Le luxe et le calme d’un voyage en Orient Express sont soudainement bouleversés par un meurtre. Les 13 passagers sont tous suspects et le fameux détective Hercule Poirot (Kenneth Branagh) se lance dans une course contre la montre pour identifier l’assassin, avant qu’il ne frappe à nouveau.

Une nouvelle adaptation du Crime de l’Orient-Express, pour quoi faire? Tout le monde connaît le roman d’Agatha Christie et les films qui en ont déjà été tirés.On sait qui a tué et pourquoi.Difficile de se passionner pour l’enquête… Kenneth Branagh (Hamlet, Thor…) s’est évidemment posé ces questions avant d’accepter de tourner une nouvelle version: «J’aime m’attaquer aux classiques et l’Orient Express en est un, confie-t-il. Je me suis particulièrement attaché au personnage d’Hercule Poirot, qui porte le poids de son immense don avec une certaine mélancolie et au dilemme moral que constitue le final».Le réalisateur s’est aussi fait plaisir sur les décors et la photographie.Tourné en 65 mm, avec un minimum de fonds verts pour les effets spéciaux, le film est magnifique.Deux trains, un pont et une montagne ont été reconstitués en studio et les maquillages et les costumes des différents personnages ont été particulièrement soignés. À commencer par ceux de Poirot qui porte effectivement «les plus magnifiques moustaches de toute l’Angleterre».Elles sont comme sa cape de super-héros. On oublie donc très vite qu’on connaît l’histoire par cœur pour se laisser prendre par la magnificence de la réalisation. La réussite est telle qu’une trilogie est envisagée