Comme j’étais un peu chamboulée hier soir parce que j’avais eu un accident de voiture, j’ai oublié de noter sur quelle chaine j’avais regardé – en cours de route – le dernier film de Yan Arthus Bertrand entièrement situé au Canada et je n’ai pu chercher ensuite tous les renseignements sur les gens qu’il avait interviewés dans ce film.



Mais j’ai retenu notamment cet architecte qui construit des maisons extraordinaires avec des déchets (vieux pneus, bouteilles de plastique, structures de bois cassées par des déluges, inondations, tremblements de terre) et qui a été consulté par exemple après le tsunami. Ces maisons non seulement n’ont pas besoin d’apport d’énergie (elles la produisent avec des panneaux solaires, des éoliennes), mais elles récupèrent l’eau, font pousser des légumes. Bref elles sont complètement auto-dépendantes.



Si quelqu’un a vu le film et a noté éventuellement si cet architecte a écrit un ou des livres, je suis preneuse.



Il y a aussi cette femme qui a consacré sa vie à l’étude de ce qui peut améliorer la vie et la mort des animaux d’élevage ou le jardin extraordinaire du prince Charles qui est un écologiste convaincu … dans la limite de ce qu’il peut faire !



Mais ce n’est déjà pas si mal qu’un homme dans sa position ait ces convictions. Cependant il n’y a pas que des nouvelles heureuses dans ce film. Je suis tombée au début sur les projets monstrueux d’expropriations gigantesques pour permettre l’exploitation de mines d’or : si quelque chose est bien l’illustration du veau d’or c’est bien cet exemple !



Les sociétés minières ne se contentent pas de ruiner la vie de villages entiers en en détruisant toutes les maisons, mais leurs propriétaires ont vu la valeur de leur bien diminuer comme une peau de chagrin au fur et à mesure que leurs voisins se laissaient séduire par les propositions d’achat. L’exploitation de l’or provoque en plus une pollution du sol irréversible sur un périmètre colossal.



Les gens victimes de ces projets ont créé une association dont la vocation est de provoquer des lois capables de s’opposer à la toute puissance des sociétés minières : le pourront-ils ? Il y avait aussi le reportage sur la vie des saumons dont le nombre a diminué dans des proportions considérables. Je mangerai désormais un peu moins de saumon fumé !



Bref ! Tout n’était pas capable de me remonter le moral après mon accident, bien que celui-ci puisse prendre des proportions plus modestes en comparaison.



En tous cas je conseille à tous ceux qui n’ont pas vu ce film de se le procurer. Il vaut la peine de reconsidérer les critiques faites à son auteur : c’est vrai que pour le réaliser il lui a fallu bouger et consommer du carburant d’une façon ou d’une autre ; ce n’est pas le seul exemple de ces contradictions dans lesquelles nous nous débattons journellement si nous voulons respecter des convictions écologiques.



Je les ai vécues avec acuité lorsque pour me rendre aux réunions des Verts je parcourais chaque fois plus de cent kilomètres seule dans ma voiture.



A quelque chose malheur est bon : comme je ne peux plus conduire la nuit à cause de ma vue défaillante, je ne peux plus assister à aucune de ces réunions pratiquement toutes organisées le soir et donc j’ai tout loisir de réfléchir à ce que je pourrais dire si j’y allais !



Et par conséquent je ne peux plus non plus participer à une action écologique.



La vie est absurde parfois, non ?



Par mon amie : Mylène Remy. en 2011 bien sûr...
Depuis j'ai eu Mylène Rémy au téléphone et d'ailleurs j'ai reçu son dernier magnifique livre biographique: " De droite à gauche. Dans la tourmente du XXème siècle " chez EDILIVRE.

Et puis en cadeau ce magnifique jardin à Pessac ....!!!

A bientôt les ami(e)S sur Facebook ou ailleurs en vrai , en réel sans VIRUS....!!!!

Mis à jour en juillet 2021 pour IPERNITY bien sûr et tous mes ami(e)S.