Dimanche matin c'est le démontage. Didier m'a demandé de prendre quelques photos de Léon et Augustin car ce n'est pas trop le moment où lui peut en prendre.
Je sors donc en faire de temps en temps, entre deux préparations pour la classe. Commençons tout d'abord avec Augustin : il est en haut du chapiteau avec Jean, qui lui montre comment enlever les chapeaux.



Vous remarquerez qu'il se tient bien, même s'il est attaché ! (n'oublions pas qu'Augustin a quand même un peu le vertige...) Ah tiens, sur la photo suivante le voici un poil plus détendu :

Ou... pas ! xD

Pendant ce temps-là, Léon démonte le plancher...



Et voici même Didier :

Je retrouverai Augustin un peu plus tard, toujours en haut du chapiteau, en train d'ôter les laçages :





Et Léon qui démonte à présent les crémaillères des gradins :

Il s'occupe aussi de Marius, qui n'est pas de très bonne humeur et réclame un peu d'intimité : "ça suffit, le harcèlement photographique!"


Et que font les autres enfants, pendant ce temps-là ?... Eh bien ils jouent tranquillement dans la chambre de Firmin, je les entends en allant porter quelque chose chez Didier et Hélène. Ce petit mot, accroché sur la porte, me fera d'ailleurs beaucoup rire (remarquez au passage le tampon "Firmin Mugica", que Carole lui avait fait faire pour son anniversaire!):

Intitulé "Reglement", voici ce qu'on peut y lire :
pas de léon qui nous anbété
pas d'esxuse bidon
pas acuser
pas de gromo
pas crier
réspecter les ordre
"on fait pas le police!"

En ressortant, une dernière photo d'Augustin, occupé à plier la toile du chapiteau...

Pendant que Léon goûte à un repos bien mérité ! (c'est en tout cas ce qu'il m'affirmera!)

Un peu plus tard, je prends Yann en photo pendant qu'il enlève les pinces. Regardez-moi ce sourire de beau gosse ! (avec Didier, nous l'avons élu "beau gosse du montage", d'ailleurs!)


Mamie Monique me dit qu'elle n'a pas eu le courage de préparer des croque-monsieurs pour tout le monde aujourd'hui... mouais, enfin elle n'a pas pu s'empêcher de préparer "quelques quiches vite fait", quand même !

Nous déjeunons donc rapidement, puis c'est parti, direction Abbeville !
Tout comme notre arrivée, le départ de Montataire sera quelque peu laborieux, puisque notre guide nous emmène cette fois encore dans des rues pas vraiment prévues pour nous... Un petit coin certes bucolique...

Mais qui donnera pas mal de sueurs froides aux conducteurs !

Nous finissons par nous en sortir, voyant au passage quelques curiosités de Montataire, comme ce canard végétal géant :

Ou encore ce pauvre dromadaire tout mité, qui nous fait un peu pitié :

Vous remarquerez que je ne voyage pas avec Sylvie aujourd'hui, mais avec Jean... ainsi que Léon et Gabrielle, nos deux petits geeks, qui regarderont plus leurs écrans que le paysage :

Et pourtant, il y en aurait, à voir ! Eoliennes, drôle d'édifice religieux perdu en pleine campagne, champs de coquelicots, nom de bled rigolo... Chaque voyage a son lot de curiosités !






Pour ma part je suis toujours malade, et j'avais oublié le problème de chauffage de ce camion, qui nous oblige à ouvrir les fenêtres de temps en temps pour ne pas étouffer à cause de la chaleur qui arrive par le plancher ! Nous remarquons au passage qu'à chaque fois que je monte avec Jean, c'est quand je suis malade... C'est bien, ça fait plaisir de m'avoir comme passagère !
Nous rigolons bien à un moment, Jean s'aperçoit que "le bouton du crabot" était enclenché et en parle avec Yann à la CB... Je demande "C'est quoi le crabot ?" et il me répond "C'est le blocage du différentiel" Aaaah... Ok... Et euh... sinon c'est quoi, le différentiel ? Parce que je ne suis pas plus avancée, là, en fait ! xD
J'aurai finalement mon explication : sur un essieu il y a une pièce qui permet que les roues ne tournent pas à la même vitesse, puisque dans les virages la roue qui est à l'intérieur doit tourner plus lentement que celle qui est à l'extérieur (ce qui me semble fort logique maintenant que je le sais, mais j'avoue que je ne m'étais jamais posé la question!) Or donc, on peut bloquer cette pièce, notamment quand on patine, pour démarrer plus facilement (bon là je n'ai pas bien compris pourquoi, par contre!), mais il ne faut surtout par rouler avec car sinon on risque de tout péter... Heureusement, ce ne sera pas le cas cette fois !
Je remarque quand même que je vais devenir balèze en mécanique (enfin... par rapport à avant, quoi !). Déjà que je commence à regarder les beaux camions sur la route et que j'en connais quelques marques...
En revanche, je m'aperçois d'une chose que je n'avais jamais remarquée sur ce camion : il y a trois essuie-glaces ! Dingue, non ?!

