Krisonteme's photos
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Découvrez !
et je tourne en rond sur cette terre,
a jeter des paroles en l'air, sans drogue ou dieu
les yeux ouvert, des chansons plein ma chambre à airs
J'ai mis tout mes vers en bouteilles,
ils n'en pouvaient plus de murir, à force
ils tombaient de la treille
et personne pour les recueillir,
mes notes écrémées
une a une, au sec dans de petits sachets, au placard
toute ma fortune, sur le marché nul n'en voulait
.
et je tourne en rond sur cette terre ,à jeter des paroles en l'air,
sans drogue ou dieu. les yeux ouverts, des chansons plein ma chambre en air
je tourne en rond comme on se perd, à faire sa route en solitaire,
sans repos et sans repères,
avancer sans la lumière, je tourne en rond,
ne me laisser pas maturer, jusqu'à en devenir amer,
sans vouloir me dénaturer, accepter mes fruits murs ouverts,
dans le bonheur répétitif,
des couplets de mots éloquants,
sans rien dire de définitif, nous avancerons doucement,
emprunter mon chemin devant,
engager vous a la légère, revenez m'écouter souvent,
exiger sans être sévère
et je tourne en rond sur cette terre à jeter des paroles en l'air .sans drogue ou dieu,
je tourne en rond comme on se perd,
à faire sa route en solitaire, sans repos et sans repères, avancer sans la lumière,
je tourne en rond sur cette terre (X2)
Je tourne en rond
un autre monde un autre temps à l'âge des miracle…
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Se tiennent par la main
Et marchent en silence
Dans ces villes éteintes
Que le crachin balance
ne sonnent que leurs pas
Pas à pas fredonné
Ils marchent en silence
Les désespérés
Ils ont brûlés leurs ailes
Ils ont perdu leurs branches
Tellement naufragés
Que la mort paraît blanche
Ils reviennent d'amour
Ils se sont réveillés
Ils marchent en silence
Les désespérés
Et je sais leur chemin
Pour l'avoir cheminé
Déjà plus de cent fois
Cent fois plus qu'à moitié
Moins vieux ou plus meurtris
Ils vont le terminer
ils marchent en silence
Les désespérés
Et en dessous le pont
L'eau est douce et profonde
Voici la bonne hôtesse
Voici la fin du monde
Ils pleurent leurs prénoms
Comme de jeunes mariés
Ils fondent en silence
Les désespérés
Que se lève celui
Qui leur lance la pierre
Ils ne sait de l'amour
Que le verbe s'aimer
Sur le pont il n'est plus rien
Qu'une brume légère
Ça s'oublie en silence
Ceux qui ont espéré
j'arrête de courir
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Il a fallu que j' tombe
Pour me sentir debout
Il a fallu que j' plonge
Pour ne pas m' briser l' cou
Il a fallu qu' j'arrête de courir
Presque fallu mourir
Pour me sentir renaître
Fallu me reconnaître
Pour ne pas me haïr
Il a fallu qu' j'arrête de m'enfuir
J' mettais ça sur le dos du travail
J' mettais ça sur le dos de l'ennui
Je te tournais le dos et j'attendais tes bras
Que tu ne tendais pas et je t'en voulais trop
Alors que c'était moi qui avais oublié
Que la vie c'est plus court
Que la course au bonheur
La vie c'est quelques jours
La vie c'est quelques heures
Et la fin du parcours me fait peur
Il a fallu qu' je sombre
Pour ne pas me noyer
La vie c'est une seconde
Déjà presque écoulée
Quand j' m'en suis rendu compte
J' t'ai cherché
J' mettais tout sur le dos du travail
J' mettais tout sur le dos de l'ennui
Je te tournais le dos, et j'attendais tes bras
Que tu ne tendais pas et je t'en voulais trop
Alors que c'était moi qui avais oublié
Qu' y faut pas trop attendre
Avant d' se faire plaisir
Tout ce que l'on demande
Faut savoir se l'offrir
Il a fallu qu' j'arrête de courir
Il a fallu qu' j' m'assoie
Pour me sentir plus grande
Que je regarde en moi
Pour enfin te comprendre
Il a fallu qu' j'arrête de pleurer
Alors que c'était moi
Alors que c'était moi
Qui t'avais oublié
Qui m'étais oubliée
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Je suis un oiseau
Qui est tombé de haut,
Je traîne ma peine,
Une larme qui coule,
J'ai dans la gorge une boule,
Comme une pierre qui roule,
Perdue l'innocence
Des jours passés
Dans la cour de l'école,
Du bonheur j'en ai pas,
Y'en a qu' pour Pierre et Paul,
Jacques a dit : cours,
Jacques a dit : vole,
Mais pas le jour où je décolle,
Jacques a dit : cours,
Jacques a dit : aime,
J'ai beau t'aimer
Tu pars quand même,
Jacques a dit : marche,
Jacques a dit : rêve,
Me fait tant marcher
Que j'en crève,
Jacques a dit : certes,
Je lui pardonne,
Jacques est un rêve,
Pas un homme,
Reste une mélancolie cachée
Sous mon manteau de pluie
Qui traîne encore,
Je ne sens plus le vent
Dans mes voiles,
Dis-moi, à quoi me sert mon étoile
Si je perds le nord ?
