À travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale, peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, La Tortue rouge raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain…

Prix spécial du jury à Un Certain Regard (Cannes 2016), La Tortue Rouge s’inscrit dans la lignée des belles réussites de l’animation française que sont Les Triplettes de Belleville ou Zarafa (tous deux supervisés par le chef animateur Jean Christophe Lie).
On aime la poésie et le symbolisme de l’histoire et le dessin, plus proche d’une ligne claire à la Hergé que des animations habituelles du studio japonais Ghibli, dont c’est la première coproduction internationale.
Malgré tout, peut-être parce qu’on l’a vu dans la frénésie cannoise, force nous est de reconnaître qu’on s’est un peu ennuyé et qu’on a trouvé le temps long.Le film ne dure pourtant qu’une heure vingt minutes.
Il nous a semblé qu’il n’y avait peut-être pas tout à fait matière dans cette histoire à un long-métrage.Un court aurait suffi à notre bonheur, mais compte tenu des difficultés de distribution de ce format, on ne l’aurait sans doute pas vu.