Ménerbes

Situé au cœur du Petit Luberon sur son éperon rocheux, Ménerbes domine la plaine du Calavon.
Au nord, la vue s'étend jusqu'aux monts de Vaucluse, on aperçoit également le mont Ventoux, surnommé également le Géant de Provence. Ce village a conservé de nombreux témoignages de son riche passé historique.

Le village, habité dès le Paléolithique, fut envahi quelques siècles avant notre ère d’abord par les Vulgientes et Vordenses peuplades venues d'Europe centrale puis par les Ligures, les Grecs et les Romains venus du sud de l’Europe. Ménerbes, dont le nom rappelle celui de la déesse romaine Minerve, était une étape sur la Via Domitia qui reliait Rome à Cadix.

Au Moyen-Age, les Germains, les Alains, les Vandales et les Ostrogoths occupent la vallée du Rhône et le Comtat. En 1215, lors du Concile de Montpellier, Simon de Monfort obtient le Comté de Toulouse. Le Comtat est, quant à lui, attribué à l'Église. Ménerbes, village déjà fortifié, marquait la limite sud du Comtat Venaissin.

Au XVIe siècle durant les guerres de religion les Huguenots s’emparent du village de Ménerbes, haut-lieu du protestantisme et l’occupent de 1573 à 1578 tout en soutenant le siège des troupes catholiques du Pape et du roi de France.

En 1781, le comte de Rantzau, capitaine du roi de Danemark, se réfugie à Ménerbes où il vit à l'hôtel de Tingry jusqu'à sa mort en 1789. Il est enterré dans le jardin de la citadelle. Suite aux bouleversements provoqués par La Révolution Française, Ménerbes, comme tout le territoire papal, fut annexé en 1793.

Situé au cœur du Petit Luberon sur son éperon rocheux, Ménerbes domine la plaine du Calavon.
Au nord, la vue s'étend jusqu'aux monts de Vaucluse, on aperçoit également le mont Ventoux, surnommé également le Géant de Provence. Ce village a conservé de nombreux témoignages de son riche passé historique.

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