q. : Monsieur le Président, Nous savons qu’il y a des journalistes étrangers qui sont aux mains des organisations rebelles ou des organisations terroristes. Est-ce qu’il y a des journalistes étrangers dans les prisons gouvernementales ?
R. : Il vaut mieux poser la question aux organes concernées et spécialisées. Ils vous donneront la réponse.
Q. : La réconciliation est-elle possible un jour entre la Syrie d’une part, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie de l’autre ?
R. : La politique change toujours, mais elle change en fonction de deux choses : les principes et les intérêts. Nous ne partageons pas les mêmes principes avec ces pays. Ils soutiennent le terrorisme, et ont contribué à l’effusion du sang syrien. Quant aux intérêts, il y a une autre question à poser : le peuple syrien accepte-t-il de partager avec ces pays les mêmes intérêts, après tout ce qui s’est passé... après tout le sang qui s’est coulé en Syrie ? Je ne veux pas répondre à la place du peuple syrien. Si le peuple estime qu’il a des intérêts avec ces pays, et si ces derniers changent de politiques et cessent d’appuyer le terrorisme, le peuple syrien pourrait alors accepter de
Q. : Monsieur le Président, vous avez été accueilli en France, vous avez été reçu à l’Elysée, vous étiez représenté comme le nouvel espoir arabe. Comment êtes-vous surpris par la position de la France, et pensez-vous que la France un jour pourra revenir en Syrie ?
R. : Non je ne suis ni étonné ni surpris. Car cet accueil et cette étape entre 2008 et début 2011 était une tentative d’assimiler et d’attirer le rôle de la Syrie et sa politique.
La France a été chargée par les États-Unis de jouer ce rôle lorsque Sarkozy est arrivé à la présidence de la république. Il y avait un accord entre la France et l’administration Bush sur ce point, étant donné que la France est un vieil ami des arabes et de la Syrie, et le plus apte à jouer ce rôle, à cette époque on voulait utiliser la Syrie contre l’Iran et le Hezbollah et l’éloigner de l’idée de soutenir les organisations de résistance dans notre région. Cette politique française a échoué parce qu’elle était flagrante. Puis est intervenue le soi-disant le printemps arabe, et la France s’est tournée contre la Syrie après avoir échoué de réaliser ses promesses aux États-Unis. Telle est la raison de l’attitude de la France à l’époque, et de son bouleversement en 2011. Quant au futur rôle de la France... parlons franchement.
Au moins depuis 2001, il n’y a pas eu une politique européenne, sinon bien avant depuis les années 90. Mais après 2001 et les attaques terroristes du 11 septembre à New York, il n’y a pas de politique européenne, il y a seulement une politique américaine en occident, et que certains pays européens exécutent. Ce fut le cas durant la dernière décennie vis-à-vis de toutes les questions concernant notre région. A présent nous constatons la même chose : les politique européennes prennent l’autorisation des États-Unis avant d’être exécutés ; ou alors les États-Unis charge les pays européens d’exécuter leurs politiques.
Je ne pense pas que l’Europe, surtout la France qui dirigeait jadis la politique européenne, soit capable de jouer le moindre rôle en Syrie dans l’avenir. Et peut-être même dans les pays voisins.
Par ailleurs, les responsables occidentaux ont perdus leur crédibilité. Il s’agit de responsables qui suivent une politique non seulement de deux poids deux mesures, mais de triple et de quadruple poids... ils ont toutes sortes de critères qui varient selon les cas. Ils ont perdu toute crédibilité, et ont renoncé aux principes contre les intérêts. Il est impossible par conséquent de construire avec eux une politique constante. Ils font aujourd’hui le contraire de ce qu’ils pourraient faire demain. Je ne pense donc pas que la France aura un rôle à jouer dans le proche avenir, à moins qu’elle ne change totalement et fondamentalement de politique, et qu’elle ne devienne un État indépendant dans ses prises de positions, comme ce fut le cas dans le passé.
