Krisonteme's photos

20 Nov 2007 4 5 557
Découvrez ! et je tourne en rond sur cette terre, a jeter des paroles en l'air, sans drogue ou dieu les yeux ouvert, des chansons plein ma chambre à airs J'ai mis tout mes vers en bouteilles, ils n'en pouvaient plus de murir, à force ils tombaient de la treille et personne pour les recueillir, mes notes écrémées une a une, au sec dans de petits sachets, au placard toute ma fortune, sur le marché nul n'en voulait . et je tourne en rond sur cette terre ,à jeter des paroles en l'air, sans drogue ou dieu. les yeux ouverts, des chansons plein ma chambre en air je tourne en rond comme on se perd, à faire sa route en solitaire, sans repos et sans repères, avancer sans la lumière, je tourne en rond, ne me laisser pas maturer, jusqu'à en devenir amer, sans vouloir me dénaturer, accepter mes fruits murs ouverts, dans le bonheur répétitif, des couplets de mots éloquants, sans rien dire de définitif, nous avancerons doucement, emprunter mon chemin devant, engager vous a la légère, revenez m'écouter souvent, exiger sans être sévère et je tourne en rond sur cette terre à jeter des paroles en l'air .sans drogue ou dieu, je tourne en rond comme on se perd, à faire sa route en solitaire, sans repos et sans repères, avancer sans la lumière, je tourne en rond sur cette terre (X2) Je tourne en rond

un autre monde un autre temps à l'âge des miracle…

11 Jan 2004 2 3 450
Se tiennent par la main Et marchent en silence Dans ces villes éteintes Que le crachin balance ne sonnent que leurs pas Pas à pas fredonné Ils marchent en silence Les désespérés Ils ont brûlés leurs ailes Ils ont perdu leurs branches Tellement naufragés Que la mort paraît blanche Ils reviennent d'amour Ils se sont réveillés Ils marchent en silence Les désespérés Et je sais leur chemin Pour l'avoir cheminé Déjà plus de cent fois Cent fois plus qu'à moitié Moins vieux ou plus meurtris Ils vont le terminer ils marchent en silence Les désespérés Et en dessous le pont L'eau est douce et profonde Voici la bonne hôtesse Voici la fin du monde Ils pleurent leurs prénoms Comme de jeunes mariés Ils fondent en silence Les désespérés Que se lève celui Qui leur lance la pierre Ils ne sait de l'amour Que le verbe s'aimer Sur le pont il n'est plus rien Qu'une brume légère Ça s'oublie en silence Ceux qui ont espéré

