Asie, 21-29 oct. 2014

Scène de palais.

Arme traditionnelle au Cambodge, c'est une sorte de massue coudée.

Les guerriers chams refluent.

A noter que les officiers sur les éléphants, sont d'autant plus gradés qu'ils sont suivis par un nombre important de parasols.

Les statues sont vêtues, lavées et nourries.

A ses pieds, des femmes au crane rasé.

Malgré leur petite taille, c'est possible, car le défunt était placé dedans en position foetale.

Ces arbres font sans problème une cinquantaine de mètres de haut.

Nous sommes maintenant dans l'enceinte du palais royal d'Angkor Thom, côté sud. Voici l'entrée est du temple, encadrée par deux bassins d'eau (à gauche) et un premier gopura (portail monumental, souvent orné).

Baphuon est ce qu'on appelle un "temple-montagne", un temple en terrasse (ici trois). Son plan est très régulier. Plus ancien que Bayon, il a été construit vers 1060 par le roi Udayaditiavarman II. C'était un temple brahmanique en l'honneur du dieu Shiva, connu pour son bouddha couché particulièrement original.

On voit déjà bien ici l'aspect particulièrement raide des escaliers de ces temples montagnes : les marches devaient se grimper plus facilement pied nu qu'avec nos chaussures, mais elles sont tout de même fort hautes, ce qui, malgré des escaliers modernes en bois, interdit l'accès de ces monuments aux handicapés et aux seniors. Au-dessus, la fort belle galerie de la 2e terrasse. On comprend pourquoi Baphuon était surnommé "la montagne d'or" et abritait le linga (= phallus), symbole du Dieu Roi. De plus, le chroniqueur chinois Tcheou Ta Kouan la surnomme "la tour de cuivre" (probablement une mauvaise traduction).

A droite, le gopura est.