Laissez-moi rêver jusqu'à mon dernier souffle
Art digital fractales flammes et collages
18 Mar 2010
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Tu m'appris du désir la fondante agonie
Dans un chant infernal un vibrant sortilège fait naître nos folies
youtu.be/2poLgu-yazc
Mon amour, mon beau, mon roi,
Mon enfant que j'aime,
Mon amour, mon beau, ma loi,
Mon autre moi-même,
Tu es le soleil couchant
Tombé sur la terre,
Tu es mon dernier printemps.
Mon dieu, comme je t'aime.
J'avais déjà fait ma route.
Je marchais vers le silence
Avec une belle insolence.
Je ne voulais plus personne.
J'avançais dans un automne,
Mon dernier automne, peut-être.
Je ne désirais plus rien
Mais, comme un miracle,
Tu surgis dans la lumière
Et toi, mon amour, mon roi,
Brisant mes frontières,
Et toi, mon soleil couchant,
Mon ciel et ma terre,
Tu m'as donné tes vingt ans
Du cœur de toi-même.
Tu es mon dernier printemps.
Mon dieu, comme je t'aime.
J'ai toujours pensé
Que les amours les plus belles
Etaient les amours incestueuses.
Il y avait, dans ton regard,
Il y avait, dans ton regard
Une lumineuse tendresse.
Tu voulais vivre avec moi
Les plus belles amours,
Les amours les plus belles.
J'ai réouvert ma maison,
Grandes, mes fenêtres
Et j'ai couronné ton front,
J'ai baisé ta bouche
Et toi, mon adolescent,
Toi, ma déchirure,
Tu as couché tes vingt ans
A ma quarantaine.
Mais, à peine sont-elles nées
Qu'elles sont déjà condamnées,
Les amours de la désespérance.
Pour que ne ternisse jamais
Ce diamant qui nous fut donné,
J'ai brûlé notre cathédrale.
Les amours les plus belles,
Les plus belles amours
Sont les amours incestueuses.
Adieu mon amour, mon roi,
Mon enfant que j'aime.
Plus tard, tu le comprendras.
Il faut, quand on aime,
Partir au plus beau, je crois
Et cacher sa peine.
Mon amour, mon enfant roi,
Je pars et je t'aime.
Ceci est ma vérité,
Du cœur de moi-même...
Laver de mes larmes ce rêve qui nous unit
Je suis une âme perdue qui hante la nuit sous la lune opalescente
23 Mar 2010
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S'envolent les baisers dans un azur sauvage...
Il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses saints
Je ne dis pas non, mais là n'est pas mon dessein
Je n'en veux qu'à tes seins
Je ne veux parler qu'à tes seins !
Sur Terre un peu partout, retentit le tocsin
Je fais l'escalade vers des sommets plus sains
Je m'élève vers tes seins
Je ne veux parler qu'à tes seins !
D'un rayonnement aigu invisible aux saints
Il protège leur tendre duvet de poussin
Innocents assassins
Je ne veux parler qu'à tes seins !
Ce poème maladroit, suspect et succinct
Je l'enfante comme si j'en étais enceint
Depuis Nice où tes seins
Giclaient blancs dans l'eau du bassin
Depuis Nice où tes seins
Giclaient blancs dans l'eau du bassin
Voyage ensoleillé de tes yeux à mon coeur
Valse à l'envers
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