j'arrête de courir

01 Dec 2009 2 504
Il a fallu que j' tombe Pour me sentir debout Il a fallu que j' plonge Pour ne pas m' briser l' cou Il a fallu qu' j'arrête de courir Presque fallu mourir Pour me sentir renaître Fallu me reconnaître Pour ne pas me haïr Il a fallu qu' j'arrête de m'enfuir J' mettais ça sur le dos du travail J' mettais ça sur le dos de l'ennui Je te tournais le dos et j'attendais tes bras Que tu ne tendais pas et je t'en voulais trop Alors que c'était moi qui avais oublié Que la vie c'est plus court Que la course au bonheur La vie c'est quelques jours La vie c'est quelques heures Et la fin du parcours me fait peur Il a fallu qu' je sombre Pour ne pas me noyer La vie c'est une seconde Déjà presque écoulée Quand j' m'en suis rendu compte J' t'ai cherché J' mettais tout sur le dos du travail J' mettais tout sur le dos de l'ennui Je te tournais le dos, et j'attendais tes bras Que tu ne tendais pas et je t'en voulais trop Alors que c'était moi qui avais oublié Qu' y faut pas trop attendre Avant d' se faire plaisir Tout ce que l'on demande Faut savoir se l'offrir Il a fallu qu' j'arrête de courir Il a fallu qu' j' m'assoie Pour me sentir plus grande Que je regarde en moi Pour enfin te comprendre Il a fallu qu' j'arrête de pleurer Alors que c'était moi Alors que c'était moi Qui t'avais oublié Qui m'étais oubliée
29 May 2009 1 1 539
; Je suis un oiseau Qui est tombé de haut, Je traîne ma peine, Une larme qui coule, J'ai dans la gorge une boule, Comme une pierre qui roule, Perdue l'innocence Des jours passés Dans la cour de l'école, Du bonheur j'en ai pas, Y'en a qu' pour Pierre et Paul, Jacques a dit : cours, Jacques a dit : vole, Mais pas le jour où je décolle, Jacques a dit : cours, Jacques a dit : aime, J'ai beau t'aimer Tu pars quand même, Jacques a dit : marche, Jacques a dit : rêve, Me fait tant marcher Que j'en crève, Jacques a dit : certes, Je lui pardonne, Jacques est un rêve, Pas un homme, Reste une mélancolie cachée Sous mon manteau de pluie Qui traîne encore, Je ne sens plus le vent Dans mes voiles, Dis-moi, à quoi me sert mon étoile Si je perds le nord ? Mes îles je les ai méritées, Mes ailes je les ai pas volées, J'ai tout fait comme tu m'as dit, Mais le rêve s’évanouit, Jacques a dit : cours, Jacques a dit : vole, Mais pas le jour où je décolle, Jacques a dit : cours, Jacques a dit : aime, J'ai beau t'aimer Tu pars quand même Jacques a dit : marche, Jacques a dit : rêve, Me fait tant marcher Que j'en crève, Jacques a dit, certes, Des tas de choses, Mais sur la vie, Pas toute rose, Jacques ne dit pas tout, Jacques ne dit mot, Jacques ne sait pas ce qu'on vit, Jacques ne sait pas que c'est tout gris, Jacques me dit mort, Jacques ne sait rien de la vie, La vie c'est tout gris, (Jacques a dit bois, Jacques a dit mange, Moi j'ai grandi, Mais rien ne change,) Jacques a dis vague, Jacques a dis cours, Mais ne connaît rien a l'amour, Jacques a dit : chante si tu me veux, Moi je déchante peu à peu, Jacques a dit, certes je lui pardonne, Jacques est un rêve pas un homme..

Ratatouille psychédélique

29 Nov 2009 1 390
Découvrez ! C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie de faire conaissance Y avait un tas d'personnes, et personne marchait dans l'même sens Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres Des trucs impressionnants, faut absolument qu'j'vous raconte Ces personnages qu'j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu Un moment sur mon ch'min j'ai rencontré le sport Un mec physique, un peu grande gueule, mais auprès d'qui tu d'viens fort Pour des raisons techniques on a dû s'quitter c'était dur Mais finalament c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures J'ai rencontré la poèsie, elle avait un air bien prétentieux Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux J'lui ai dit, j't'ai d'ja croisé et franchement tu vaux pas l'coup On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou Mais la poèsie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble, j'crois qu'j'suis accro Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient à ceux qui rêvent trop Puis j'ai renconctré la détresse, et franchement elle m'a saoulé On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulé Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d"conversations Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul Tu pars en couilles une fois sur deux, faudrait qu'tu r'travailles ta formule L'amour m'a dit, écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes Moi j'veux bien être gentil mais faut qu'chacun y mette du sien Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi soeur : la haine Avant d'partir j'ai pas compris, il m'a conseillé d'y croire toujours Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était les derniers mots d'amour J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené à s'recroiser Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés Avec elle j'me tape des barres et on connait pas la routine Maintenant c'est qûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux Il avait la voix déformé et un masque sur les yeux Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste Je sais pas à quoi il r'semble, mais au moins j'sais qu'il existe J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix J'suis pas au bout d'mes surprises, la d'sus y a aucun doute Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours Voir des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie

