car La Sévillane Carmina (Carmina Barrios), femme au caractère bien trempé, décide lors de la mort subite de son mari chéri de ne pas déclarer son décès afin de continuer à encaisser sa pension. Elle convainc sa fille Maria (Maria Leon) de sa bonne intention. Une succession de péripéties et situations loufoques s’ensuit…


Acteur, scénariste et réalisateur de 41 ans, Paco Leon serait-il le nouvel Almodóvar? Il y a en tout cas dans Carmina tout ce qu’il faut pour qu’il devienne rapidement le nouveau « wonder boy » du cinéma ibérique.
Joliment stylisé, d’un humour noir qui va crescendo, le film dynamite joyeusement la famille espagnole confrontée à la crise.Les scènes au cours desquelles défilent les voisins et amis sont dignes d’un épisode particulièrement surréaliste de Confessions intimes.Plus que dans un Almodóvar, on se croirait dans une comédie italienne à la Luigi Comencini ou Dino Risi.
Pour les deux rôles féminins, le réalisateur a embauché sa sœur Maria, valeur montante du cinéma espagnol, et sa mère, Carmina Barrios, dont c’est la première apparition à l’écran et probablement pas la dernière, vue sa prestation. Comme quoi la famille, ça sert à tout!