Reverrons-nous un jour les cerisiers en fleurs
Et les jolies geishas en robes toutes en couleurs ?
L’immense vague inexorablement a détruit
Ce que les hommes avec peine avaient construit.
Sa fureur n’eut d’égal que le bruit de l’eau.
Elle a tout envahi, englouti, même les plus grands bateaux.
Une mer de boue avala tout ce qui vivait,
Sans pitié, sans âme et tous mourraient.
Au Pays du Soleil Levant où la vie doucement s’écoulait
Au rythme des chants, du verbe et du temps.
L’horreur s’abattait sur tous ces pauvres gens.
La menace plus grande, pire que des guerres,
Ce cauchemar vivant de réacteurs nucléaires.
Grands de ce monde ! Hommes de peu !
Ne comprenez-vous rien ? Etes-vous des gueux ?
Vos savoirs rendent aveugles l’éclat de vos yeux.
N’aurez-vous pas pitié de notre mère la Terre ?
Reverrons-nous encore les cerisiers en fleurs
Et les jolies geishas aux robes toutes en couleurs ?...
(c)Valériane
Dire que notre sort est entre les mains d'une poignée d'hommes...
Toutes mes félicitations ma chérie; ton texte est beau, très touchant, et d'actualité!!
Besitos ☼ma blondinette
Puisse ton poème bon beau et juste éveiller les sensibilités de tes lectrices et lecteurs au point qu'ils en viennent à réellement s'informer sur la responsabilité des hommes qui ont réussi à, nous présenter le nucléaire comme la, seule énergie propre à combler nos appétits de confort égoïstes.
Serions nous à ce point autistes, que nous n'entendions que les "bonnes paroles" qui couvrent les plaintes justifiées des victimes qui,se meurent ,conséquence fatale de l'impéritie des soi-disant,"savants" ces apprentis sorciers...
Merci pour ta contribution sur ma page. Ce soir encore nous avons voulu dans le silence de la nuit entendre le son des tams tams qui battaient comme nos coeurs à l'unisson...Dans une même ferveur...
Sauf les visionnaires poètes...
Les autres roupilleraient-ils à ce "poing", qu'ils ne sauraient se donner la main ?
Sign-in to write a comment.