Bien des années après son enfance passée, il se retrouve là,
dans cette petite école de campagne, assis seul sur le même banc d'écolier où il apprit à compter,
à compter les heures qui le séparaient de la sortie de classe,
assis seul sur ce même banc d'écolier buissonnier où il apprit à écrire,
à écrire sur les nuages qui fonr rêver,
à écrire sur l'oiseau venu se poser sur le rebord de la fenêtre pour l'appeler à la liberté.
Il se souvient, il se souvient, en particulier de trois de ses meilleurs copains, de leurs rires, de leurs jeux et de leurs confidences quand les feux du dortoir étaient éteints...
Il n'a plus que le souvenir de leurs rires, de leurs jeux et de leurs confidences
pour sécher ses larmes et ses blessures. Il ne les reverra plus.
C'était avant qu'ils ne soient emportés de ce monde clos, de ce monde secret de l'enfance,
tués par cette intruse, cette indésirable, cette monstrueuse..., la guerre!!!!!!!!!!!!








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Jean-Luc Rolland -
13 - 12 - 2009

"Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine.
Mais en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas la certitude absolue."
Albert Einstein.