IMG 2969

Rêvons un peu. Nous sommes en 1838 et l'auteur de La Comédie humaine rend visite, pour la troisième et dernière fois, à Zulma Carraud, à Frapesle. Un matin, Balzac quitte la maison bourgeoise de son amie et se dirige, non vers la ville comme il le fait fréquemment, mais vers Le Guerriau et Champs-Forts. Agréablement surpris, il longe un stade de rugby par une allée fraîchement aménagée, puis une prairie où quelques vaches et veaux paissent paisiblement. Et par un ponton de bois, il accède à une source, celle de La Rabouilleuse, dont il fera un roman, sorti en 1841 et 1842. Bien sûr, à l'époque de la visite de Balzac, le stade n'existait pas. Et la source en question se noyait dans une épaisse végétation. Flore, l'héroïne de son roman, agitait l'eau de son bâton pour pêcher les écrevisses dans le petit ruisseau qui borde l'allée de Frapesle. Aujourd'hui, la source a retrouvé un cadre « qui valorise le patrimoine naturel de notre cité et prolonge un lieu de promenade très apprécié des Issoldunois »,