J’ai vu l’orient et ses palais des milles et une nuits !

Shéhérazade enveloppée de ses voiles les plus fins

Qui contait à son prince une histoire tous les matins,

Et la lampe qu’éclairaient les espoirs d’Aladin,

Et ces soleils ardents sur les sables plongeants

Baignant les vergers en fleurs aux mille parfums,

Des palmiers de dattes aux oasis pures d’airain,

Aux nuages de pluie emportés par les vents.

Et cette terre ocrée qui rougit les maisons

En apportant des senteurs indicibles en tourbillon.

J’ai vu Ali et sa bande de voleurs poursuivre un trésor,

Répétant leur sésame toujours et encore,

Le sable brûlant des dunes caresser ma peau,

Les saveurs épicées orientales à dos de chameaux.

Je t’ai vu mon prince, enturbanné et si beau.

Mon regard ai plongé dans tes yeux aussi vert que de l’eau.

J’ai rêvé mais…J’ai vu…Les mystères libertins

Des harems…et j’ai bu à la coupe du destin…

(c)Valériane