Elle monte du ventre et s’enroule

Tel un serpent qui se déroule

Au creux de l’estomac qu’elle noue.

L’angoisse ronge, tout devient flou.

Elle s’insinue tel un poison dans les veines.

Le doute est là, explose la peine.

La jalousie est cette inconnue qui nous hante,

Une femme qui se désenchante.

Bohème, elle va son chemin

Et quand elle arrive, jamais ne prévient.

Elle est à la fois l’esclave et le maître

Et se cache au plus profond de l’être.

Insidieuse, elle s’impose, douloureuse

Et promet des enfers épouvantables

Vers des songes souvent effroyables.

Elle est cruelle et de feu sont ses ardeurs.

Sournoise, elle met en prison le cœur.

Venin de l’amour fou dont la noirceur

Prend, dans les profondeurs de l’âme, sa vigueur.

Ne succombez jamais à ses brûlures

Car elle vous soumettra à sa morsure…

(c)Valériane