Ô Nymphes de notre Mer commune, au fond de vos palais

lumineux, éperdument j'allais cueillir dans

vos chevelures posidonies, les étoiles de vos yeux langoureux.

Je buvais l'écume de vos lèvres, les bourgeons de vos menues

poitrines

et savourais vos sucs dans la nacre de vos cryptes sacrées.


Je m'imaginais à l'égal des dieux .


Je chassais la sirène de mes rêves et finissais par découvrir

que toute "fortune de mer" finit toujours en queue de poisson...






En hommage à Amphitrite épouse de Poséidon, lequel me fit grâce

de la vie, quelque part en Lusitanie, alors que je tentais de posséder

les secrets de l'éternité, au fond de l'Océan des Atlantes...


En signe de reconnaissance, aussi, à celles qui m'ont fait la grâce de

m'accompagner quelques temps sur mes chemins d'errances

humides...






Maintenant, je remonte par les souvenirs le courant qui

me conduit inexorablement vers l'estuaire et la Mer ...


Afin que le cycle se perpétue, à l'infini .