Six ans après que le crash d'une sonde spatiale de la NASA ait libéré sur Terre des formes de vie extra terrestres, une partie de l'Amérique du Sud est envahie d'Aliens destructeurs et a été transformée en no man's land, régulièrement bombardé par l'aviation américaine pour tenter de les exterminer. Bloqués dans un village frontalier par une avancée surprise des aliens, un reporter photographe ( Scoot McNairy) et la fille du propriétaire du journal pour lequel il travaille (Whitney Able) vont devoir traverser la zone infestée pour regagner les Etats Unis...
A la manière du très réussi District 9, Monsters joue la carte du réalisme pour un film de science fiction à l'ancienne, qui est aussi un road movie et une histoire d'amour, en même temps qu'une bonne métaphore des rapports des USA avec leurs voisins sud américains. Une belle réussite, pour un premier film tourné en équipe réduite avec un budget minimum. Contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre, Monsters montre très peu de monstres (sortes de méduses géantes luminescentes aux tentacules électriques) et préfère se concentrer sur le couple de jeunes héros, lâchés dans un pays en guerre, ravagé par la peur, la violence et la corruption. L'arrivée des deux jeunes gens devant le mur géant qui sépare désormais les Etats Unis des terres envahies par les aliens souligne habilement le contenu métaphorique du scénario. Une des très bonnes surprises de cette fin d'année cinématographique.
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