L'univers poétique d'Anny Ayraud
Aucun printemps ne nous a désunis séparés délacés Depuis ce Mai crépitant au flux brûlant de nos poitrines
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www.youtube.com/watch?v=4J2o5l9jPSs
Sur ma bouche
Ne s’est pas délitée la strate tenace la grâce de l’amour naissant
Ne s’est pas dissipée la passion la fulgurance de l’accomplissement
Se rappelant à mes sens moissonnés en fauve fleuraison d’avoines folles
Ressurgissant en tonalités de prairie flottante de frange crénelée de coteaux
Glissant sens dessus dessous en source douce dans les menthes sauvages
Papillons de sous-bois arômes de terre humide et frénésie de trilles d’oiseaux
Ne s’est pas assoupi l’assaut de tes reins la douceur de ton ventre pâle et lisse
Ne s’est pas consumée la caresse de ta peau de ton corps brûlant de désir
Me possédant si divinement en cadences et bouquets de vagues sensuelles
Déferlantes parmi les pétales épars toi au mitan de mes jupons de dentelles
Moi tremblante encore de la caresse de tes mains dévorantes
Cheveux déliés éclaboussés d’essences végétales
Et de reflets d’étoile blonde
Ne s’est pas fanée la fleur d’églantine avec le temps
Ne s’est pas tari le plaisir dans le gris de nos flancs
Aucun printemps ne nous a désunis séparés délacés
Depuis ce Mai crépitant au flux brûlant de nos poitrines
Où tu as répandu tous les parfums du monde sur ma bouche assoiffée
Anny Ayraud ©
With:
10 Feb 2014
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Quand à force d’exil oasis désertée écorchée de déraison J’étreins le vide océan de sable océan de gel et de ténèbres
www.youtube.com/watch?v=rgVRZPnHryc
Sont morts tous les cerisiers et de ma Kabylie l’olivier
Se sont perdus de mon père les contes et les secrets
Quand dans l’amer désert d’hiver je me brise d’espérer
Au lent ruissellement du temps qui m’a mutilée aspirée
Sont morts tous les souvenirs et les premiers frissons
Se sont taris la source de paix le puits pour mes frères
Quand des caresses cuivrées se sont effacées les traces
A la poussière de soirs sans espoir sans mémoire
Se sont tues de là-bas les mélopées et de ma mère le chant
Se sont perdus des Anciens les exodes les affligeants couchants
Quand dans l’arrière-saison je frémis du désir d’exister
Aux étreintes de l’Aimé au sein du champ qu’il a semées
Quand dans l’interminable nuit s’apaisent les oraisons
Quand à l’aube sur les rayons d’Iris s’évapore l’oiseau
Quand à force d’exil oasis désertée écorchée de déraison
J’étreins le vide océan de sable océan de gel et de ténèbres
Anny Ayraud © (Février 2014)
Comme autant d’ailes imperceptibles...Chavirent les rêves.... naufrage l’aventure
IPERNITY DOIT TROUVER UN TRESORIER DE TOUTE URGENCE
SUIVRE CE LIEN: Click on this link.CLIQUER SUR CE LIEN
www.ipernity.com/blog/team/4737428
www.youtube.com/watch?v=ivlUMWUJ-1w
Comme autant d’ailes imperceptibles
Palpite le passé et saignent les blessures
Comme autant de mirages inaccessibles
Chavirent les rêves naufrage l’aventure
De brassées de Toussaint
En mousseuses semences
De fugitifs visages étreints
En éphémères empreintes
S ‘apprivoise la béance
Comme autant de pollens perdus
Les années n’ensemencent plus le crépuscule
Les aubes n’embaument plus les bouffées d’été
D’images tendres la chanson cendre s’insinue
Comme autant de cris d’ivresse
S’estompe fugace la jeunesse
Comme autant d’étincelles d’aurores
S’effrite le temps s’annonce le port
Comme autant de fruits trop mûrs
Pourrissent les espoirs secrets
Tarissent les sources parfumées
Dans la poussière d’obscurité
Un vent d’hiver creuse des sillons de soir
Un silence de saison le renoncement de soi
Comme autant de pétales fanés
Des roses d’un autre âge
Pour tout dernier bagage
Comme autant d’images délavées
Pour ultime héritage
Au seuil de l’invincible passage
S’effeuille l’Arbre de Vie
Anny Ayraud © (Février 2014)
Mais ni le temps ni l’âge n‘effaceront l’oasis aux bleus mirages
