Marre de vous battre avec le wifi de votre box internet? Instable, il décroche à la moindre occasion et fournit dans les chanbres un débit que vos ados qualifient aimablement d’«africain».La multiplication des usages domestiques du web vous pousse à trouver une solution.Elle existe: cela s’appelle un routeur.En gros, il s’agit de créer un point d’accès intermédiaire entre votre box et l’endroit le plus éloigné de votre domicile, pour permettre au signal d’aller jusque-là.Habitant en duplex, on en a essayé plusieurs, tous plus moches et difficiles à paramétrer les uns que les autres.Pour un résultat souvent décevant: soit le signal est correct, mais pas stable; soit il est stable mais quasi inexistant…Mais ça, c’était avant! Avant Google Wifi et sa promesse d’un wifi sans souci. Annoncés en 2016, les routeurs Wifi de Google sont disponibles depuis le mois de juin en France.Ce qui nous a laissés le temps de les tester en conditions réelles (duplex de 100 m2 avec chambres à l’étage et rez-de-jardin). Premier constat: nous avons bien fait d’opter pour l’option deux routeurs.Le premier, branché à la Box du salon, dessert assez bien le jardin mais pas les chambres.Avec le second, la connexion est stable à l’étage et le débit est suffisant pour le streaming vidéo HD et les jeux vidéo en ligne.On était parvenu à un résultat similaire avec un routeur simple à moins de cent euros, mais en plus d’être très laid, il décrochait régulièrement.Les boîtiers Google WiFi, au contraire, sont esthétiques (ronds et blancs avec une petite lumière bleue à intensité modulable ils peuvent se poser sur un meuble sans défigurer la pièce), faciles à paramétrer à partir d’une appli dédiée (à télécharger sur son smartphone) et, pour l’instant, ils ne nous ont pas lâchés. On peut surfer du fond du jardin, jusque dans les chambres du haut sur plusieurs appareils en même temps: la maison est devenue un paradis geek.Outre l’esthétique, la puissance du signal et la facilité d’installation, Google Wifi autorise des réglages qu’un routeur lambda ne permet pas, comme un accès invités (avec code séparé), la déconnexion à distance (plus connue sous le nom de «pire cauchemar des ados») ou le branchement d’un disque dur externe, pour les adeptes du Cloud personnel. Seuls hics : le prixélevé (249 euros pour deux points d’accès et 139, 99 euros de plus pour un troisième) et l’obligation de lier le routeur à un compte Google (ou Gmail).Les adeptes de la protection des données personnelles ne vont pas aimer...