Sacha (Gad Elmaleh) aime ses amis, son piano, la fête. Le jour il fait des musiques de pub. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles. Sa mère (Macha Meril) s’occupe de l’intendance. Tout va bien. Charlotte (Sophie Marceau) a trois enfants , deux ex-maris et s’occupe de la fondation d’art contemporain de la boite de pub de son dernier mari (François Berléand), qui n’est autre que le big boss de Sacha. Tout les oppose. Ils sont faits pour se rencontrer…

L’actrice préférée des français et leur comique favori réunis dans la comédie romantique de l’été sous la houlette du réalisateur de Brice de Nice, qui a revu tout Capra et toutes les comédies avec Hugh Grant (Coup de foudre à Notting Hill et 4 mariages, en particulier) : on ne s’attend pas forcément à du grand cinéma, mais au moins à un bon moment de pure distraction. Hélas, n’est pas Capra qui veut et Gad Elmaleh a beau avoir les yeux aussi bleus que Hugh Grant , il n’a ni son charme british, ni surtout son talent d’acteur. Même avec les cheveux mouillés sous la pluie (comme Andie MacDowell à la fin de 4 mariages), Sophie Marceau n’arrive pas à nous faire croire qu’elle fond d’amour pour lui au premier coup d’œil. La voir se prendre des gamelles et des hectolitres de flotte sur la figure fait sourire pendant dix minutes mais le film dure presque deux heures soit une bonne demi heure de trop pour une comédie qui se respecte. On s’ennuie donc ferme, alors qu’on ne demandait qu’à se laisser embarquer. Dans le genre très balisé (et très anglo saxon) de la comédie romantique, la réussite de L’Arnacoeur demeure donc, à ce jour, une exception.