Eh bien oui, j'ai fini par craquer et retourner voir les Karpatt aux Copains d'abord ! Cette fois c'est avec Jean et Bastian que j'y vais, et nous retrouverons là-bas... Bruno ! En discutant avec lui je lui avais dit à quel point le concert de vendredi était chouette et combien j'étais heureuse de les avoir revus. Je crois que je lui ai mis l'eau à la bouche ! Du coup le soir, alors que nous discutions par internet, il m'a posé cette étrange question :
Lui : Tu as de l'eau dans ton camion ?
Moi (un peu étonnée) : Euh... Oui, pourquoi ? Il y a encore un problème avec la chaudière à la maison ? Tu n'as plus d'eau chaude ?
Lui : Non non. Attends-moi pour le concert, j'arrive.
C'est tout ! Il était 20 heures, et effectivement à 22 heures il arrive pile pour le début du concert !
Ce soir l'ambiance est très différente d'hier, ça démarre beaucoup plus fort au niveau d'une partie du public (passablement éméchée il faut bien le dire!), mais du coup ça "mange" le reste de la salle qui reste froid. C'est d'ailleurs très drôle, le lendemain quand Didier me demandera comment c'était, j'aurai à peine le temps de commencer à lui expliquer qu'il me dira "Le public a démarré plus fort mais c'était inégal et il n'y a pas eu une montée lente mais régulière comme vendredi, c'est ça ?". Je me dis qu'il en a déjà discuté avec un des garçons, mais en fait pas du tout : "C'est normal, m'explique-t-il, le public du vendredi et celui du samedi ce ne sont pas du tout les mêmes. Le vendredi les gens mettent plus de temps à rentrer dans le spectacle, ils sortent de leur journée de boulot, il y a un sas de décompression. Le samedi ils sont direct dedans et souvent ils ont déjà un peu commencé la fête avant". Marrant ! Il faut dire aussi que Fred (le chanteur), qui était vraiment à fond hier et avait fini avec la voix cassée, a l'air bien naze et la voix en compote. En revanche ils font une impro terrible, qu'ils n'avaient pas faite hier : une feuille passe dans la salle, chaque table ou chaque groupe y écrit un mot rimant avec le premier ("bois", en l'occurrence), et à eux d'improviser une chanson là-dessus. Forcément les instincts sadiques de chacun remontent à la surface et ils se retrouvent avec des "Quimperrois", "Carquois" (bravo Jean!), "Petits pois", "Québécois"... Ainsi qu'un mot bien étrange, que j'orthographie comme je peux : "pitançois"... Le mystère reste entier...


Après le concert nous restons un peu avec Bruno, pour acheter leur album live et papoter un peu. Ah oui, et d'ailleurs je ne vous l'ai pas dit, mais ce soir Hervé porte bien une chemise à motifs psychédéliques, me voici rassurée !

Dimanche Bruno repart tôt car il doit déjeuner avec une copine vers chez nous : ce fut bref ! Mais ainsi la journée reste cool, je peux bosser tranquillement et préparer avec amour un saladier pour les poules, dans lequel je mets mes épluchures de légumes et du pain dur. Eh oui, elles nous donnent des bons oeufs, il faut bien leur rendre un peu la pareille ! Je rigole toute seule en préparant ça car Carole nous a dit de couper un peu les déchets pour ne pas qu'il y ait de trop grands morceaux, et avec mon application habituelle je mets trois plombes à tout bien couper en me demandant si c'est comme ça qu'il faut faire ! Je vais étaler ça derrière chez Carole, et ça a l'air d'être apprécié ! Même si le pain remporte un plus vif succès que les épluchures de patate douce et de poireau !

Je prendrai aussi le temps de faire un peu de fil (même si j'ai vraiment l'impression de régresser... mais il paraît que c'est normal...) J'en profite pour vous donner des nouvelles de ma jambe, qui a pris une teinte marron-violacée du plus bel effet, que je vous laisse admirer :

Au piano je commence à ramer un peu aussi : forte de ma maîtrise des premiers morceaux, je me suis dit que j'allais taper un cran au-dessus, et je me suis attaquée au fameux "Prélude de Bach"... Ah bin c'est pas le même niveau, hein ! Bruno me dit que c'est relativement facile à apprendre mais il faut dire ce qui est : ça doit faire une petite semaine que je suis dessus et c'est encore très très balbutiant... Grâce à Gino et Maurice j'apprends un nouveau truc : quand il y a un dièse ou un bémol devant une note, c'est valable pour toute la mesure, donc si cette note intervient une autre fois il faut lui laisser son demi-ton. Néanmoins je sens que ce morceau est très bien pour revoir les notes sur le clavier : je commence à les trouver toutes assez rapidement, maintenant.

Lundi comme d'habitude nous allons à la bibliothèque. J'ai parlé de la fontaine-robinet aux enfants et leur ai proposé de les y emmener en même temps car c'est juste à côté. Et là : déception !!! Elle ne fonctionne pas ! Du coup on voit le gros tuyau d'arrivée d'eau, habituellement dissimulé par le rideau d'eau autour... rhaaa, la magie est cassée, c'est naaaze ! En plus je leur en avais fait tout un flan, là ça tombe un peu à plat...
Le soir je refais du fil et là je suis contente : j'ai l'impression d'avoir retrouvé mon "niveau" d'avant, et surtout je me rends compte qu'en pliant les bras c'est vachement plus simple de trouver l'équilibre. Je suis très fière de ma trouvaille, jusqu'à ce que Jean vienne me voir et me dise "Il faut que tu tendes plus les bras." Je lui explique donc que non non, c'est nickel comme ça, je le sens mieux et je suis plus équilibrée. Et là, il me répond : "Oui mais... c'est moche, avec les bras pliés...", et, pour achever de me convaincre, me mime l'attitude bras pliés. Hem hem... Bon... OK... Je remise ma super trouvaille au placard ! XD
Je passerai ensuite une bonne partie de la soirée à me prendre la tête avec le CNED d'Augustin : j'avais déjà expliqué que les manuels devant être envoyés en janvier étaient en retard, et que nous devions en recevoir une partie mi-février, et une partie mi-mars. J'avais donc imprimé une partie des cours jeudi dernier. Or vendredi, en Français ça n'allait pas, il était fait référence à des textes que nous n'avions pas... Excédée, j'avais fini par dire à Augustin de laisser tomber. J'avais écrit au CNED, on m'avait répondu qu'il y avait en effet des erreurs sur le site du CNED, et qu'il fallait chercher les textes sur le site de l'académie. L'adresse qu'on m'avait donnée était inexacte mais j'avais fini par trouver le site, avec les textes que j'avais imprimés. Et ce matin, rebelote : maintenant qu'on avait les textes, les questions faisaient référence à des pages de manuel qui n'existaient pas... Aaaargh... Ce soir je prends donc le temps de tout regarder à nouveau, faire le tri entre les pages avec des erreurs et les bonnes, réimprimer ce qu'il faut (et c'est toujours ce moment-là que l'imprimante choisit pour faire des caprices, quand il est onze heures du soir et qu'on voudrait aller se coucher, c'est bien connu!)... Quel temps perdu inutilement ! Mais cette fois, normalement ça devrait être la bonne ! Ou peut-être connaîtrai-je à nouveau des déboires dans les prochaines jours, et me retrouvera-t-on un matin la bave aux lèvres, étouffée avec des pages de l'étude de texte du Roman de Renart au fond de la gorge et un message écrit sur le mur du camion à l'encre d'imprimante : "LE CNED M'A TUER"... Qui sait ?... XD