Mes combats
dédié à Krisontème
Dreyfus l'injustice et le racisme
Découvrez la playlist Dreyfus Yves Duteil avec Yves Duteil
Que la source devienne cratère...
http://www.youtube.com/watch?v=2FBQ3LHZr3w
Elle chante au milieu du bois
La source et je me demande
S'il faut croire à cette légende
D'une fille qu'on y trouva
Elle était blonde, elle était douce
Elle aimait à se reposer
Dans le bois, couchée sur la mousse
Ecoutant les oiseaux chanter
Un jour qu'elle allait à la ville
Par le bois où elle passait
Elle vit soudain, immobiles
Trois hommes qui la regardaient
Trois hommes qui la regardaient
Elle chante au milieu du bois
La source, et je me demande
S'il faut croire à cette légende
D'une fille qu'on y trouva
Ils étaient là, trois, à l'attendre
Trois hommes-loups, cette brebis
Elle avait la chair bien trop tendre
Ils avaient bien trop d'appétit
Elle ne savait pas défendre
Le souffle léger de sa vie
Elle tomba sur l'herbe tendre
Comme un oiseau tombe du nid
Comme un oiseau tombe du nid
Elle chante au milieu du bois
La source, et je me demande
S'il faut croire à cette légende
D'une fille qu'on y trouva
Quand on l’a soulevée de terre
Comme une grande fleur coupée
Sa robe blanche et la lumière
On aurait dit une mariée
Quand on l’a soulevée de terre
On aurait dit comme un grand lys
Entre les feuilles, entre les pierres
Une claire source a jailli
Une claire source a jailli
Elle chante au milieu du bois
La source, et je me demande
S'il faut croire à cette légende
D'une fille qu'on y trouva
S'il faut croire à cette légende
D'une fille qu'on y trouva
28 Nov 2010
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Le journal d'Anne Frank
http://www.youtube.com/watch?v=5-vmuu-qDyA
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j' vois v'nir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard!
Anne, ma sœur Anne,
En écrivant ton journal du fond d' ton placard,
Anne, ma sœur Anne,
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire!
Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie:
Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie.
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...
La voilà revenue, l'historique hystérie!
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j'entends,
Anne, ma sœur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements!
Anne, ma sœur Anne,
J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre:
"Anne, ma sœur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,
La vermine!"
Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu,
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier!
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j' vois v'nir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard!
21 Feb 2011
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Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel, L'oiseau vint se poser
http://www.youtube.com/watch?v=fd-2w4TgIQE&feature=fvsr
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le cIel,
Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac, je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Un beau jour, une nuit,
Près d'un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l'aigle noir...
THE BLACK EAGLE
One day or maybe one night
Near a lake, I fell asleep
When suddenly, it seemed to pierce the sky
And bolting from the blue appeared a black eagle.
Slowly, spreading its wings
Slowly, I could see it twirling
Near me rustling its wings
As if it fell from the sky it came and settled
Its eyes had the color of ruby
And its wings had the color of the night
And on its sparkling forehead
The crowned bird wore a blue diamond
It touched my cheek with its beak
And it slipped its neck into my hand
And then, I recognized it
Popping up from the past, I remembered
Oh tell me, bird, take me away
Let's go back to our old land
Life before in my childish dreams
To pick up, shivering, some stars, some stars
Like before in my childish dreams
Life before on a white cloud
Like before lighting up the sun
And be a rainmaker and do marvels
The black eagle, rustlings its wings,
Flew off to go back to the sky.
(Four feathers with the color of the night
One teardrop or maybe a ruby
I was cold, there was nothing left of me
The bird left me alone with my sorrow)
One day or was it one night
Near a lake, I fell asleep
When suddenly, it seemed to pierce the sky
And bolting from the blue appeared a black eagle.
One day or maybe one night
Near a lake, I asleep
When suddenly
It came from nowhere
It appeared the black eagle.
17 Jan 2017
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Réapprendre à vivre Ensemble écrire un nouveau livre Redécouvrir tous les possibles
http://www.youtube.com/watch?v=kqreS7KXP7k&feature=related
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
11 Sep 2011
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Le world trade center après le 11 septembre 2001
Sur fond noir please
www.youtube.com/watch?v=ZDFFHaz9GsY&feature=related
With:
12 Apr 2012
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Tu délires dans tes rêves, délires une vie En guise de peau de zèbre, et tu souris Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges
www.youtube.com/watch?v=9q3K4xT7sA4&feature=related
Je ne veux pas vivre dans une pouponnière
Les murs y sont arides je manque d'air.
