A vos crayons d'images poètes le Printemps est là…
Apparition printanière !
Mains caresse
Sol y Sombra
De menthe et de limon parfumé !
Les mains de lumière
Vu par un poète !
Un oiseau gourmand d'Asie
Saveur coquelicot
Un p'tit coin de Paradis !
Bonne fête papa!
Rose givrée !
Conter fleurette ...
" Paradis blanc "
Aux vagues des vacances!
Vers quel horizon tourné?
Pour Héléna ma soeur de coeur mon inséparable !
Joyeux Noël à tous !
"Sous le pont Mirabeau coule la Seine et nos amour…
Un baiser de toi ...
T'as de beaux yeux, tu sais ?
ANNY PORTRAIT0003
Très joyeux anniversaire Sylvie !
Ophélie endormie cheveux aux fleurs de temps
Parée pour le bal !
Sasha
Femme pastel
Femme offrande
Noel Naples 601
Noel Naples 579
L'été en pente douce
Au creux d'un regard
A l'ombre du deutzia
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bougies-noel
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Tout s'y répète et s'y reflète !
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Je trouve ce merveilleux poème de Verlaine................J'avoue par là ma totale ignorance.
Foin de tout ça..................l'image est superbe et révèle bien les notes de musique que je suis en train d'entendre.
Une bichromie où les ombres ont une importance capitale.
J'ajoute à mon commentaire le poème de Verlaine.
Bises Anny et amitié(s).
Mains
Ce ne sont pas des mains d'altesse,
De beau prélat quelque peu saint,
Pourtant une délicatesse
Y laisse son galbe succinct.
Ce ne sont pas des mains d'artiste,
De poète proprement dit,
Mais quelque chose comme triste
En fait comme un groupe en petit ;
Car les mains ont leur caractère,
C'est tout un monde en mouvement
Où le pouce et l'auriculaire
Donnent les pôles de l'aimant.
Les météores de la tête
Comme les tempêtes du coeur,
Tout s'y répète et s'y reflète
Par un don logique et vainqueur.
Ce ne sont pas non plus les palmes
D'un rural ou d'un faubourien ;
Encor leurs grandes lignes calmes
Disent : " Travail qui ne doit rien. "
Elles sont maigres, longues, grises,
Phalange large, ongle carré.
Tels en ont aux vitraux d'églises
Les saints sous le rinceau doré,
Ou tels quelques vieux militaires
Déshabitués des combats
Se rappellent leurs longues guerres
Qu'ils narrent entre haut et bas.
Ce soir elles ont, ces mains sèches,
Sous leurs rares poils hérissés,
Des airs spécialement rêches,
Comme en proie à d'âpres pensers.
Le noir souci qui les agace,
Leur quasi-songe aigre les font
Faire une sinistre grimace
A leur façon, mains qu'elles sont.
J'ai peur à les voir sur la table
Préméditer là, sous mes yeux,
Quelque chose de redoutable,
D'inflexible et de furieux.
La main droite est bien à ma droite,
L'autre à ma gauche, je suis seul.
Les linges dans la chambre étroite
Prennent des aspects de linceul,
Dehors le vent hurle sans trêve,
Le soir descend insidieux...
Ah ! si ce sont des mains de rêve,
Tant mieux, - ou tant pis, - ou tant mieux !
De ton âme violon
S’envolent à l’unisson
Mes secrets désespoirs
Et mes folles passions.
Cabalettes et rengaines
Ritournelles et refrains,
De mes larmes, de mes peines
Ont fané les chagrins.
Extirpé les galères
Des rancoeurs délétères
Bercé mes illusions
De rêves au diapason.
Et, au déclin du jour
Caressé tour à tour
D’un accent de velours
La fin de mes Amours.
Ô suaves mélodies
Aux accents de la vie
Cantates en frissons
De mes inclinaisons,
Sonates si graciles
Des ardeurs puériles
Arômes en bouquet
De notes embaumées
Quand ton rythme s’affole
Bien des notes s’envolent
Pour encenser les cieux
D’accents mélodieux.
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