Il y avait tant de choses

Qu’il n’avait pas comprises.

Il y avait aussi nos larmes

Et celles qui ont suivies,

Ne restait que l’amer

Et ses couleurs de gris.

Il y avait tant de parfums

Etalés sur nos mains,

Des humeurs éthérées

Qui vous laissaient bouche bée.

Il y avait tant de souvenirs

De passion, sur nos lèvres desséchées.

Il y avait tant de « je t’aime »

D’oublis et de mots volés.

Ne reste que l’amer aujourd’hui

A la saveur d’un fruit pourri…

(c)Valériane