www.youtube.com/watch?v=HNFiNRfY0J0
Ce jour de mai
L’ombre éteint les couleurs de son visage
La lumière de ses yeux de mage d’orient
Et son faible souffle de chandelle usée
L’affreuse clarté de givre du gisant
Se pose sur l’ardoise de ses traits effarés
Une déferlante m’éventre toute entière
Paralysant mon être à tout jamais broyé
Ce jour de mai
Dans l’étroite chambre d’angoisse blessée
Ses mains tremblent son corps se cabre
Sa bouche balbutie et m’abandonne
Et ses yeux se mourant dans les miens
Me laissent à tout jamais esseulée
Ce jour de mai
Mais ni le temps ni l’âge ô mon amour
Ni la brume ni les jours de doute lourds
N ‘effaceront l’oasis aux bleus mirages
Ne flétriront l’aura de ta blanche image
Belle silhouette aux saveurs de fruits mûrs
Dans ce jardin englouti sous l’herbe du temps
Où à la saison des amandiers je redeviens enfant
Pour lier ma botte Il n’y a plus d’osier
Et dans le verger froid engourdis les figuiers
Le vent entraîne les rires de l’été
Les pailles blondes et les bleuets
Les filets à papillons oubliés
Dans le parc dépouillé de pluie chargé
A petits bruits s’en sont allés
De mes chasseurs indiens les pas feutrés
Mais ni le temps ni les nuages ô mes amours
Ni le vent ni les oiseaux de passage lourds
N’emporteront mon cœur empli de vous
Ne sauront taire la chanson douce de la moisson
Dans la prairie fumante à l’heure de la Saint-jean
Où à la saison des grenadiers je redeviens enfant
Anny Ayraud © (Mars 2014)
Il n’est d’autre éternité que celle qui nous ensemble Aux voiles du dernier voyage vers l’ultime rivage
www.youtube.com/watch?v=BkXR2ZZzHJ4
Il n’est d’autre présent que celui où tu m’aimes
Il n’est d’autre passé ni d’autre baptême
Que cette houle de source neuve sous tes baisers
Une nuit embaumée des harpes de l’été
Main dans la main
Avons scellé notre destin
Il n’est d’autre amour que celui que tu sèmes
Il n’est d’autres toujours il n’est d’autres je t’aime
Que ceux fondus au creuset d’une vie
En sève pourpre secrètement blottie
Main dans la main
Avons scellé notre destin
Il n’est d’autre futur que celui qui nous rassemble
Il n’est d’autre éternité que celle qui nous ensemble
Aux voiles du dernier voyage vers l’ultime rivage
Pour aborder l’un à l’autre soudés le grand passage
Main dans la main
Jusqu’à la fin
Anny Ayraud © (Avril 2014)
Je veux des lits voyageurs des empreintes d’amour Sur la peau des saveurs de printemps enivrant carrousel...
Hector Berlioz - La Symphonie Fantastique Opus 14 ,
www.youtube.com/watch?v=CvxZaxIXobc
Je n’ai plus le temps de me souvenir aux fenêtres des soirs
Des errances du royaume d’ombres et de ses résurgences
Je n’ai plus le temps de me perdre comme se noie le fleuve
Peau fanée doigts séchés et cœur fêlé sans espoir
Je n’ai plus le temps du néant ni celui de l’adieu
Je ne veux plus ni veille ni sommeil artificiel
Je veux des lits voyageurs des empreintes d’amour
Sur la peau des saveurs de printemps enivrant carrousel
Une île aux oiseaux des rêves d’été de soleil enrubannés
Des atours coquins des mains velours désir
Et dans tes bras des brises aux senteurs de mer méditerranée
Je veux en sandales légères voir flamboyer le jour
Des soirs de l’An gourmands des parfums capiteux
Apprivoiser l’outrage des ans réveiller le plaisir
Le feu dans le sang et la fièvre au corps
Revoir Venise en escarpins de soie et cape tarentelle
Flâner sur ses canaux s’enlacer sur les parvis de ses roses palais
Chercher des passages secrets s’y couler jusqu’à la nuit tombée
Chanter boire et danser et chavirer grisés d’éternité
Je veux la lumière de nos premiers aveux dans nos mains nouées
Je veux retrouver l’ Ithaque riche de nos premières amours
Y revenir comme revient chaque aurore après chaque couchant
Anny Ayraud © (Juin 2014)
De grâce... Abolissons la haine la misère et les guerres Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux Restaurons les âmes blessées et les corps en lambeaux...
