Steve Rogers (Chris Evans) est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l’humanité. À la suite d’une de leurs interventions qui a causé d’importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l’équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s’engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d’autres se rangent derrière Tony Stark (Robert Downey jr) qui, contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...


Captain America : Civil War est déjà le treizième film de super-héros sous licence Marvel. Et vingt autres sont en développement ou déjà en tournage pour les quatre prochaines années! Autant dire que le défi pour les réalisateurs concernés consiste à éviter tout effet de lassitude chez le spectateur. Ceux d’Ant Man et de Deadpool y sont parvenus en jouant sur les codes du genre et en introduisant pas mal de second degré. La tache était plus ardue pour les frères Russo aux commandes de leur deuxième Captain America. Qui est en fait un Avengers déguisé! Les retrouvailles du Captain et de son ami d’enfance Bucky, annoncées dans Le Guerrier de l’hiver, n’occupent, en effet, qu’une toute petite partie des 2h26 de Civil War et ne sont que prétexte à orchestrer le combat fratricide entre Avengers. Pour spectaculaires qu’elles soient, les scènes de baston entre super-héros sont vite redondantes.Les nouvelles recrues, Black Panther (Chadwick Boseman) et Ant Man (Paul Rudd) ne font que de la figuration et déçoivent : rendez-nous Hulk!
Heureusement, il y a le nouveau Spiderman (Tom Holland), qui arrive affublé d’une Tante May (Marisa Tomei), nettement plus affriolante que dans ses propres films. Son entretien d’embauche par Tony Stark (Robert Downey Jr) et les scènes dans lesquelles il participe aux combats sauvent le film de l’ennui. Mais c’était juste !