Mes prévisions auront bien été correctes : mercredi je suis définitivement malade ! Je me transforme donc en gros loukoum toute la journée : envie de ne rien faire, je n'arrive pas à bosser, fais une grosse sieste l'après-midi, et je me traîne...
J'arriverai tout juste à aller jusqu'au centre ville pour m'acheter... un petit goûter... eh oui, faut bien se soigner non ?...

Le soir, alors que je papote avec Jean, Bernard passe au camion : il tourne en rond et s'ennuie, il nous propose donc un apéro et revient avec un bon petit vin blanc. Il nous raconte par la même occasion qu'il s'est payé une gamelle à vélo, comme quand il était gamin ! Il a en effet le genou et le coude écorchés et barbouille ma table de sang, jusqu'à ce que Jean lui mette un pansement... fou rire garanti !

Après l'apéro nous faisons avec Jean un Scrabble qui restera marqué dans les annales, puisque notre score total sera de... (roulement de tambour)... 914 ! Je dois bien le dire : nous n'avions jamais fait autant (et pourtant, j'en ai fait, des Scrabbles, notamment avec ma mère!) Regardez ici la preuve en image :


Avec notamment, en haut à gauche du plateau, le coup qui m'a déjà valu 194 points d'un coup : forcément, deux compte-triple + un Scrabble, ça aide un peu !
Enfin ce n'est pas tout ça de dormir, manger des tartes aux fraises, prendre l'apéro et jouer au Scrabble, mais ça ne fait pas avancer le boulot !
Du coup jeudi je mets le réveil à 6h50 parce que je n'ai pas assez travaillé, et j'aurai un peu de mal à me lever, d'autant plus qu'il fait tout gris dehors et qu'il est impossible, ici, de capter la radio. Comme dirait Sylvie : "On en a des soucis" ! xD
Preuve de la météo peu clémente, avec le parapluie de Léon qui est assorti au chapiteau (on ne fait pas les choses à moitié, chez les Morallès!) :



L'après-midi a lieu la scolaire, Marius est réveillé plus tôt que d'habitude, je finis donc par le lever et l'amener avec nous dans la classe. Bon... On va dire qu'on fait la récré maintenant, alors ! Léon s'occupe bien de lui et lui lit des livres.


A un moment, Marius s'amuse à nommer tous les gens présents sur une photo que Bruno a prise pendant un spectacle et que j'ai accrochée au mur. Il pose son doigt sur la photo, Léon lui dit donc "Non Marius, ne mets pas tes doigts dessus comme ça, ça l'abîme... on touche avec les yeux"... et là... Marius colle son visage à la photo, et continue de dire les noms... en touchant avec les yeux ! Une bonne crise de fou rire pour Léon et moi !
Le soir, en revanche, je rigolerai nettement moins : alors que je suis en plein boulot, l'imprimante se met à clignoter comme un sapin de noël... Le message d'avertissement qui apparaissait depuis quelques semaines (indiquant, grosso modo, que certaines pièces étaient en fin de vie et qu'il fallait contacter un réparateur) a mis ses menaces à exécution : toute cassée, l'imprimante... Gros moment de découragement... Respirer, souffler, respirer, souffler... NON, Céline, on ne pleure pas pour une imprimante cassée. Même si on est malade. Même si on est fatiguée. Même si on va perdre encore trois plombes. Même si on avait déjà bien assez de boulot comme ça.
Allez, hauts les coeurs, je pars chez Carole pour imprimer les mails, photos, documents de cours, évaluations... ce qui me prendra un peu plus d'une heure ! Forcément, les fomats changent parfois d'un ordinateur à l'autre, je dois tout faire transiter par clé USB, et là je ne peux pas m'occuper à autre chose en attendant que les documents soient imprimés... En plus j'entends une bonne partie de la troupe qui est réunie devant chez Jean et a l'air de bien s'amuser : moi aussi je veux y alleeerr ! J'en ai maaaarre d'être tout le temps en décalage avec les autres !
Bien évidemment, alors que je suis enfin de retour au camion vers 21h , je reçois à 21h10... un petit mail avec un contrôle pour Augustin, à lui faire passer le lendemain... Et puis à 21h30... rebelote... Ajoutez à cela qu'avec ma gorge en vrac je ne peux même pas fumer plein de cigarettes pour me venger... Chienne de vie !!!
(oui je me plains depuis quinze lignes... et alors ?! J'ai le droit, c'est ma soirée pourrie, je fais ce que je veux d'abord ! )(et vous pourriez me soutenir un peu, au lieu de souligner perfidement ma mauvaise humeur!)
Pour achever le tout en ce moment je rame en maths avec Augustin, qui est en plein dans les cosinus... cosinus cosinus... joli mot que je m'étais empressée d'oublier depuis le collège...


