IMG 0377 Araignée   (Araneus diadematus) BLOG

Abeilles & Insectes


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IMG 0373 Araignée (Araneus diadematus) BLOG

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IMG 0781 le FLAMBÉ ou VOILIER (Iphiclides podaliri…

09 Jul 2015 17 12 928
Le nom commun de ce papillon fait bien sûr référence au graphisme de ses ailes, et donc aux "flammes" noires qui les ornent ... mais il y a flammes ... et flammes ! En d'autres termes le descripteur s'est-il inspiré des flammes qui s'élèvent d'un feu, et plus précisément d'une "flambée" ( d'où la logique de l'appellation ! ), ou s'agit-il des "flammes de marine", drapeaux triangulaires très étroits et très allongés ... d'où la non moins logique appellation de "Voilier". That is the question ! ... en espérant qu'elle ne vous empêchera pas de dormir ! Avec une envergure maxi atteignant près de 90 mm (femelles), le Flambé est assurément un de nos plus grands et plus beaux papillons "de jour". A l'instar de ses cousins "porte-queues" (machaon, alexanor, hospiton, feisthameli * ) il relève de la Famille des Papilionidae représentée en France par une dizaine espèces. C'est un papillon thermophile, aimant donc la chaleur, et à ce titre il est évidemment plus présent dans la moitié sud de la France, pour bien sûr se raréfier en remontant plus au nord ... et y finir aux "abonnés absents" ! Le Flambé est un hôte des milieux chauds, secs, voire plus ou moins rocheux ou pierreux. Il affectionne les friches clairsemées ou buissonnantes, les jardins à l'abandon, les zones cultivées retournées à l'état sauvage, etc ... La chenille se développe de préférence sur le prunellier, mais également sur l'aubépine, ainsi que sur divers fruitiers (pêchers, amandiers, pruniers, cerisiers). Selon les régions ce papillon a 1 ou 2 générations annuelles. L'accouplement ! Dans la nature il donne lieu à une parade très particulière ( le "hill-topping" des anglo-saxons ! ) où les Flambés d'un même secteur tendent à se regrouper sur le sommet d'une "hauteur" (allant du simple tertre à la colline), pour s'y livrer à des sortes de rondes pré-nuptiales effrénées ... avant de "conclure" comme Dame Nature l'a prévu ! Ce rituel et ses modalités semblent incontournables, confirmant en cela les observations d'auteurs tel Ekkehard Friedrich (*). J'ajouterais avoir moi-même testé, car dans ma volière où plusieurs couples vivaient tout à fait normalement, je n'ai pas observé la moindre velléité de "batifolage". En dernier recours il reste l'accouplement dit manuel, lequel demande un minimum de savoir faire et de pratique car la bonne mise en situation des parties génitales respectives est évidemment primordiale. Bien entendu ça ne marche pas à tous les coups, mais suffisamment pour .... valoir le coup ! La ponte ! En toute logique elle fait suite à l'accouplement, et les oeufs sont déposés par une ou deux unités au revers du feuillage des arbres et arbustes nourriciers précités. Comme toujours largement tributaire de la température, la durée de l'incubation est de l'ordre d'une à 2 semaines. Le nombre d'oeufs pondus étant difficile à chiffrer, l'estimation retenue pour le cousin Machaon (150 / 200) me paraît là aussi raisonnable, en l'attente d'un chiffrage vérifiable ... et vérifié !

IMG 0918 Moro Sphinx (blog)