Q. : Monsieur le Président, Est-ce que la Syrie sera débarrassée des armes chimiques, combien de temps faut-il pour ça ?
R. : Cela dépend de l’aptitude de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques de procurer les équipements nécessaires à la Syrie pour le faire. D’un côté, ce processus est lent. De l’autre, le démantèlement des armes chimiques ne se fait pas en Syrie, comme vous le savez, ni par l’État syrien. Mais il y a des pays de plusieurs régions du monde qui se sont portés volontaires et qui effectueront cette opération. Certains pays acceptent de procéder au démantèlement de produits de faibles risques, d’autres refusent totalement de le faire.
Le calendrier dépend donc de ces deux facteurs : le premier dépend de l’organisation, le second des pays qui accepteront de démanteler ces produits sur leurs territoires. La Syrie ne peut donc pas fixer des délais à ce sujet. Elle a accompli son devoir en préparant les données, et en accueillant les inspecteurs qui ont vérifié ces données et examiné les produits chimiques. Le reste, comme je viens de le dire, ne dépend pas de la Syrie mais d’autres pays.
Q. : Monsieur le Président, qu’est-ce qui a changé dans votre vie quotidienne pour vous et votre famille. Est-ce que vos enfants comprennent ce qui se passe ? Est-ce que vous en avez parlé en famille ?
R. : Certaines choses n’ont pas changé : je vais au travail comme d’habitude, et nous vivons chez nous comme auparavant. Les enfants vont à l’école. Ces choses n’ont pas changés.
Par ailleurs, il y a des choses qui ont atteint tout foyer syrien, y compris le nôtre. C’est la tristesse que nous vivons dans notre quotidien et au fil des heures, en raison de ce que nous voyons et constatons, à travers les souffrances, les victimes tombées partout et qui ont affligé chaque famille, la destruction des infrastructures, des intérêts et de l’économie.
Tout cela nous a affectés. Il est évident que, dans des circonstances pareilles, les enfants sont plus touchés que les adultes. Il y a peut-être une maturité précoce de cette génération dont la conscience s’est développée durant la crise. Les enfants posent des questions qu’on n’entend pas dans des circonstances normales. Notamment : pourquoi on voit de telles choses ? Pourquoi y a-t-il des gens aussi méchants ? Pourquoi y a-t-il des morts ? Il n’est pas facile d’expliquer de telles choses aux enfants. N’empêche que ce sont des questions quotidiennes, et une conversation de tous les jours entre les parents et les enfants. Nous faisons partie de ces familles qui discutent ces mêmes questions.
Q. : Quelle était la situation la plus difficile que vous avez connue durant ces années ?
R. : Ce n’est peut-être pas nécessairement une situation mais un fait. Il y en a plusieurs qu’il était, et qu’il est toujours difficile de comprendre.
D’abord, je pense que c’est le terrorisme. Le niveau de barbarisme est de sauvagerie atteint par les terroristes, et qui nous rappelle des histoires racontées sur le moyen âge en Europe depuis plus de 5 siècles. A l’époque moderne, ça nous rappelle les massacres commis par les Ottomans qui ont tué un million et demi d’arméniens et un demi-million de syriaques orthodoxes en Syrie et en Turquie.
Autre chose qu’il est difficile de comprendre, c’est la superficialité que nous avons constaté chez les responsables occidentaux qui n’ont pas compris ce qui s’est passé dans la région, et qui ont par conséquent étaient incapables de voir et le présent et l’avenir. Ils voyaient toujours les choses très en retard par rapport aux événements, et étaient donc toujours dépassés par le temps.
Troisièmement, on comprend mal l’influence du pétrodollar sur le changement des rôles sur la scène internationale. Par exemple, le Qatar, cet État marginal, se transforme en une grande puissance.
La France, se transforme en un État qui suit le Qatar et exécute sa politique ; c’est aussi ce que nous constatons entre la France et l’Arabie saoudite. Comment le pétrodollar peut-il transformer certains responsables de l’occident, notamment en France et les porter à vendre les principes de la révolution française et à les échanger contre quelques milliards de dollars. C’était quelques exemples, il y en a beaucoup d’autres similaires qu’il est difficile de comprendre et d’admettre.