Mes îles je les ai méritées,
Mes ailes je les ai pas volées,
J'ai tout fait comme tu m'as dit,
Mais le rêve s’évanouit,
Jacques a dit : cours,
Jacques a dit : vole,
Mais pas le jour où je décolle,
Jacques a dit : cours,
Jacques a dit : aime,
J'ai beau t'aimer
Tu pars quand même
Jacques a dit : marche,
Jacques a dit : rêve,
Me fait tant marcher
Que j'en crève,
Jacques a dit, certes,
Des tas de choses,
Mais sur la vie,
Pas toute rose,
Jacques ne dit pas tout,
Jacques ne dit mot,
Jacques ne sait pas ce qu'on vit,
Jacques ne sait pas que c'est tout gris,
Jacques me dit mort,
Jacques ne sait rien de la vie,
La vie c'est tout gris,
(Jacques a dit bois,
Jacques a dit mange,
Moi j'ai grandi,
Mais rien ne change,)
Jacques a dis vague,
Jacques a dis cours,
Mais ne connaît rien a l'amour,
Jacques a dit : chante si tu me veux,
Moi je déchante peu à peu,
Jacques a dit, certes je lui pardonne,
Jacques est un rêve pas un homme..
Ratatouille psychédélique
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Découvrez !
C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie
Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie de faire conaissance
Y avait un tas d'personnes, et personne marchait dans l'même sens
Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé
Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller
Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionnants, faut absolument qu'j'vous raconte
Ces personnages qu'j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main
Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu
Un moment sur mon ch'min j'ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule, mais auprès d'qui tu d'viens fort
Pour des raisons techniques on a dû s'quitter c'était dur
Mais finalament c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures
J'ai rencontré la poèsie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux
J'lui ai dit, j't'ai d'ja croisé et franchement tu vaux pas l'coup
On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou
Mais la poèsie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes
J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble, j'crois qu'j'suis accro
Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient à ceux qui rêvent trop
Puis j'ai renconctré la détresse, et franchement elle m'a saoulé
On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulé
Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension
Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d"conversations
Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couilles une fois sur deux, faudrait qu'tu r'travailles ta formule
L'amour m'a dit, écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff
Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes
Moi j'veux bien être gentil mais faut qu'chacun y mette du sien
Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien
On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte
Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi soeur : la haine
Avant d'partir j'ai pas compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était les derniers mots d'amour
J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené à s'recroiser
Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse
Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie
Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j'me tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c'est qûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine
J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformé et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r'semble, mais au moins j'sais qu'il existe
J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, la d'sus y a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route
C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voir des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie
reflet amarilys 2
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http://www.deezer.com/listen-3114309
C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise
Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur
Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro
Mais je serai Doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des caresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais Doux
Je serai Doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si Doux
S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry
Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie
J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite
Mais je serai Doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des caresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais Doux
Je serai Doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debout, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si Doux
Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si Doux
Si Doux..
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Puisqu’on a fait c’que l’on a pu
Puisqu’on a plus c’que l’on avait
C’qu’on a vécu on l’a perdu
Dans notre infinie solitude
Ce qu’on était on n’sait même plus
C’que l’on voulait chéri t’en souviens tu ?
Ce qu’on croyait on y croit plus
Dans notre infinie solitude
Mais on sait tous
Qu’on y peut rien
Et vivre toujours
Pour mourir demain
Moi ça m’fait rien
Du tout
Plus rien du tout
On n’sait même plus c’qu’il faut se dire
Pour s’faire sourire et se guérir
Oh, ya pas d’quoi rire
Dur de construire
Dans cette infinie solitude
Loin des yeux
Loin de mon cœur
Mais moins j’te vois et plus j’pense à toi
Oh si j’avais su je serais resté
Dans mon infinie solitude
Mais on sait tous
Qu’on y peut rien
Et vivre toujours
Pour mourir demain
Moi ça m’fait rien
Plus rien du tout
fils du Vent, fils de l'horizon Va où ton coeur te…
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Découvrez !