20 Aug 2015 15 9 1015
Le Moro sphinx ou Sphinx colibri ou Sphinx du caille-lait (Macroglossum stellatarum), est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, à la famille des Sphingidae, à la sous-famille des Macroglossinae, tribu des Macroglossini, sous-tribu des Macroglossina, et du genre Macroglossum. C'est l'espèce type pour le genre. C'est un petit Sphingidae marron beige au corps trapu. Le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes, bleues ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre. Il affectionne les sauges, les lavandes. Son vol est d'une précision et d'une rapidité peu communes. Le Moro sphinx peut voler à 50 km/h, 40 km/h en moyenne, ce qui le place parmi les papillons les plus rapides 1.C'est une des rares espèces diurnes de sa famille (avec le Sphinx fuciforme ou Sphinx gazé, Hemaris fuciformis L. et le Sphinx bombyliforme, Hemaris tityus L2; ces 2 espèces étant moins fréquentes en France). Les imagos volent habituellement en Europe d'avril à août mais ils peuvent être présents également en septembre (2 générations annuelles).Les plantes hôtes de cet insecte sont généralement des gaillets (Galium), mais le papillon peut pondre aussi sur d'autres plantes de cette famille des Rubiaceae, ainsi que sur des Valerianaceae ou des Caryophyllaceae. Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais en hiver il réside uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord). En effet, il survit rarement à l'hiver aux latitudes plus nordiques (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie, etc.). Peut-être à cause du réchauffement climatique[réf. nécessaire], de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne (mi-mars) alors qu'antérieurement nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Cet insecte est considéré comme porte-bonheur dans certaines régions du Sud de la France. Il est présent durant la saison chaude dans tous les départements de France métropolitaine3. C'est un papillon migrateur sur de longues distances.

IMG 1067 Paon du jour blog

20 Aug 2015 10 6 897
Les deux paires d'ailes à dominante brun-rouge portent une ocelle noir-bleu caractéristique à l'angle extérieur avant. Le bord arrière des ailes antérieures est rectiligne. Antennes à massue renflée. Envergure de 45 à 65 cm.Passe l'hiver dans les greniers, caves ou grottes.Sortie générale dès le mois de mars.Deus générations annuelles,exceptionnellement trois.La chrysalide hiberne en cas de 3e génération.

IMG 0799 Libellula dépressa blog

09 Jul 2015 23 15 1380
L'abdomen de cette libellule est étonnamment large et paraît courtaud; il est bleu clair chez le mâle, brun olive chez la femelle.Ailes hyalines, avec une tache noir-brun à la base des ailes.Longueur de 22 à 28 mm, envergure de 70 à 80 mm.Vole de mai à août.Chasse à l'affût depuis un perchoir momentané, la proie est immédiatement consommée en vol.Développement étalé sur deux ans pour les larves montées sur les plantes aquatiques.

IMG 1104. Moro Sphinx 121mm ++++ crop blog JPG

20 Aug 2015 32 11 1210
Le Moro sphinx ou Sphinx colibri ou Sphinx du caille-lait (Macroglossum stellatarum), est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, à la famille des Sphingidae, à la sous-famille des Macroglossinae, tribu des Macroglossini, sous-tribu des Macroglossina, et du genre Macroglossum. C'est l'espèce type pour le genre. C'est un petit Sphingidae marron beige au corps trapu. Le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes, bleues ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre. Il affectionne les sauges, les lavandes. Son vol est d'une précision et d'une rapidité peu communes. Le Moro sphinx peut voler à 50 km/h, 40 km/h en moyenne, ce qui le place parmi les papillons les plus rapides 1.C'est une des rares espèces diurnes de sa famille (avec le Sphinx fuciforme ou Sphinx gazé, Hemaris fuciformis L. et le Sphinx bombyliforme, Hemaris tityus L2; ces 2 espèces étant moins fréquentes en France). Les imagos volent habituellement en Europe d'avril à août mais ils peuvent être présents également en septembre (2 générations annuelles).Les plantes hôtes de cet insecte sont généralement des gaillets (Galium), mais le papillon peut pondre aussi sur d'autres plantes de cette famille des Rubiaceae, ainsi que sur des Valerianaceae ou des Caryophyllaceae. Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais en hiver il réside uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord). En effet, il survit rarement à l'hiver aux latitudes plus nordiques (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie, etc.). Peut-être à cause du réchauffement climatique[réf. nécessaire], de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne (mi-mars) alors qu'antérieurement nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Cet insecte est considéré comme porte-bonheur dans certaines régions du Sud de la France. Il est présent durant la saison chaude dans tous les départements de France métropolitaine3.