Sances "Stabat Mater" O quam tristis par Philippe Jarrousky
Les cerfs volants
De grâce protégeons les opprimés
Des balles d’acier des torchères de gaz asphyxiants
De l’affreuse lèpre des nuages rouges aveuglants
De grâce préservons les suppliciés
Des jets de fiel aux visages crachés des tortures abjectes
Arrêtons les massacres de ces enfants soldats
Enfermés broyés nus dans des prisons pestilentielles
Bouillies de membres mutilés gorges béantes corps éventrés
Rendons aux résistants
La lumière des jours de paix aux balbutiements d’amour
Des nuits aux cadrans lents sans comptes à rebours
L’oubli des cendres noires pour changer des années le cours
Des lendemains de labours et des saisons sans fruits gâtés
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
De grâce redonnons aux survivants
Les couleurs des rêves des eaux limpides comme le ciel
Des fleurs de lait pour étancher leur soif de promesses sacrées
Des parfums de moissons pour assécher leurs sanglots et le glas
Des blés ruisselants dans les terres en jachère
Des pluies de roses pour panser le sang des plaies
De grâce ranimons d’espérance
Les pleureuses aux yeux creux aux seins taris
Penchées sur les charniers chargés d’ambre gris
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
De grâce ouvrons les portes closes aux errants
Partageons l’eau le pain et les champs
Abolissons la haine la misère et les guerres
Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux
Restaurons les âmes blessées les corps en lambeaux
Enfin clamons la Paix renouée à tous en toutes terres
Des cerfs-volants de fête s’envoleraient alors aux doigts des nuages
Poursuivis par des farandoles d’enfants en liberté
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent reviendrait
Dans le creux de leurs mains
©Anny Ayraud
Pour l’ultime nuit d’amour l’ultime aveu de lave aux jets brûlants Au dernier foyer aux derniers feux de l'abîme aux cendres noires
Ultima noche
Que tes yeux me déplissent des nœuds du passé
Que tes bras m’étincellent d’un geyser de flammes
Et me retiennent au bord de la crevasse où parfois je sombre
Que tes mains festonnent le ciel d’envols d’oiseaux blancs
Que tes reins déploient l’éventail de nos corps tremblants
Tiges croisées aux feuilles épousées aux lourdes grappes
Que se propage l’onde longue de la première nuit d’amour
Et l’écho sonore de nos voix apprivoisées enivrées de folie
Savourant des matins de Printemps l’éclat retrouvé et l’harmonie
Que tu me conduises encore j’avancerai avec toi mon troubadour
Je partagerai mes doutes mes épouvantes mes regrets sans retour
Que tout contre toi vienne la délivrance sur les eaux du Léthé
Que je repose dans tes bras beaux bras d’amour jusqu’à la division
Pour l’ultime nuit d’amour l’ultime aveu de lave aux jets brûlants
Au dernier foyer aux derniers feux de l'abîme aux cendres noires
Anny Ayraud-octobre 2014
De mes regrets de n’avoir pu vous donner tout Qui vous confiera que le temps m’est compté Qu’au terminal du parcours mes valises sont posées
www.youtube.com/watch?v=NNcQuY1isEI
A voix brisée
Qui vous dira le manque et le vide de vous
De mes longues nuits à douter de tout et de vous
Qui vous confiera la force de mon amour pour vous
De ces années perdues à attendre un signe de vous
Qui vous parlera de l’écorce d’absence de silences striée
De mes regrets de n’avoir pu vous donner tout
Qui vous confiera que le temps m’est compté
Qu’au terminal du parcours mes valises sont posées
Pour reposer en paix cœur et voix brisés
Anny Ayraud ©
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