reflet amarilys 2

13 Nov 2009 2 412
http://www.deezer.com/listen-3114309 C'est pas moi qui vous ferai des plans De loup-garou, de grand méchant S'il faut se battre pour que ça vous plaise Malaise Je vous aimerai pas dans la sueur Genre Stakhanoviste du bonheur La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?' Horreur Genre Australien, blond, sable chaud Surf sur les vagues, sel sur la peau Grands les sourires, gros biscotos Zéro Mais je serai Doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionné, tiède, à vos genoux Des caresses et des mots à vos goûts Dans la flemme absolue, n'importe où Mais Doux Je serai Doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri lovés dans notre igloo Couchés, debouts, sans dessus-dessous Grand Manitou de tous vos tabous Si Doux S'il vous faut un intellectuel Un bel esprit, un prix Nobel S'il faut briller dans le tout Paris Sorry Si la réussite vous excite Le style Yuppie cool mais dynamique Coke pour le speed, pils pour la nuit Oublie J'expliquerai pas de large en long Le Kama Soutra en dix leçons Les modes d'emploi, notices, techniques J'évite Mais je serai Doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionné, tiède, à vos genoux Des caresses et des mots à vos goûts Dans la flemme absolue, n'importe où Mais Doux Je serai Doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri lovés dans notre igloo Couchés, debout, sans dessus-dessous Grand Manitou de tous vos tabous Si Doux Le complice avoué, le joujou De vos fantasmes et tous vos Pérous Capitaine exclusif à vos cours Si Doux Si Doux..
22 Dec 2008 3 6 639
Puisqu’on a fait c’que l’on a pu Puisqu’on a plus c’que l’on avait C’qu’on a vécu on l’a perdu Dans notre infinie solitude Ce qu’on était on n’sait même plus C’que l’on voulait chéri t’en souviens tu ? Ce qu’on croyait on y croit plus Dans notre infinie solitude Mais on sait tous Qu’on y peut rien Et vivre toujours Pour mourir demain Moi ça m’fait rien Du tout Plus rien du tout On n’sait même plus c’qu’il faut se dire Pour s’faire sourire et se guérir Oh, ya pas d’quoi rire Dur de construire Dans cette infinie solitude Loin des yeux Loin de mon cœur Mais moins j’te vois et plus j’pense à toi Oh si j’avais su je serais resté Dans mon infinie solitude Mais on sait tous Qu’on y peut rien Et vivre toujours Pour mourir demain Moi ça m’fait rien Plus rien du tout