IMG 0783 Le Flambé ou voilier (blog)

09 Jul 2015 9 3 958
Le nom commun de ce papillon fait bien sûr référence au graphisme de ses ailes, et donc aux "flammes" noires qui les ornent ... mais il y a flammes ... et flammes ! En d'autres termes le descripteur s'est-il inspiré des flammes qui s'élèvent d'un feu, et plus précisément d'une "flambée" ( d'où la logique de l'appellation ! ), ou s'agit-il des "flammes de marine", drapeaux triangulaires très étroits et très allongés ... d'où la non moins logique appellation de "Voilier". That is the question ! ... en espérant qu'elle ne vous empêchera pas de dormir ! Avec une envergure maxi atteignant près de 90 mm (femelles), le Flambé est assurément un de nos plus grands et plus beaux papillons "de jour". A l'instar de ses cousins "porte-queues" (machaon, alexanor, hospiton, feisthameli * ) il relève de la Famille des Papilionidae représentée en France par une dizaine espèces. C'est un papillon thermophile, aimant donc la chaleur, et à ce titre il est évidemment plus présent dans la moitié sud de la France, pour bien sûr se raréfier en remontant plus au nord ... et y finir aux "abonnés absents" ! Le Flambé est un hôte des milieux chauds, secs, voire plus ou moins rocheux ou pierreux. Il affectionne les friches clairsemées ou buissonnantes, les jardins à l'abandon, les zones cultivées retournées à l'état sauvage, etc ... La chenille se développe de préférence sur le prunellier, mais également sur l'aubépine, ainsi que sur divers fruitiers (pêchers, amandiers, pruniers, cerisiers). Selon les régions ce papillon a 1 ou 2 générations annuelles. L'accouplement ! Dans la nature il donne lieu à une parade très particulière ( le "hill-topping" des anglo-saxons ! ) où les Flambés d'un même secteur tendent à se regrouper sur le sommet d'une "hauteur" (allant du simple tertre à la colline), pour s'y livrer à des sortes de rondes pré-nuptiales effrénées ... avant de "conclure" comme Dame Nature l'a prévu !

IMG 1119. Moro Sphinx 109mm (18-135)++++ BlogJPG

20 Aug 2015 14 5 808
Le Moro sphinx ou Sphinx colibri ou Sphinx du caille-lait (Macroglossum stellatarum), est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, à la famille des Sphingidae, à la sous-famille des Macroglossinae, tribu des Macroglossini, sous-tribu des Macroglossina, et du genre Macroglossum. C'est l'espèce type pour le genre. C'est un petit Sphingidae marron beige au corps trapu. Le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes, bleues ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre. Il affectionne les sauges, les lavandes. Son vol est d'une précision et d'une rapidité peu communes. Le Moro sphinx peut voler à 50 km/h, 40 km/h en moyenne, ce qui le place parmi les papillons les plus rapides 1.C'est une des rares espèces diurnes de sa famille (avec le Sphinx fuciforme ou Sphinx gazé, Hemaris fuciformis L. et le Sphinx bombyliforme, Hemaris tityus L2; ces 2 espèces étant moins fréquentes en France). Les imagos volent habituellement en Europe d'avril à août mais ils peuvent être présents également en septembre (2 générations annuelles).Les plantes hôtes de cet insecte sont généralement des gaillets (Galium), mais le papillon peut pondre aussi sur d'autres plantes de cette famille des Rubiaceae, ainsi que sur des Valerianaceae ou des Caryophyllaceae. Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais en hiver il réside uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord). En effet, il survit rarement à l'hiver aux latitudes plus nordiques (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie, etc.). Peut-être à cause du réchauffement climatique[réf. nécessaire], de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne (mi-mars) alors qu'antérieurement nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Cet insecte est considéré comme porte-bonheur dans certaines régions du Sud de la France.

IMG 1558 croppe Libellula depressa

07 Jul 2016 15 10 1010
L'abdomen de cette libellule est étonnamment large et paraît courtaud; il est bleu clair chez le mâle, brun olive chez la femelle.Ailes hyalines, avec une tache noir-brun à la base des ailes.Longueur de 22 à 28 mm, envergure de 70 à 80 mm.Vole de mai à août.Chasse à l'affût depuis un perchoir momentané, la proie est immédiatement consommée en vol.Développement étalé sur deux ans pour les larves montées sur les plantes aquatiques.