Nous avons en effet un souci puisque les résultats affichés par la calculatrice ne sont pas logiques, et que les vérifications que nous faisons avec Pythagore ou la somme des trois angles d'un triangle viennent contredire ces résultats. J'envoie un mail d'appel à l'aide à sa prof de maths, qui m'expliquera que c'est sans doute la calculatrice qui est mal réglée (et après vérification, oui, c'était bien ça! Je ne savais même pas que ça se réglait, une calculatrice!)
Tiens un petit 17h-minuit boulot non stop, ça faisait longtemps ! Bon... autant vous dire que là, le blog c'est même pas la peine d'y penser !!! Je crains qu'il ne prenne beeaauucoup de retard ! xD
Heureusement, comme d'habitude aussi, ce moment de grosse déprime finira par passer avec la nuit, et vendredi je me sens beaucoup mieux, sans doute aussi parce que je sais que le soir c'est le week-end et que je vais pouvoir me reposer. La matinée est quand même bien speed, entre les équations d'Augustin en Chimie (la conservation des atomes, les molécules... de viiieeeuuux souvenirs remontent à la surface!), les exercices de Léon sur la proportionnalité et les pourcentages, la lecture d'Hubert, le son [s] de Firmin et l'imparfait de Gabrielle.. Je n'ai toujours pas appris à jongler avec des balles, mais pour ce qui est du jonglage avec différents niveaux et différentes matières en même temps, je peux vous dire que je suis au top !
A midi Hélène vient me demander une adresse que j'avais notée dans un mail envoyé hier à un prof, je commence à le chercher et c'est là que je réalise que j'envoie vraiment beaucoup de mails chaque jour... 16 mails envoyés rien qu'hier, dont 14 en rapport direct avec l'école... pas mal non ?! xD
Après manger je sens que j'ai besoin d'une sieste, Hubert est revenu jouer aux légos, et je sais que Gabrielle et Firmin ont prévu de le rejoindre. Je préviens donc Hubert que je veux bien qu'ils restent jouer, mais que je suis malade et très fatiguée, et que si c'est eux qui me réveillent de la sieste en faisant du bruit je risque d'être de très mauvaise humeur... Juste après avoir fermé la porte entre les deux pièces j'entends Firmin et Gabrielle entrer, et Hubert qui leur fait le topo de la situation en chuchotant. Ils jouent tout doucement, quelques minutes plus tard j'entends quelqu'un frapper, et tous les trois en même temps qui font "Chuutt ! Elle dort, Céline, faut la laisser ! ", c'est très mignon ! Ils prennent leur rôle de gardiens du sommeil de la maîtresse très à coeur ! Cette petite sieste me fait du bien et au réveil j'ai un peu moins mal à la tête : allez, plus que trois heures à tenir !
Après l'école surprise : Didier est allé m'acheter une imprimante ce matin, je crois qu'il a eu peur pour ma santé mentale si je devais encore faire des allers-retours incessants au camion de Carole dès que je voulais imprimer quelque chose ! Je ne rame même pas pour l'installer sur mon ordi, elle est super rapide, rentre parfaitement dans l'emplacement de l'ancienne, et en plus elle fait scanner et donc photocopieuse. Comme quoi le bonheur, ça peut tenir à peu de choses !



Ajoutez à cela un petit thé assaisonné à la mignonnerie (oui j'invente des mots) de Marius... la vie est belle ! (je sais, parfois avec ce blog on serait tenté de croire que je suis bipolaire...)






Mes parents viennent voir le spectacle vendredi soir et ma mère reste dormir au camion. Samedi la journée se passera donc tranquillement entre repos, cuisine, lessive (qui prend du temps car, avec le temps incertain, je dépendrai puis rependrai mon linge deux fois!) et Scrabble...
Le soir le spectacle est programmé assez tôt (19h), j'en profite donc pour aller le voir avec Marius. Voici quelques photos de l'accueil :



Marius s'est fait tout beau pour l'occasion et je l'emmènerai par les coulisses, à la fin, pour le salut du final. Mais je crois qu'il n'était que moyennement convaincu de l'intérêt d'être là ! xD



Petite aventure post-spectacle : quelqu'un est passé avec un chien non tenu en laisse, qui s'est mis à courser le coq de Carole. Ce dernier, effrayé, s'est enfui dans des buissons à l'autre bout du parking et Carole passera un certain temps à l'appeler en vain. Il finira par revenir, mais bien plus tard dans la soirée !

Pendant ce temps-là dans le chapiteau les enfants effectuent leur nouvelle mission : démonter le tour de piste après le dernier spectacle sur une place. Quand ils s'y mettent tous ça va très vite, et c'est toujours ça en moins à faire au moment du démontage le lendemain.





C'est d'autant plus pratique ici que le démontage a lieu demain matin, et que nous prenons la route pour Abbeville directement après manger... le moindre gain de temps sera donc apprécié !