fils du Vent, fils de l'horizon Va où ton coeur te…

22 Dec 2008 2 3 584
Découvrez ! Le temps c'est pas de l'argent! cette connerie nous affaiblit Ton Temps c'est ta durée de vie, et Dieu nous a fait libre... Tout va trop vite, là où la Mort se profile Où Babylone prend la tête avec ses histoires de profit Où les coeurs sont trop vides, il y pousse des crocs, frère! La haine est trop vive,et les médias considérés comme prophètes... A vouloir trop faire, on a zappé l'essentiel Des mensonges, on nous a offert, et devine qui s'en sert? Là où ça prie la conjoncture, où ça vénère l'économie Où il y a peu d'Etres Humains parmi les "Etres Economiques" Où ça construit sa propre prison, par sécurité Camarade... ils ont peur de la liberté! Ils ont peur de la liberté ! Ils voudraient nous éduquer, eux, qui manquent de sagesse Eux, qui sans intérêt ne savent pas faire un geste! Ils nous parlent de respect, mais ils flinguent notre Terre Disent se battre pour la Paix, et pour ça, font la guerre! Camarade, combat le doute, car ils aimeraient te corrompre Te barrer la route, ou te convaincre qu'elle est trop longue N'écoute que ton intuition, suis-la par tout les temps Marche avec la Foi et c'est la Chance que tu fréquentes! Ils nous enseignent la Peur, pour que l'on reste entre leurs clôtures Faisons briller nos différences! car leur ciel est obscur! Suit ta Route, chacun a la sienne! Méfie-toi des temps modernes qui fabriquent les êtres humains à la chaîne! Ils voudraient nous foutre des puces dans la chaire Frotter la marge au karcher Créatures d'argile, corrompues pour pas chèr!! Dîtes aux Enfants du Système, qu'ils sont Enfants de la Terre Et que les Enfants de la Rage ne sont pas Enfants de la Guerre! Camarade... Ils ont peur de rêver, ils ont peur de penser Ils ont peur du changement, ils ont peur de la Liberté Ils ont peur de la différence, ils ont peur de leur prochain Ils ont peur de la Chance, du Bonheur et du lendemain!... Ils sont effrayés, ils aimeraient t'effrayer Avec leurs craintes et leurs phobies, reste maître de tes pensées!! Ils sont sclérosés et ils ont baissé les bras Faisons sauter les murs de ces prisons cérébrales! Camarade... Ils ont peur de la liberté ! Camarade, fils du Vent, fils de l'horizon Va où ton coeur te porte et la Vie te donnera raison Le chemin est long et d'embûches sera plein Ouvre-toi au monde et le monde sera tien! La connaissance c'est la Force et la Vie... Il faut connaître le passé, pour comprendre le présent et deviner l'avenir Savoir lire entre les lignes, librement t'amène A être maître de ta vie si tu sais penser par toi-même! N'oublie pas, en ton Ame cette Flamme allumée N'oublie pas l'enfant en toi, et tous les rêves qui l'animaient N'oublie pas, en ton Ame cette Flamme allumée N'oublie pas l'enfant en toi, et tous les rêves qui l'animaient La beauté de la Vie dépend de ton regard Même si pour la Paix ce monde est en retard Nous nourrit de cette envie de tirer dans le tas Pour que nos rêves finissent mutilés dans le drame! La beauté de la Vie dépend de ton regard Même si pour la Paix ce monde est en retard Nous nourrit de cette envie de tirer dans le tas Mais la Beauté de la Vie dépend de ton regard... Camarade, méfie-toi, le Temps voudrait te corrompre Car c'est dur d'être incompris parmi les prétentieux... Parmi ceux qu'ont oublié qu'on était rien d'autre Que de simples Terriens, tous égaux devant Dieu.... Camarade, va où ton coeur te porte... La vérité que tu portes en toi, vaut bien plus que toutes celles établies, Alors va où ton coeur te porte... camarade
27 Nov 2009 1 298
Depuis qu'on a vieilli Y'a plus d'marchand de sable Assis au bord du lit Pour nous chanter ses fables Au début de la nuit Comme à l'aube de nos vies Depuis qu'on a vieilli Qu'on n'est plus fille et garçon On aime bien se rappeler Qu'on a vaincu les dragons On n'ose plus y rêver Les héros sont fatigués Y'a pas de berceuse pour adultes Parce qu'on a voulu grandir On avale notre pilule On en a besoin pour dormir Parce qu'on s'est laissé vieillir Y'a pas d'berceuse pour les grands Parce qu'on a tous voulu fuir Ce qui reste en nous d'enfant On n'peut plus s'assoupir Avec ce tendre sourire Parce qu'on s'est laissé vieillir Depuis qu'on a vieilli Tous nos souvenir figés Dans un album jauni Vont pas pour nous s'animer Pour redonner d'la vie À nos pauvres yeux cernés Depuis qu'on a vieilli Et qu'on travaille pour payer Notre petit bout de paradis On rêve d'être bercé Par d'autres bras meurtris Pour un moment de répit Y'a pas de berceuse pour adultes Parce qu'on a voulu grandir On avale notre pilule On en a besoin pour dormir Parce qu'on s'est laissé vieillir Y'a pas d'berceuse pour les grands Parce qu'on a tous voulu fuir Ce qui reste en nous d'enfant On n'peut plus s'assoupir Avec ce tendre sourire Parce qu'on s'est laissé vieillir Depuis qu'on a vieilli Et que des corps étrangers Sont venus souiller nos lits Sans jamais y rester Un petit bout d'insomnie Qu'on voudrait bien partager Depuis qu'on a vieilli Et ça nous prends deux souffles Pour éteindre les bougies Y a ce cri qu'on étouffe Dans le silence de nos nuits Où nos sanglots s'engouffrent Y'a pas de berceuse pour adultes Parce qu'on a voulu grandir On avale notre pilule On en a besoin pour dormir Parce qu'on s'est laissé vieillir Y'a pas d'berceuse pour les grands Parce qu'on a tous voulu fuir Ce qui reste en nous d'enfant On n'peut plus s'assoupir Avec ce tendre sourire Parce qu'on s'est laissé vieillir Y'a pas de berceuse pour adultes Parce qu'on a voulu grandir On avale notre pilule On en a besoin pour dormir Parce qu'on s'est laissé vieillir Parce qu'on s'est laissé vieillir
27 Nov 2009 4 3 485
Quand je voyais les nuages Dessiner des ombres aux feuillages Je croyais que des coquillages Se promenaient au ciel Mais aujourd'hui je sais qu'ils n'ont Que neige et pluie dans leur coton Je les ai vus plus d'une fois S'amonceler sur moi J'ai vu le ciel des deux côtés Ses jours de gloire, de vérité Et c'est bien triste de penser Que je n'ai rien appris du tout J'ai voulu laisser mon cœur Danser la danse du bonheur J'ai cru que l'amour était né Dans un conte de fées Mais aujourd'hui je sais qu'il faut Souvent quitter un lit trop chaud En souriant pour bien cacher Tout ce qu'on a donné J'ai vu l'amour des deux côtés Ses jours de gloire, de vérité Et c'est bien triste de penser Que je n'ai rien appris du tout Découvrir chaque matin Qu'on tient le monde au creux des mains Plein d'orgueil et plein d'ambition L'amitié pour chanson Et puis des amis étrangers Qui vous disent "Tu as changé" Et la sagesse qu'on a gagnée Et ce qui est perdu J'ai vu la vie des deux côtés Ses jours de gloire, de vérité Et c'est bien triste de penser Que je n'ai rien appris du tout
06 Jul 2008 6 2 695
Trois choses que je crains Trois choses : Le feu qui n'a pas d'amis La source tarie Celui qui me connaît et détourne les yeux Trois choses que je crains, Une que je redoute : Les chevaux rebelles Les chevaux rebelles Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors Trois choses que je respecte Trois choses : La mer qu'on appelle libre Le vent que n'arrête aucun mur Celui qui me connaît et qui meurt sans rien dire Trois choses que je respecte, Une que j'admire : Les chevaux rebelles Les chevaux rebelles Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors Trois choses que j'aime, Trois choses : Celle que j'ai connue Celle que j'ai perdue Celle qui me connaît et qui m'aime quand même Trois choses que j'aime, Une qu'il me faut : Les chevaux rebelles Les chevaux rebelles Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors Les chevaux rebelles qui refusent la bride et le mors