Le temps c'est pas de l'argent! cette connerie nous affaiblit
Ton Temps c'est ta durée de vie, et Dieu nous a fait libre...
Tout va trop vite, là où la Mort se profile
Où Babylone prend la tête avec ses histoires de profit
Où les coeurs sont trop vides, il y pousse des crocs, frère!
La haine est trop vive,et les médias considérés comme prophètes...
A vouloir trop faire, on a zappé l'essentiel
Des mensonges, on nous a offert, et devine qui s'en sert?
Là où ça prie la conjoncture, où ça vénère l'économie
Où il y a peu d'Etres Humains parmi les "Etres Economiques"
Où ça construit sa propre prison, par sécurité
Camarade... ils ont peur de la liberté!
Ils ont peur de la liberté !
Ils voudraient nous éduquer, eux, qui manquent de sagesse
Eux, qui sans intérêt ne savent pas faire un geste!
Ils nous parlent de respect, mais ils flinguent notre Terre
Disent se battre pour la Paix, et pour ça, font la guerre!
Camarade, combat le doute, car ils aimeraient te corrompre
Te barrer la route, ou te convaincre qu'elle est trop longue
N'écoute que ton intuition, suis-la par tout les temps
Marche avec la Foi et c'est la Chance que tu fréquentes!
Ils nous enseignent la Peur, pour que l'on reste entre leurs clôtures
Faisons briller nos différences! car leur ciel est obscur!
Suit ta Route, chacun a la sienne!
Méfie-toi des temps modernes qui fabriquent les êtres humains à la chaîne!
Ils voudraient nous foutre des puces dans la chaire
Frotter la marge au karcher
Créatures d'argile, corrompues pour pas chèr!!
Dîtes aux Enfants du Système, qu'ils sont Enfants de la Terre
Et que les Enfants de la Rage ne sont pas Enfants de la Guerre!
Camarade...
Ils ont peur de rêver, ils ont peur de penser
Ils ont peur du changement, ils ont peur de la Liberté
Ils ont peur de la différence, ils ont peur de leur prochain
Ils ont peur de la Chance, du Bonheur et du lendemain!...
Ils sont effrayés, ils aimeraient t'effrayer
Avec leurs craintes et leurs phobies, reste maître de tes pensées!!
Ils sont sclérosés et ils ont baissé les bras
Faisons sauter les murs de ces prisons cérébrales!
Camarade...
Ils ont peur de la liberté !
Camarade, fils du Vent, fils de l'horizon
Va où ton coeur te porte et la Vie te donnera raison
Le chemin est long et d'embûches sera plein
Ouvre-toi au monde et le monde sera tien!
La connaissance c'est la Force et la Vie...
Il faut connaître le passé, pour comprendre le présent et deviner l'avenir
Savoir lire entre les lignes, librement t'amène
A être maître de ta vie si tu sais penser par toi-même!
N'oublie pas, en ton Ame cette Flamme allumée
N'oublie pas l'enfant en toi, et tous les rêves qui l'animaient
N'oublie pas, en ton Ame cette Flamme allumée
N'oublie pas l'enfant en toi, et tous les rêves qui l'animaient
La beauté de la Vie dépend de ton regard
Même si pour la Paix ce monde est en retard
Nous nourrit de cette envie de tirer dans le tas
Pour que nos rêves finissent mutilés dans le drame!
La beauté de la Vie dépend de ton regard
Même si pour la Paix ce monde est en retard
Nous nourrit de cette envie de tirer dans le tas
Mais la Beauté de la Vie dépend de ton regard...
Camarade, méfie-toi, le Temps voudrait te corrompre
Car c'est dur d'être incompris parmi les prétentieux...
Parmi ceux qu'ont oublié qu'on était rien d'autre
Que de simples Terriens, tous égaux devant Dieu....
Camarade, va où ton coeur te porte...
