Reverrons-nous un jour les cerisiers en fleurs

Et les jolies geishas en robes toutes en couleurs ?

L’immense vague inexorablement a détruit

Ce que les hommes avec peine avaient construit.

Sa fureur n’eut d’égal que le bruit de l’eau.

Elle a tout envahi, englouti, même les plus grands bateaux.

Une mer de boue avala tout ce qui vivait,

Sans pitié, sans âme et tous mourraient.

Au Pays du Soleil Levant où la vie doucement s’écoulait

Au rythme des chants, du verbe et du temps.

L’horreur s’abattait sur tous ces pauvres gens.

La menace plus grande, pire que des guerres,

Ce cauchemar vivant de réacteurs nucléaires.

Grands de ce monde ! Hommes de peu !

Ne comprenez-vous rien ? Etes-vous des gueux ?

Vos savoirs rendent aveugles l’éclat de vos yeux.

N’aurez-vous pas pitié de notre mère la Terre ?

Reverrons-nous encore les cerisiers en fleurs

Et les jolies geishas aux robes toutes en couleurs ?...

(c)Valériane