Q. : Le procès des accusés de l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafik Al Hariri a commencé. Pensez-vous qu’il sera juste ?
R. : Nous parlons d’un tribunal qui date de 9 ans. A-t-il était juste ? Chaque fois, ils accusaient une partie pour des raisons politiques. Même durant les quelques derniers jours, nous n’avons constaté aucune preuve tangible avancée sur les parties impliquées dans cette affaire. Une autre question demeure cependant : pourquoi ce timing ? Je pense que tout ce qui se passe est en corrélation et vise à faire pression sur le Hezbollah au Liban, comme sur la Syrie dans le passé tout de suite après l’assassinat de Hariri.
Q. : Vous avez dit que la guerre prendra fin lorsque le terrorisme sera irradié. Mais les syriens, tout le monde veut savoir quand est-ce que la guerre prendra fin, dans un mois, dans une année, dans quelques années ?
R. : Nous espérons que la Conférence de Genève apportera une réponse à une partie de la question, lorsqu’elle fera pression sur ces pays. Cette partie ne dépend pas de la Syrie, sinon on aurait dès le premier jour exercé des pressions sur ces pays et on aurait empêché l’infiltration des terroristes. En ce qui nous concerne, lorsque ce terrorisme cesse de s’infiltrer, ça ne prendra plus que quelques mois.
Q. : Il semble que les services de renseignement occidentaux souhaitent rétablir les canaux de communication avec Damas et demander votre aide dans la lutte antiterroriste. Êtes-vous prêt à cela ?
R. : Plusieurs rencontres ont eu lieu avec plus d’un service de renseignement dans plus qu’un pays. Notre réponse était que la collaboration dans le domaine de la sécurité est indissociablement liée à la collaboration politique, et celle-ci ne peut avoir lieu lorsque ces pays adoptent des positions politiques hostiles à la Syrie. Telle fut notre réponse de manière claire et précise.
Q. : Vous avez dit dans le passé que l’État avait commis quelques erreurs. Quelles sont celles qui auraient pu être évitées à votre avis ?
R. : J’ai dit qu’il pouvait y avoir des erreurs dans toute action, mais je n’ai pas précisé quelles étaient ces erreurs. On ne peut les déterminer objectivement que lorsqu’on dépasse la crise et qu’on réévalue tout ce que nous avons traversé. Ce n’est qu’alors qu’on pourra les voir objectivement. Mais quand on est au cœur de la crise, notre évaluation sera incomplète.
Q
Q. : Monsieur le Président, Est-ce que sans l’aide de la Russie, de l’Iran et de la Chine, vous auriez pu résister à une pression aussi forte au niveau international ?
R. : C’est une question virtuelle à laquelle on ne peut pas répondre car on n’a pas vécu le contraire. Selon les faits actuels, l’aide russe, chinoise et iranienne était importante et a aidé à résister durant cette période. Sans cette aide, les choses auraient peut-être été beaucoup plus difficiles. Mais comment... il est difficile d’imaginer maintenant quelque chose de virtuel.
Q. : Après tout ce qui s’est passé, pouvez-vous imaginer un autre président diriger le processus de reconstruction du pays ?
R. : Lorsque le peuple syrien souhaite une chose pareille, il n’y aura aucun problème. Je ne suis pas du genre à s’accrocher au pouvoir. De toute manière, si le peuple syrien ne souhaite pas que je demeure président, il est évident qu’il y aura un autre président. Je n’ai aucun problème psychologique à cet égard.
fr.sott.net/article/19649-Les-puissances-occidentales-fomentent-un-coup-d-Etat-neo-nazi-en-Ukraine
french.irib.ir/info/moyen-orient/item/315944-syrie-hezbollah,-le-seul-défenseur-des-chrétiens-d-orient
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