Arbre de feu Me revoila...... Folie ........

13 Dec 2005 2 8 751
Tourner le temps à l'orage Revenir à l'état sauvage Forcer les portes, les barrages Sortir le loup de sa cage Sentir le vent qui se déchaîne Battre le sang dans nos veines Monter le son des guitares Et le bruit des motos qui démarrent. Il suffira d'une étincelle D'un rien, d'un geste Il suffira d'une étincelle, Et d'un mot d'amour Pour Allumer le feu Allumer le feu Et faire danser les diables et les dieux Allumer le feu Allumer le feu Et voir grandir la flamme dans vos yeux Allumer le feu Laisser derrière toutes nos peines Nos haches de guerre, nos problèmes Se libérer de nos chaînes Lâcher le lion dans l'arène Je veux la foudre et l'éclair L'odeur de poudre, le tonnerre Je veux la fête et les rires Je veux la foule en délire Il suffira d'une étincelle D'un rien, d'un contact Il suffira d'une étincelle D'un peu de jour Pour Allumer le feu Allumer le feu Et faire danser les diables et les dieux Allumer le feu Allumer le feu Et voir grandir la flamme dans vos yeux Allumer le feu Il suffira d'une étincelle D'un rien, d'un geste Il suffira d'une étincelle D'un mot d'amour pour Allumer le feu Allumer le feu Et faire danser les diables et les dieux Allumer le feu Allumer le feu Et voir grandir la flamme dans vos yeux Oh ! allumer le feu Allumer le feu Et faire danser, les diables et les dieux Allumer le feu Allumer le feu Et voir grandir la flamme dans vos yeux Allumer le feu Allumer le feu Allumer le feu Allumer le feu

10694 photos in total