La vérité que tu portes en toi, vaut bien plus que toutes celles établies,
Alors va où ton coeur te porte... camarade
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Depuis qu'on a vieilli
Y'a plus d'marchand de sable
Assis au bord du lit
Pour nous chanter ses fables
Au début de la nuit
Comme à l'aube de nos vies
Depuis qu'on a vieilli
Qu'on n'est plus fille et garçon
On aime bien se rappeler
Qu'on a vaincu les dragons
On n'ose plus y rêver
Les héros sont fatigués
Y'a pas de berceuse pour adultes
Parce qu'on a voulu grandir
On avale notre pilule
On en a besoin pour dormir
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Y'a pas d'berceuse pour les grands
Parce qu'on a tous voulu fuir
Ce qui reste en nous d'enfant
On n'peut plus s'assoupir
Avec ce tendre sourire
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Depuis qu'on a vieilli
Tous nos souvenir figés
Dans un album jauni
Vont pas pour nous s'animer
Pour redonner d'la vie
À nos pauvres yeux cernés
Depuis qu'on a vieilli
Et qu'on travaille pour payer
Notre petit bout de paradis
On rêve d'être bercé
Par d'autres bras meurtris
Pour un moment de répit
Y'a pas de berceuse pour adultes
Parce qu'on a voulu grandir
On avale notre pilule
On en a besoin pour dormir
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Y'a pas d'berceuse pour les grands
Parce qu'on a tous voulu fuir
Ce qui reste en nous d'enfant
On n'peut plus s'assoupir
Avec ce tendre sourire
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Depuis qu'on a vieilli
Et que des corps étrangers
Sont venus souiller nos lits
Sans jamais y rester
Un petit bout d'insomnie
Qu'on voudrait bien partager
Depuis qu'on a vieilli
Et ça nous prends deux souffles
Pour éteindre les bougies
Y a ce cri qu'on étouffe
Dans le silence de nos nuits
Où nos sanglots s'engouffrent
Y'a pas de berceuse pour adultes
Parce qu'on a voulu grandir
On avale notre pilule
On en a besoin pour dormir
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Y'a pas d'berceuse pour les grands
Parce qu'on a tous voulu fuir
Ce qui reste en nous d'enfant
On n'peut plus s'assoupir
Avec ce tendre sourire
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Y'a pas de berceuse pour adultes
Parce qu'on a voulu grandir
On avale notre pilule
On en a besoin pour dormir
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Parce qu'on s'est laissé vieillir
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Quand je voyais les nuages
Dessiner des
ombres aux feuillages
Je croyais que des coquillages
Se promenaient au ciel
Mais aujourd'hui je sais qu'ils n'ont
Que neige et pluie dans leur coton
Je les ai vus plus d'une fois
S'amonceler sur moi
J'ai vu le ciel des deux côtés
Ses jours de gloire, de vérité
Et c'est bien triste de penser
Que je n'ai rien appris du tout
J'ai voulu laisser mon cœur
Danser la danse du bonheur
J'ai cru que l'amour était né
Dans un conte de fées
Mais aujourd'hui je sais qu'il faut
Souvent quitter un lit trop chaud
En souriant pour bien cacher
Tout ce qu'on a donné
J'ai vu l'amour des deux côtés
Ses jours de gloire, de vérité
Et c'est bien triste de penser
Que je n'ai rien appris du tout
Découvrir chaque matin
Qu'on tient le monde au creux des mains
Plein d'orgueil et plein d'ambition
L'amitié pour chanson
Et puis des amis étrangers
Qui vous disent "Tu as changé"
Et la sagesse qu'on a gagnée
Et ce qui est perdu
J'ai vu la vie des deux côtés
Ses jours de gloire, de vérité
Et c'est bien triste de penser
Que je n'ai rien appris du tout
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Trois choses que je crains
Trois choses :
Le feu qui n'a pas d'amis
La source tarie
Celui qui me connaît et détourne les yeux
Trois choses que je crains,
Une que je redoute :
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Trois choses que je respecte
Trois choses :
La mer qu'on appelle libre
Le vent que n'arrête aucun mur
Celui qui me connaît et qui meurt sans rien dire
Trois choses que je respecte,
Une que j'admire :
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Trois choses que j'aime,
Trois choses :
Celle que j'ai connue
Celle que j'ai perdue
Celle qui me connaît et qui m'aime quand même
Trois choses que j'aime,
Une qu'il me faut :
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors
Arbre de feu Me revoila...... Folie ........
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Tourner le temps à l'orage
Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage
Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent.
Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle,
Et d'un mot d'amour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu
Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène
Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire
Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un contact
Il suffira d'une étincelle
D'un peu de jour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu
Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
D'un mot d'amour pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Oh ! allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser, les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu
Allumer le feu
Allumer le feu
Allumer le feu