Lundi matin, à la pause pendant le montage, Bernard manque de s'étrangler avec son café : "Haaaan ! Mais... qu'est-ce qui s'est passé, avec la coupole ?!" Et en effet, si vous regardez bien... elle n'est pas très droite !


Je ne sais pas si c'est la perspective des deux jours "off" qui attendent les Morallès, mais ils me semblent assez motivés pour faire des choses qui habituellement barbent tout le monde. Ainsi, l'après-midi, petit nettoyage du chapiteau par Jean et Didier :


Après quoi Didier s'attaque aux autocollants qui restent sur mon camion :


Carole, de son côté, s'est attelée au nettoyage des tapis : un bon coup de Kärcher, ça va nous raviver tout ça !


Elle sera relayée un peu plus tard par Gino :

Après l'école les enfants vont retrouver leur coin préféré : un bel arbre, assez facile à grimper, qui est juste à côté du campement. On ne les voit pas...

... mais ils sont bien dedans !


Le soir il commence à faire mauvais et quelques gouttes tombent : pour demain la météo a prévu de la pluie toute la journée... Tout le monde est bien crevé, nous nous retrouvons devant chez Jean pour un petit apéro bien mérité. En fait il ne nous a pas tout à fait invités... Pour vous dire la vérité il a bu un verre avec Bastian et moi, est parti faire une course en nous laissant devant chez lui, et lorsqu'il est revenu nous étions sept sous son auvent ! Puis, au fur et à mesure, tout le monde est passé, s'est posé sur une chaise et... ça nous a menés assez tard !

Nous piquerons une bonne crise de fou rire avec Marius, je partage avec vous le véritable sketch qu'il nous a fait. Au départ il nous fait rire car il est installé comme un pacha sur les marches de la caravane de Bastian. Voyant qu'il a toute notre attention il commence par de grands sourires, puis la langue tirée... et, je l'avoue, on en rajoute une couche car il est très content de faire tout ce que nous disons "Ils sont où tes cheveux ? Et ton nombril ? Tu fermes les yeux ? Et les oreilles, elles sont où ?" Bref, je peux vous dire qu'il est déjà doué pour le spectacle !






Mardi étant un jour off pour la troupe, Carole m'a proposé, exceptionnellement, de prendre en compte ce jour férié (car c'est aussi le 8 mai). J'ai donc accepté, en échange de l'école toute la journée mercredi car la scolaire de jeudi matin nous fera perdre un peu de temps de classe, et si je veux faire la sortie que j'ai prévue vendredi après-midi il faut que nous ayons quand même un peu de temps pour bosser !
Je me réveille tranquille vers neuf heures et voit les Mugica et les Delaire partir sous des trombes d'eau avec parapluies, bottes, imperméables... et où vont-ils donc ?... à un vide-grenier ! Quand je vous dis qu'ils ne sont pas nets ! Et en revenant, comme ils ne sont pas assez mouillés, Didier et Augustin se mettent en devoir de nettoyer mon camion sous la pluie...



Ils s'attaqueront ensuite à celui de Yann... des hyperactifs, je vous dis !



A midi nous allons déjeuner avec les gens qui nous accueillent, c'est là que je remarque les jolies bottes de Sylvie : quelle classe, même sous la pluie !


L'après-midi je travaille et comme souvent, plus j'ai de temps, plus je suis lente à préparer la classe ! Je mets trois plombes à trouver des coupes de fleurs sur internet et à me promener autour du chapiteau pour en trouver des vraies à disséquer avec Léon. La préparation de la visite du musée me prendra aussi un certain temps : il faut déjà savoir où on est, où est l'arrêt de bus le plus proche, jusqu'où il nous amène, quels sont les horaires... puis appeler le musée, prendre rendez-vous, imprimer les dossiers pédagogiques...
Vous pensez que j'exagère ?... En voici la preuve, photo prise dans mon camion à 18h56 par un visiteur venu tenter de me débaucher ! xD

Le soir je suis un peu déçue de ne pas m'être avancée autant que je le voulais (dans un monde parfait j'aurais préparé toute la fin de la semaine pour Hubert et Gabrielle, dont les instits m'ont envoyé le programme), mais je suis quand même contente de ce que j'ai préparé. J'aurais même le temps de regarder un petit film avant d'aller au lit car je n'ai pas terminé si tard que ça : le bonheur !