Mais si les essuie-glaces sont en marche... même si c'est rigolo parce qu'il y en a trois... cela signifie que c'est moins rigolo parce qu'il... re-pleut... (cette tournée sera marquée par une météo particulièrement pourrie, qui ne contribuera pas à nous donner des souvenirs fantastiques de la Picardie, il faut bien le dire...)


Heureusement le moral, lui, est au beau fixe, et nous profitons d'une petite "pause d'écran" des enfants pour faire une photo souvenir de ce voyage :

En arrivant dans la ville, un joli rond-point et une passagère de moto qui a poussé la coquetterie très loin, jusqu'à son gilet de sécurité !


Nous voici enfin en vue de la place où nous devons nous installer. Nous pénétrons sur ce grand parking avec la première partie du convoi, car certains se sont arrêtés en même temps que Bernard : une durite de son camion avait de nouveau pété, ils nous rejoindront d'ici une vingtaine de minutes. Nous garons donc temporairement les véhicules, nous allons pouvoir commencer à tracer sans eux pour avancer le boulot. Michto regarde par la fenêtre de la caravane et sembler impatient de sortir :


Mais... car, vous vous en doutiez un peu, il y a un "mais"... il s'avère que l'endroit où nous sommes censés nous installer est quelque peu... encombré !


Eh oui, normalement c'est là où sont ces dizaines de voitures, que nous devrions nous mettre ! Il y avait bien deux ou trois panneaux stipulant l'interdiction de stationner, mais apparemment ça n'a pas eu un grand effet ! Il s'avère qu'il y a en ce moment même un gala de danse dans le théâtre qui nous accueille (et que vous pouvez voir derrière les voitures!)...

Didier part en direction du théâtre, bien décidé à faire bouger tous ces véhicules.

Je dois bien vous avouer que je n'y crois pas du tout, à mon avis il faudra attendre deux ou trois heures que tout le monde s'en aille... Plutôt que de rester dehors dans le froid à ne rien faire, je décide donc d'optimiser ce temps d'attente et d'aller travailler dans mon camion en attendant que la situation se débloque, sinon je sens que je vais encore y être jusqu'à minuit.
Je vais donc dans le camion, sort livres et cahiers, et me mets au travail.
Et là... je dois bien admettre que Didier est très fort, quand même ! Il a la chance de débarquer au Théâtre pendant un entracte, du coup il réussit à faire passer une annonce et les gens viennent sagement déplacer leurs véhicules, permettant ainsi aux autres de tracer et d'installer les convois, ce qui fait que nous n'aurons perdu "que" trois quarts d'heure environ. Chapeau, Didier ! Je n'aurais jamais cru ça possible, je l'avoue !
Quand tout le monde est installé Jean vient me proposer d'aller boire un verre quelque part avec Julie, nous partons donc dans le centre d'Abbeville à la recherche d'un bar ouvert le dimanche... Eh bien ce sera laborieux, je peux vous le dire !
Nous finissons par trouver un troquet qui ne respire pas la joie de vivre, mais après avoir marché vingt minutes notre niveau d'exigence a beaucoup baissé ! xD
Nous nous posons le temps d'un verre, et c'est là que nous recevons un SMS de Bernard, qui nous prévient que le montage de demain est prévu à 8 heures... 8 heures ?!? Mais mais mais... on n'en a jamais fait un si tôt ! C'est quoi ce délire ?! Déjà 8h30 c'est tôt, mais alors 8 heures... Nous rentrons au campement tout déconfits à l'idée du réveil trèèès matinal qui nous attend... mais en passant devant la caravane de Bernard et Sylvie, nous le voyons sortir "Hé, je me suis planté pour demain, au fait, c'est pas 8 heures, hein, c'est 8 heures et demie !" Ouf... nous voilà rassurés !