Tes doigts quand j'y pense me font prisonnière
Tu me fais la danse de la muselière.
Non, je ne veux pas vivre dans un couffin vert
Où tes coussins avides veulent me faire taire
Hypnotiques rapaces ravageant ma place
Trouvant ce tintouin tout à fait ordinaire.
Où est-il écrit que l'on ne ferait pas
Ce dont on a envie, ici-bas
Aujourd'hui c'est l'hiver, la saison des pourquoi
Mais demain s'ra l'enfer si tu n'te lèves pas
De ton lit de fatigue où tu baisses les bras,
Des terres invisibles où dorment des lions.
Mutante silencieuse, ne vois-tu pas les saisons
Qui tournent autour de toi et sont ta maison.
Tu délires dans tes rêves, délires une vie
En guise de peau de zèbre, et tu souris
Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges
Allège ton parapluie, alerte tes envies.
Puisque tu n'te vois pas vivre dans un royaume en verre
Enfermée sous les vitres de tortionnaires.
Il y a que tout est possible de n'être plus la cible
Lasse d'être soumise à la terre entière.
Je ne veux pas vivre à bord d'une montgolfière,
Saluant le vide au royaume des airs.
Je veux vivre sur terre, je ne veux léviter
Là où le rire prolifère
Insoumise aux regrets.
With:
05 Feb 2013
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La terre est dans ma chair. La mer est dans mes yeux. Le ciel est dans mes mains.
www.youtube.com/watch?v=wWKTkByq2eE
Je voudrais que la faim qui nous hante apporte un pain d’amour,
qu’un ruisseau coure dans la soif,
que chaque doigt d’une main apprenne la caresse,
que l’épine soit tendre dans le bouquet des rides,
que le soleil renaisse dans le sourire d’un visage.
Je veux des heures humaines détraquant les horaires,
des sourates de lumière prolongeant le silence,
des frères dans la nuit se tenant par la main,
une saison mentale pour réchauffer l’hiver,
des mères qui apparaissent pour soigner des enfants,
des hommes encore debout.
J’entends rire l’enfance dans le corps des mots.
La terre est dans ma chair.
La mer est dans mes yeux.
Le ciel est dans mes mains.
La légèreté des feuilles complète la force des racines.
La présence des fruits attire les oiseaux.
Il y a toujours une fleur qui appelle,
un oiseau qui chante,
une pierre qui médite.
Y a-t-il toujours un homme qui écoute ?
Je voudrais m’immiscer dans les pas du ruisseau,
donner la main au fleuve,
habiter les nuages.
De grâce... Abolissons la haine la misère et les guerres Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux Restaurons les âmes blessées et les corps en lambeaux...
Sances "Stabat Mater" O quam tristis par Philippe Jarrousky
Les cerfs volants
De grâce protégeons les opprimés
Des balles d’acier des torchères de gaz asphyxiants
De l’affreuse lèpre des nuages rouges aveuglants
De grâce préservons les suppliciés
Des jets de fiel aux visages crachés des tortures abjectes
Arrêtons les massacres de ces enfants soldats
Enfermés broyés nus dans des prisons pestilentielles
Bouillies de membres mutilés gorges béantes corps éventrés
Rendons aux résistants
La lumière des jours de paix aux balbutiements d’amour
Des nuits aux cadrans lents sans comptes à rebours
L’oubli des cendres noires pour changer des années le cours
Des lendemains de labours et des saisons sans fruits gâtés
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
De grâce redonnons aux survivants
Les couleurs des rêves des eaux limpides comme le ciel
Des fleurs de lait pour étancher leur soif de promesses sacrées
Des parfums de moissons pour assécher leurs sanglots et le glas
Des blés ruisselants dans les terres en jachère
Des pluies de roses pour panser le sang des plaies
De grâce ranimons d’espérance
Les pleureuses aux yeux creux aux seins taris
Penchées sur les charniers chargés d’ambre gris
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
De grâce ouvrons les portes closes aux errants
Partageons l’eau le pain et les champs
Abolissons la haine la misère et les guerres
Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux
Restaurons les âmes blessées les corps en lambeaux
Enfin clamons la Paix renouée à tous en toutes terres
Des cerfs-volants de fête s’envoleraient alors aux doigts des nuages
Poursuivis par des farandoles d’enfants en liberté
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent reviendrait
Dans le creux de leurs mains
©Anny Ayraud
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