Beaubourg 40 ans

Boulez


Folder: Musique et chant

Beaubourg 40 ans

06 Jan 2017 12 12 724
40ème anniversaire du centre Beaubourg 40th birthday of Beaubourg Center, major place of modern art exhibitions Place Georges-Pompidou, 75004 Paris. "Il est très vite rentré dans les lieux préférés des Parisiens et des autres. Et sa silhouette, étrange au début, fait désormais partie des monuments identifiés partout dans le monde. L'affaire ne semblait pas gagnée, pourtant : "la raffinerie", "l'usine à gaz" et d'autres encore, faisaient partie des noms dont on a immédiatement baptisé ce bâtiment qui ne ressemblait à aucun autre, ni à rien de connu. Très vite pourtant, le contenu, les propositions qu'affichait ce nouveau lieu ont fait s'éteindre les sarcasmes. Et les files d'attente ont grossi devant l'entrée de "Beaubourg". La machine a séduit son public." [voir la suite de l'article ici. ] Grâce au Centre Pompidou au centre de Paris, dit "Beaubourg", l'art contemporain est devenu un voisin familier des parisiens et de nombreux banlieusards. La convivialité et l'ouverture sur le monde de ce site les incitent à s'y promener comme en un lieu d'évasion au cœur de la ville tout en côtoyant la Culture moderne au sens large. Que ce soit sur son parvis/forum, où maintes attractions attirent une foule permanente, ou en son intérieur accueillant et captivant et où chaque espace a été pensé et dessiné par des designers contemporains, le promeneur a fini par prendre goût à déambuler au milieu des œuvres contemporaines, musique, sculpture, peinture, vidéo, cinéma, design, etc. Et à y trouver une familiarité qui désacralise autant qu'elle "banalise" un art jugé longtemps comme nébuleux, hermétique voire inconsistant. S'il lui plaît de continuer de dénigrer certaines œuvres "insipides" qu'expose le musée d'Art Contemporain du niveau 4, le visiteur n'en apprécie pas moins de fréquenter les grands noms désormais populaires tels que Kandinsky, Klee, Picasso, Ernst, Matisse, Dali, Léger, Duchamp, Miró, Pollock, Brancusi, Philippe Starck, etc. Cela démontre que, comme pour toute autre expression culturelle, déconfiner l'art moderne et le rendre physiquement accessible reste le seul moyen d'y sensibiliser le grand public. Les a-priori ont la vie dure ainsi que l'élitisme, voire parfois le sectarisme. Ainsi les expressions musicales nées de l'IRCAM fondé par Pierre Boulez, l'Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique attenant à Beaubourg et proposant de nombreuses journées de portes ouvertes, ont fini par essaimer dans les canaux de diffusion grand public que sont les médias, le cinéma et autres, et par rendre coutumières leurs formes musicales nouvelles et profondément inventives. L'IRCAM jouxte la place Stravinsky, occupée par un grand bassin animé par la fontaine vivante créée par Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle en hommage à l’œuvre d'Igor Stravinsky. La place est un lieu de rencontre, de flânerie et de détente pour de très nombreux promeneurs qui, à nouveau, se distraient et se familiarisent avec un environnement contemporain totalement désacralisé voir ludique (les enfants s'y réjouissent de l'animation guignolesque de ces sculptures bariolées). CQFD. La mission "Beaubourg" a atteint son but. Controversée à son lancement, cette mission de popularisation et de confluence entre initiés et grand public démontre depuis 40 ans son intérêt social et culturel, dont chacun profite et qui donne un sens à la cohésion et au partage entre strates de notre société. En un mot, elle donne un sens au projet humain de notre société. ~oOo~ Pierre Boulez - Le marteau sans maître (1954) www.youtube.com/watch?v=4uxwxOdb8P0

Images

11 Jun 2022 32 23 257
& PiPs ! & Bon week-end mes amis ! & Nice weekend to you my friends! ~0~ Images pour orchestre , Claude Debussy (une merveille que je découvre ce soir !) Emmanuel Krivine, Orchestre national de France www.youtube.com/watch?v=jp-C3Lbgo5M --- Pierre Boulez, Cleveland Orchestra : Debussy, Images pour Orchestre, L. 122 : I. Gigues The trap of nostalgia It reminds us of a past adorned only with good memories. It makes us regret living without the deceased when their presence, in the end, was not a feast every day. It makes us believe that today lacks what yesterday hardly provided. I do not mean to praise the present or the future. I just want to rid them of the aura with which the declinists - usually on the extreme right - label them. The future belongs to us, despite appearances: it does not belong to the oracles who want to appropriate it, as they have done since they decreed that their democracy alone should rule and regulate the world (we see today what it gives, when we are just pretending to discover it....).