Viens de ta voix me bercer quand le malheur abuse
Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corp…
Narineh
L'Océan Atlantique en Aquitaine
I get Misty, just holding your hand...
Vol au-dessus d'un nid de coucous de Milos Forman
I can't help falling in love with you
La saga des Forsythe de John Galsworthy
Une rose se fâne tandis que, papillon aux ailes br…
Il a suffi d'un rire à l'éclat de nos ors...
Avec mes bisous tendresse à tous. With my tenderne…
To make you feel my love Bob Dylan'song
"Notturno" by Frantz Schubert
Les yeux noirs
AWA
We may never meet again on that road to love Stil…
Joyeux Noël à vous tous
Joyeux anniversaire ma douce
Les belles endormies 1 de Frédéric Clément 21 jan…
"Sweet dreams" by Eurythmics
Un bon week-end mes amis
Some day my happy arms will hold you, And some day…
Bassin d'Arcachon au coucher du soleil
"Le bal" d' Ettore Scola
Il est des rêves qui parcourent la nuit Qui laisse…
Dans ce monde Où tous les hommes se croient debout…
"Night and Day" by Cole Porter
Un bon week-end à vous mes amis avec mes bisous
Sólo te ruego que me des Una noche de amor Sólo pi…
Ces roses pour vous tous mes fidèles amis
Najda à deux mois
"Gracias a la vida" Mercedes Sosa
Vague à Tarnos
Cette femme était là, dans le miroir, plus inquiét…
Se laisser glisser jusqu'à la note sensible.....
With...
See also...
See more...Authorizations, license
-
Visible by: Everyone -
Attribution + non Commercial + no derivative
-
1 508 visits
Celle qui t'aime est plus blonde Que les sables sous les flots bleus.
A partir d'une peinture de Bouguereau
http://www.youtube.com/watch?v=VnQbqnVFZxA&feature=related
Leïla
Il semble qu'aux sultans Dieu même
Pour femmes donne ses houris.
Mais, pour moi, la vierge qui m'aime,
La vierge dont je suis épris,
Les sultanes troublent le monde
Pour accomplir un de leurs voeux.
La vierge qui m'aime est plus blonde
Que les sables sous les flots bleus.
Le duvet où leur front sommeille
Au poids de l'or s'amoncela.
Rose, une rose est moins vermeille
Que la bouche de Leïla.
Elles ont la ceinture étroite,
Les perles d'or et le turban.
Sa taille flexible est plus droite
Que les cèdres du mont Liban !
Le hamac envolé se penche
Et les berce en son doux essor.
L'étoile au front des cieux est blanche,
Mais sa joue est plus blanche encor.
Elles ont la fête nocturne
Aux lueurs des flambeaux tremblants.
Ses bras comme des anses d'urne
S'arrondissent polis et blancs.
Elles ont de beaux bains de marbre
Où sourit le ciel étoilé.
Comme elle dormait sous un arbre,
J'ai vu son beau sein dévoilé.
Chaque esclave au tyran veut plaire
Comme chaque fleur au soleil.
Elle n'a pas eu de colère
Quand j'ai troublé son cher sommeil,
Dans leurs palais d'or, prisons closes,
Leurs chants endorment leurs ennuis.
Elle m'a dit tout bas des choses
Que je rêve tout haut les nuits !
Sa Hautesse les a d'un signe.
Il est le seul et le premier.
Ses bras étaient comme la vigne
Qui s'enlace aux bras du palmier !
Quand un seul maître a cent maîtresses,
Un jour n'a pas de lendemain.
Elle m'inondait de ses tresses
Pleines d'un parfum de jasmin !
Ce sont cent autels pour un prêtre,
Ou pour un seul char cent essieux.
Nous avons cru voir apparaître
La neuvième sphère des cieux !
Quelquefois les sultanes lèvent
Un coin de leur voile en passant.
Nous avions l'extase que rêvent
Les élus du Dieu tout-puissant !
Mais ce crime est la perte sûre
Des amants, toujours épiés.
Laissez-moi baiser sa chaussure
Et mettre mon front sous ses pieds !
Théodore de Banville
Translate into English
http://www.youtube.com/watch?v=VnQbqnVFZxA&feature=related
Leïla
Il semble qu'aux sultans Dieu même
Pour femmes donne ses houris.
Mais, pour moi, la vierge qui m'aime,
La vierge dont je suis épris,
Les sultanes troublent le monde
Pour accomplir un de leurs voeux.
La vierge qui m'aime est plus blonde
Que les sables sous les flots bleus.
Le duvet où leur front sommeille
Au poids de l'or s'amoncela.
Rose, une rose est moins vermeille
Que la bouche de Leïla.
Elles ont la ceinture étroite,
Les perles d'or et le turban.
Sa taille flexible est plus droite
Que les cèdres du mont Liban !
Le hamac envolé se penche
Et les berce en son doux essor.
L'étoile au front des cieux est blanche,
Mais sa joue est plus blanche encor.
Elles ont la fête nocturne
Aux lueurs des flambeaux tremblants.
Ses bras comme des anses d'urne
S'arrondissent polis et blancs.
Elles ont de beaux bains de marbre
Où sourit le ciel étoilé.
Comme elle dormait sous un arbre,
J'ai vu son beau sein dévoilé.
Chaque esclave au tyran veut plaire
Comme chaque fleur au soleil.
Elle n'a pas eu de colère
Quand j'ai troublé son cher sommeil,
Dans leurs palais d'or, prisons closes,
Leurs chants endorment leurs ennuis.
Elle m'a dit tout bas des choses
Que je rêve tout haut les nuits !
Sa Hautesse les a d'un signe.
Il est le seul et le premier.
Ses bras étaient comme la vigne
Qui s'enlace aux bras du palmier !
Quand un seul maître a cent maîtresses,
Un jour n'a pas de lendemain.
Elle m'inondait de ses tresses
Pleines d'un parfum de jasmin !
Ce sont cent autels pour un prêtre,
Ou pour un seul char cent essieux.
Nous avons cru voir apparaître
La neuvième sphère des cieux !
Quelquefois les sultanes lèvent
Un coin de leur voile en passant.
Nous avions l'extase que rêvent
Les élus du Dieu tout-puissant !
Mais ce crime est la perte sûre
Des amants, toujours épiés.
Laissez-moi baiser sa chaussure
Et mettre mon front sous ses pieds !
Théodore de Banville
Annemarie, , Léopold, and 17 other people have particularly liked this photo
- Keyboard shortcuts:
Jump to top
RSS feed- Latest comments - Subscribe to the comment feeds of this photo
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter
https://www.ipernity.com/doc/chrisonteme/8886165