Operequiem

"Operequiem" est inspiré par la déconstruction de la Chaufferie Villette à Paris.
Les travaux commencèrent au printemps 2011 et s'achevèrent à la fin de l'automne, la veille du solstice.
Parallèlement à sa fonction urbaine, ce gros oeuvre se transforma, au fil des semaines, des mois et des prises de vue, en la représentation de plus en plus spectaculaire d'un opéra géométrique.
Sa partition, aléatoire, était sur les plans des acteurs autant que sur les nuages du dessus qu'avec les figurants du canal. La duplicité du temps (météo et chronologique) et l'espace muaient selon la chorégraphie imprévisible des engins jurassiques et les saignées acrobatiques des chalumistes.

Ainsi mise en scène, la "déconstruction" offrait l'analogie d'une transmutation dans laquelle la destruction n'est pas morbide. Cette métamorphose dessinait une tragédie métallique. Aux yeux de tous, elle fit apparaître (pour disparaître) une sculpture paradoxale et totémique; une "dé-sculpture" qui, en s'affinant, augmentait l'espace et l'Ouvert.

Au cours de l'unique représentation de ce sacrifice urbain, la chaufferie démembrée avait rendu l'espace et le temps pathétiques. Pendant trois saisons et entre deux solstices, ce fut l'Opéra d'une agonie.

"Operequiem" est inspiré par la déconstruction de la Chaufferie Villette à Paris.
Les travaux commencèrent au printemps 2011 et s'achevèrent à la fin de l'automne, la veille du solstice.
Parallèlement à sa fonction urbaine, ce gros oeuvre se transforma, au fil des semaines, des mois et des prises de vue, en la représentation de plus en plus spectaculaire d'un opéra géométrique.
Sa partition, aléat…  (read more)

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