Aux bruissements des feuillages ombrageux,
J ‘ai vu la prairie ensoleillée de mille feux.
La grande étoile appelait l’azur somptueux.
Ô mon âme ! Tu descendais dans l’enfer vertigineux
Et te consumais au brasier d’incandescence désastreux,
Cet abîme sans fin et ténébreux.
Tu tombais dans la gueule mugissante
Du cratère de la Terre de Dante.
Suspendu à cet univers corrompu de feu,
De douces visions apparaissaient dans des éclairs bleus.
J’apercevais de ce puits sans fond, l’étincelle de la vie,
La lumière éternelle au bout de la nuit…
Eveil brutal sur un réel, heureusement, plus joyeux…
(c)Valériane
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