MG 2170 Téléphore fauve ( Rhagonycha fulva) blog

10 Jul 2017 10 8 759
Un petit CliC pour agrandir Petit dragon des temps modernes

MG 2155 Flambé ou voilier (crop) Blog

10 Jul 2017 16 8 774
Le nom commun de ce papillon fait bien sûr référence au graphisme de ses ailes, et donc aux "flammes" noires qui les ornent ... mais il y a flammes ... et flammes ! En d'autres termes le descripteur s'est-il inspiré des flammes qui s'élèvent d'un feu, et plus précisément d'une "flambée" ( d'où la logique de l'appellation ! ), ou s'agit-il des "flammes de marine", drapeaux triangulaires très étroits et très allongés ... d'où la non moins logique appellation de "Voilier". That is the question ! ... en espérant qu'elle ne vous empêchera pas de dormir ! Avec une envergure maxi atteignant près de 90 mm (femelles), le Flambé est assurément un de nos plus grands et plus beaux papillons "de jour". A l'instar de ses cousins "porte-queues" (machaon, alexanor, hospiton, feisthameli * ) il relève de la Famille des Papilionidae représentée en France par une dizaine espèces. C'est un papillon thermophile, aimant donc la chaleur, et à ce titre il est évidemment plus présent dans la moitié sud de la France, pour bien sûr se raréfier en remontant plus au nord ... et y finir aux "abonnés absents" ! Le Flambé est un hôte des milieux chauds, secs, voire plus ou moins rocheux ou pierreux. Il affectionne les friches clairsemées ou buissonnantes, les jardins à l'abandon, les zones cultivées retournées à l'état sauvage, etc ... La chenille se développe de préférence sur le prunellier, mais également sur l'aubépine, ainsi que sur divers fruitiers (pêchers, amandiers, pruniers, cerisiers). Selon les régions ce papillon a 1 ou 2 générations annuelles. L'accouplement ! Dans la nature il donne lieu à une parade très particulière ( le "hill-topping" des anglo-saxons ! ) où les Flambés d'un même secteur tendent à se regrouper sur le sommet d'une "hauteur" (allant du simple tertre à la colline), pour s'y livrer à des sortes de rondes pré-nuptiales effrénées ... avant de "conclure" comme Dame Nature l'a prévu ! Ce rituel et ses modalités semblent incontournables, confirmant en cela les observations d'auteurs tel Ekkehard Friedrich (*). J'ajouterais avoir moi-même testé, car dans ma volière où plusieurs couples vivaient tout à fait normalement, je n'ai pas observé la moindre velléité de "batifolage". En dernier recours il reste l'accouplement dit manuel, lequel demande un minimum de savoir faire et de pratique car la bonne mise en situation des parties génitales respectives est évidemment primordiale. Bien entendu ça ne marche pas à tous les coups, mais suffisamment pour .... valoir le coup ! La ponte ! En toute logique elle fait suite à l'accouplement, et les oeufs sont déposés par une ou deux unités au revers du feuillage des arbres et arbustes nourriciers précités. Comme toujours largement tributaire de la température, la durée de l'incubation est de l'ordre d'une à 2 semaines. Le nombre d'oeufs pondus étant difficile à chiffrer, l'estimation retenue pour le cousin Machaon (150 / 200) me paraît là aussi raisonnable, en l'attente d'un chiffrage vérifiable ... et vérifié !

MG 2284 Sympétrum sanguinerum (crop) BLOG

11 Jul 2017 21 13 860
Clic sur le cliché pour agrandir Abdomen rouge sang chez les mâles,brun olive chez madame . 20 à 30 mm de long 40 à 55 mm d'envergure. vole de juin à octobre. Le développement de la larve dure un an.

