Jeudi nous allons à la bibliothèque avec les enfants. J'avais fait le trajet mercredi après-midi pour vérifier si c'était faisable avec eux, conclusion : ça nous fait une petite balade en même temps ce qui n'est pas plus mal, en revanche si il pleut nous irons avec le Master ! Mais comme il fait un joli temps depuis le début de la semaine, autant en profiter ! Nous voici donc sur le départ :

La dame qui nous accueille là-bas nous fait visiter la section jeunesse, et lorsqu'elle nous montre les revues pour enfants il se trouve que l'Astrapi dans lequel un reportage sur les Morallès a été fait, il y a un peu plus d'un an, est juste là ! Les enfants sont très fiers de lui montrer "Regardez, c'est nous, là!"
Sur le chemin du retour une grande énigme sera résolue : il y a à côté du chapiteau un immeuble d'où provenaient régulièrement des sifflement. Au départ nous pensions à des gars plutôt lourdingues, mais quand même ça semblait un peu étrange : il aurait vraiment fallu qu'ils passent leurs journées à ça ! Et là, comme Augustin était intrigué, il a scruté la façade de l'immeuble en question et a fini par apercevoir une cage abritant un perroquet ! XD
Jeudi soir, c'est "soirée rodéo" : des gars s'amusent beaucoup avec des voitures qu'ils font ronfler, déraper, tourner autour du campement à un moment... Ce qui me laisse toujours assez songeuse : mais euh... Sans déconner, c'est quoi l'intérêt du truc ?... Ceci durera une partie de la soirée et me rappelle un peu notre séjour à Gien. Ce qui me fait me demander : mais POURQUOI est-ce toujours moi qui suis du côté des relous ?!... Pas de bol, je crois ! Et je me pose une seconde question : que se passe-t-il avec le jeudi soir ?... Car je me souviens qu'à Gien c'était aussi le jeudi que c'était pas mal parti en vrille... Mystère et boule de gomme ! Bon, je finis quand même par réussir à m'endormir....
Vendredi, pendant la récréation, j'aperçois une silhouette tout en haut du chapiteau. Mais qui est-ce ?...

Eh oui, il s'agit bien de Jean, qui avait apparemment un peu honte de la façon dont il avait accroché les "chapeaux" du chapiteau. Depuis deux jours il en parlait... Il l'a fait !
Nous allons ensuite avec les enfants dans le bâtiment de la cantine car dans le chapiteau la piste est prise et ils le trouvent parfait pour s'entraîner au monocycle. Voici quelques photos de la récré : ça c'est du terrain de jeu !

Après la récréation de l'après-midi, l'équipe de M6 vient filmer dans la classe (ce qui n'est pas exactement le jour et l'horaire les plus évidents, les instits comprendront !). Petite anecdote rigolote, au passage : ils filmaient la récréation sous le chapiteau, et à un moment je dis "Allez, on y va!" (comme d'habitude en fin de récré, quoi). Et là le cameraman me dit "Ah, c'est bien, ça, tu veux pas me le refaire, je ne t'ai pas eue?!" Euh... Bin... Je sais pas, j'ai droit à un joker ou ?... Je suis très mal à l'aise, en plus il y a du monde sous le chapiteau, Hélène commence à me dire "Ne rougis pas, hein!", et là bien sûr.. Le fard... L'expression "Sortez-moi de là" plaquée sur le visage... Je vis un moment vraiment nuuuul... Je lui refais donc son "Allez, on y va!", avec un naturel absolument fantastique qui me vaudra certainement l'oscar du meilleur espoir féminin. XD
D'ailleurs ce n'était pas mieux dans la classe : autant je n'ai aucun mal à oublier la caméra et le micro quand je suis avec les enfants, mais dès qu'ils me posent des questions je m'emmêle, rougis, dis vingt-cinq fois la même chose inintéressante tout en étant en alerte rouge avec au fond de la tête une petite voix qui, avec une grande franchise, m'annonce que je suis en train de dire des trucs nazes... Un grand moment de solitude !
Le soir, avec Augustin, nous nous remettons à l'évaluation d'anglais du CNED (qui nous avait déjà pris une bonne heure hier soir après la classe). Je pense que je m'en souviendrai, de cette évaluation ! Contrairement aux précédentes celle-ci est à l'oral : j'ai donc dû télécharger leur logiciel d'enregistrement, galérer pour trouver un micro, essayer de rester zen en réalisant que sur mon ordi j'ai déjà un micro intégré (!), faire les premiers enregistrements, écouter, refaire les enregistrements qui étaient mauvais, puis télécharger leur logiciel pour uploader les fichiers sur leur site... Et là, il ne me faudra pas moins d'une heure pour parvenir à tout envoyer sur leur site... Quand je vous dis qu'ils veulent ma peau... Je vais me taper un ulcère moi à force ! Mais ouf, voyons le positif de la chose : c'est fait !!! Il faut maintenant s'aérer un peu l'esprit : nous partons boire un verre à Bordeaux avec Julie et Jean, et ceci se terminera sur une fondue savoyarde... Pas très bon pour les cuisses mais effet assuré sur le moral ! XD
Samedi je me mets au travail assez tôt : comme je serai absente le lendemain toute la journée, il faut s'y mettre si je veux passer une semaine pas trop speed. Dans le bol de mon petit-déjeuner le chocolat a fait de drôles de choses, petites capsules de poudre au milieu du lait.

Oui, je l'admets, je mets parfois des choses absolument passionnantes sur ce blog ! XD
La table est rapidement envahie de livres, cahiers et stylos en tous genres... Et quand, vers 14 heures, je me dis "Il faudrait peut-être que je me nourrisse, à un moment...", je m'aperçois que tout est envahi :

En début d'après-midi j'entends l'équipe de M6 qui est en train de filmer Hélène, Didier et les garçons :

Ils viennent ensuite me demander "On pourrait faire un plan de toi devant ton camion ?", puis, devant mon air peu convaincu : "On le fait avec tout le monde, c'est pas long, un peu comme une photo de quelques secondes". Fantastique... Je sors et en passant devant le miroir réalise que je ne me suis même pas coiffée ce matin (oui, la maîtresse a le droit d'être un peu futile, aussi parfois...). Je me pose sur les marches du camion, le cameraman fait ses réglages puis me dit "C'est bon, tu peux sourire?"... Bin euh... NON, en fait ! Alors ça, c'est vraiment le genre de choses que je suis incapable de faire sur commande... Du coup je tente un pauvre truc, j'ai l'impression de sourire mais je crois que ça doit être juste avec les yeux parce qu'ils n'ont pas l'air de s'en rendre compte. Le cameraman se marre, je crois qu'on ne doit voir qu'une chose : que je voudrais être à des milliers de kilomètres de là... Il termine sa torture chinoise avec une petite photo, me la montre ("Ouh la la oui, magnifique, j'ai l'air tout à fait détendue!"), je m'excuse pour mes difficultés à coopérer et il me remercie d'avoir pris sur moi.
Mais, au milieu de ces petites choses pas très agréables, il en est une qui me fait chaud au coeur : le caravanothon ! Nous avons dépassé les 1 000 euros, avec 35 participants. Alors bin... juste... merci. :-)