MG 2289 azuré Accouplement (blog)

Photo10 8 Monarque 1994 (blog)photo argentique num…

05 Mar 2018 10 7 562
Le monarque est un papillon très large caractérisé par des ailes orange veinées de noire. Son pourtour noir est orné d’une double rangée de points blancs. Les monarques sont présents en Amérique du nord, en Australie, et dans certaines iles du pacifique. En Amérique du nord, où il est très répandu, le monarque est connu pour ses migrations de masse, comme les oiseaux, vers le nord en avril-juin, et vers le sud en septembre-octobre. Certaines populations de monarques ne migrent pas mais vivent à l’année en Californie du sud, au Texas, en Floride, et à Hawaii Longueur : De 90 à 110 mm Couleurs : Les ailes sont orange vif pour les mâles et orange terne pour les femelles, veinées de noir, avec des bordures noires ornées d’une double rangée de points blancs. Les males ont des points noirs sur la veine arrière la plus proche du corps. Caractéristiques physiques : Le Monarque est un papillon de grande largeur. La taille et la forme des ailes diffèrent légèrement entre les Monarques migrateurs et non migrateurs. Les ailes avant des monarques migrateurs sont plus angulaires. Le dimorphisme (c’est-à-dire la différence entre mâles et femelles) se manifeste par une taille légèrement plus grande, une couleur des ailes plus vive, et la présence de deux taches noires sur la veine noire la plus proche du corps des ailes arrière, chez les mâles. Le Monarque est reparti sur une large zone, particulièrement pendant sa migration, on le trouve alors des sommets alpins aux villes. Lors de sa reproduction le Monarque affectionne les prairies, les espaces herbacés dégagés, les bords de route, les marécages, et les environnements similaires, où il peut trouver des plantes de la famille des asclépiades dont se nourrit la chenille de monarque. Il hiverne dans les pins de Monterey côtiers, les cyprès de Monterey, les bosquets d’eucalyptus en Californie, et les forêts de sapins dans les montagnes mexicaines. En vol le Monarque plane souvent avec ses ailes en V plutôt qu’à plat. Ses grandes ailes en font un excellent planeur. Il se remarque par ses longs vols planés. Il peut parcourir de très grandes distances notamment lors de sa migration. Le Monarque se caractérise par ses migrations annuelles de millions d’individus, qui se déroulent sur plusieurs générations. C’est le seul papillon à effectuer ces migrations annuelles nord sud à la manière des oiseaux. Le monarque est le premier papillon à avoir vu son génome séquencé, et le gène de la migration a été isolé. Il n’y a pas de différenciation génétique entre les Monarques migrateurs et non migrateurs, mais le gène de la migration est non exprimé dans les Monarques non migrateurs. Le monarque est souvent toxique pour la plupart des prédateurs. La larve se nourrissent d’asclépiades qui sont souvent toxiques (mais pas pour le Monarque), et une partie de ces toxines ingérées par la larve restent dans le papillon adulte Le Monarque sédentaire est actif toute l’année, le Monarque migrateur est actif en été mais ne se reproduit pas lors du voyage vers le sud et lorsqu’il atteint ses zones d’hivernage, sortant juste pour butiner, et ne se reproduisant que peu de temps avant le commencement de la prochaine migration vers le nord. Pendant la période de migration vers le nord (de mars à aout), le Monarque se reproduit sur 3 à 4 générations au fur et à mesure de son avancée. La métamorphose du Monarque, d’œuf a papillon, dure de 25 heures dans des conditions de températures chaudes estivales, à plus de 7 semaines dans des conditions de printemps frais. Pendant le développement, la larve ainsi que la plante hôte sont particulièrement vulnérables aux variations climatiques extrêmes, aux prédateurs, aux parasites, et aux maladies. Couramment, seuls 10% des œufs de Monarque atteignent la phase du papillon. Les mâles et femelles peuvent s’accoupler plusieurs fois. Les femelles qui s’accouplent plusieurs fois pondent des œufs en plus grande quantité. L’accouplement est moins dépendant des phéromones que les autres espèces du genre. L’accouplement se déroule en deux phases. Lors de la première phase, aérienne, le male poursuit la femelle en l’air, et souvent la force au sol. Lors de la seconde phase, au sol, les papillons copulent et restent attachés pendant 30 à 60 minutes. Seuls 30% des tentatives d’accouplement se traduisent par des copulations, ce qui suggère que certaines femelles peuvent arriver à éviter l’accouplement. Au cours de la copulation, en plus de son sperme, le male transfert des spermatophores nutritifs à la femelle pour l’aider lors de la ponte. Une augmentation de la taille des spermatophores augmente la fécondité des femelles Monarques.

MG 2265 Amaryllis (Pyronia tithonus) blog


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